Il s’en est passées des choses, en 100 ans !
Naissance de la fédération, événements à foison, deux Jeux Olympiques (et les 3è en préparation), d’immenses athlètes…
La Fédération Française d’Athlétisme fête ses 100 ans, depuis sa création le 20 novembre 1920.
L’athlétisme existe depuis plus longtemps bien entendu, mais cette année là, chaque sport va être régi par une fédération autonome.
L’athlé compte 15 000 licenciés au bout d’un an.
L’histoire de l’athlétisme
Bien sûr, on ne peut pas oublier l’Histoire avec un grand H, sous l’impulsion du baron Pierre de Coubertin.
En 1894, il obtient la validation d’un retour des Jeux Olympiques de l’ère moderne, qui auront lieu à Athènes en 1896.
En 1900, ils auront lieu à Paris, et l’athlétisme français verra la victoire de Michel Théato sur marathon, devant son compatriote Émile Champion.
Une victoire en 2h59’45 (distance de 40,260 km), sous une chaleur écrasante.
(ps : la distance de 42,195 km n’existe que depuis les JO de Londres en 1908, distance qui a été rallongée de façon à ce que l’arrivée soit jugée devant le palais de la Reine).
En 1924, il obtient les JO dans notre capitale pour la 2è fois en 24 ans. Les stars des Jeux sont le finlandais Paavo Nurmi, le coureur de fond, et l’américain Johnny Weissmuller, le nageur.
Jusqu’en 1933, la fédération de basket-ball est intégrée à la FFA. Cette année, elle prendra son indépendance.
En 1938, les championnats d’Europe ont lieu sur la piste de Colombes, qui devient alors mythique après avoir reçu les Jeux de 1924.
Le stade recevra aussi, entre autre,la finale de la Coupe du Monde de football en 1938.
En 1962, la fédération dépasse les 50 000 adhérents !
En 1972, la France accueille les championnats d’Europe en salle à Grenoble.
Une compétition qu’apprécie l’Hexagone puisque la France accueillera également l’élite de l’athlétisme européen en 1987 (Liévin), 1994 et 2011 (Paris-Bercy).
En 1980, La barre symbolique des 100 000 licenciés est dépassée avec 101 045 adhérents à la FFA.
Championnats du monde de cross à Paris-Longchamp. Un rendez-vous international accueilli également dans l’Hexagone, en 1990 à Aix-les-Bains, et à Saint-Galmier en 2005.
En 1997, ce sera au tour des championnats du monde en salle à Paris-Bercy.
En 2003, les championnats du monde au Stade de France sont marqués dans l’histoire.
On y voit Jon Drummond et sa contestation célèbre « I did not move ! », Bekele qui prend la succession de Gebrselassie, le tout jeune Eliud Kipchoge champion du monde du 5000 m à 18 ans…
Et pour les français, le retour mythique de Marc Raquil (argent sur 400 m), Medhi Baala derrière le maître El Guerrouj (argent sur 1500 m), le relais 4 x 400 homme titré, le bronze de Muriel Hurtis sur 200 m, la victoire du 4 x 100 m féminin, une Eunice Barber en folie avec le titre sur la longueur et l’argent sur l’heptathlon.
En 2010, le cap des 200 000 licenciés est franchi, et en 2016, celui des 300 000.
On notera, en parallèle, l’essor du running, et celui du trail.
Par Mathieu BERTOS
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