C’est prouvé, une température fraîche (autour de 7-8°C) et un ciel couvert représentent les conditions idéales pour courir.
Vous pouvez donc imaginer que la chaleur et le soleil ne soient pas vos meilleurs alliés en course à pied.
Quelles sont les conséquences de la chaleur sur le corps ?
En fait, tout est une question de thermorégulation ; à savoir le mécanisme qui a pour fonction de contrôler la température corporelle.
Quand celle-ci augmente, l’organisme met en place différents processus afin d’évacuer le surplus de chaleur et de maintenir la température du corps plus ou moins constante.
Et plus la température extérieure est importante, plus ces mécanismes sont en alerte et vont nécessiter beaucoup d’énergie.
Dans des conditions de fortes chaleurs, la fréquence cardiaque peut ainsi augmenter de 10 battements par minute pour un même effort.
Quel est l’impact sur les performances ?
L’influence d’une forte chaleur ne se limite pas à une baisse des performances, elle peut aussi pousser l’organisme à dépasser ses limites.
Le premier problème que l’on peut rencontrer est le coup de barre, un état de chaleur et d’épuisement par déshydratation.
Le coup de barre se caractérise généralement par une température corporelle aux alentours de la normale, une peau froide et moite, un état de somnolence et de possibles vomissements.
Les seules solutions sont la réhydratation et le repos dans un endroit frais et aéré.
Attention à l’hyperthermie
Plus grave encore, le « coup de chaleur d’exercice » (CCE) ou hyperthermie maligne (température supérieure à 39°C) qui se traduit par de nombreux symptômes : fatigue et/ou soif intenses, muscles tendus et douloureux, frissons, maux de tête, nausées et vomissements, parfois arrêt de la sudation avec une peau chaude, sèche et rouge.
Ces signes peuvent aller jusqu’à une atteinte cérébrale avec un effort aléatoire, une démarche titubante, un état de confusion puis éventuellement un effondrement et un évanouissement.
Comment réagir face à un coup de chaud ?
A ce stade-là, il faut à tout prix couper son effort et essayer de se refroidir par tous les moyens : s’asperger d’eau, envelopper son corps dans des draps ou serviettes froids et favoriser une bonne ventilation…
Pour échapper à ce genre de phénomènes, l’eau reste la meilleure alliée.
Il faut ainsi s’hydrater régulièrement tout au long de la journée, avant et après l’effort, et pendant la séance en amenant une source d’hydratation avec soi ou en choisissant des parcours présentant des points d’eau réguliers.
Prudence à tous et bon entraînement !
Laisser un commentaire