« Si tu cours le premier jour de l’année, tu courras toute l’année »
Oui… Et si tu cours tous les vendredis 13, tu gagneras au loto ! Des phrases comme ça, on peut en faire des tonnes.
C’est comme le « No pain, no gain » qui indique que si tu ne t’arraches pas à chaque sortie, tu ne progresseras pas.
Heureusement aujourd’hui on sait que la contrainte doit être adaptée et progressive sous peine de blessure et de rester bêtement sur le carreau.
Ah oui, et la récupération ça compte aussi. Bref !
Se laisser guider par ses envies !
Il n’y a pas de règles, de chance ou de malchance quant à courir le 31 décembre ou le 1er janvier. Vous faites ce que vous voulez !
Surtout, ne pas être guidé par le flot de copains ou d’influenceurs juste pour publier une story #lastoftheyear.
Vous n’êtes pas obligés non plus de mettre les baskets à 7h30 pour voir le lever de soleil, ou être les premiers à publier en 2021 (« first !! », vous vous souvenez ces commentaires puérils ressemblant au « preum’s » de l’école ?).
Pourquoi ? Parce que vous pouvez le faire tous les autres jours de l’année !
Se lever tôt pour aller admirer un lever de soleil ou pour aller marquer la neige de ses premiers pas, ça doit venir de l’intérieur, ça doit être fait pour ça !
Bien sûr on marque le coup d’une photo, parce que le partage c’est toujours sympa, mais répondez surtout à vos envies.
Elles peuvent très bien naître le 1er janvier, comme le 14 août ! Et surtout, il faut savoir sauter sur le moment quand il se présente idéalement.
Et pourquoi pas en profiter pour se dépenser histoire de s’ouvrir l’appétit ?
Le 31, ça peut être le moment d’un long run, histoire de se mettre en appétit avant un repas du soir long et chargé.
Bon, il ne faut pas non plus se mettre en quatre, de peine à être fatigué avant que ne sonne minuit. Ce serait dommage. Mais on peut aussi faire une journée allégée histoire de se réserver pour le soir !
Notez qu’en temps normal le repas du soir doit être le plus léger, pour soulager votre système digestif et ne pas vous relever 10 fois la nuit pour pipi, ou pour boire de l’eau car vous avez un peu oublié son goût depuis quelques heures 😉
Prudence sur le run du lendemain de fêtes !
Le 1er, un footing histoire de brasser de l’air frais avec vos poumons peut faire le plus grand bien, et suer un petit coup pour éliminer les toxines pour se rappeler les bienfaits de la course à pied.
Attention toutefois à la fatigue impliquée par le repas un peu lourd et le décalage de cette longue nuit.
Quelques fois, il vaut mieux rester dedans, surtout si l’exposition à des conditions hivernales rajoutent un peu de poids du côté des aspects négatifs.
Voilà pourquoi il ne faut pas obéir à des principes ou des règles toutes faites : parce que cela dépend de votre état physique et psychologique, des conditions extérieures, des obligations familiales ou professionnelles…
Et on peut très bien courir le 2 janvier, le 3 janvier, le 4 janvier… D’ailleurs, on court quand on veut, et où on veut !
Hors période de couvre-feu et de confinement. Vivement que l’on sorte de cette sale période tiens !
Par Mathieu BERTOS
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