Ce qui manque en course parfois, ce n’est ni le coeur, ni le souffle et encore moins les jambes mais… la tête ! Le mental ne suit pas toujours ou plutôt si, ça gamberge trop la dedans ! « Je ne suis pas dans mon temps, je ne vais pas atteindre mon objectif, à quoi bon continuer, j’arrêter, j’abandonne… non je continue mais je ralentis… mais ça serait dommage après tous ces entrainements, surtout que mon fan club m’attend derrière la ligne d’arrivée, je ne veux pas les décevoir etc etc »
Le mental y fait beaucoup dans le résultat d’une course et travailler son mental est tout aussi important que travailler sa condition physique.
Travailler bien à l’entrainement
– Allez au bout de vos séances, même si elles sont difficiles. Ne coupez pas sous prétexte d’en rallonger une autre. Votre plan doit être parfaitement dosé pour vous. C’est en vous forçant à ne pas lâcher prise lors de vos séances sur piste par exemple, lors de vos fractionnés que vous travaillerez aussi votre force mentale.
– Sortez par tous les temps. La pluie et le vent ne sont pas une excuse pour rester planqué. Il pourrait aussi pleuvoir le jour de votre marathon, il faut vous y préparer.
Déterminez vos objectifs avec sérieux
– Ne programmez pas un 100km ou un 24h la première année, vous allez droit dans le mur ! En choisissant des objectifs raisonnables vous aurez plus de chance de les atteindre. Il n’y a rien de pire que de finir écoeuré, dégouté.
– Là encore, c’est à l’entrainement que tout se joue : déterminez votre VMA, travaillez vos allures de course pour ne pas partir sur un chrono trop ambitieux mais ne vous sous-estimez pas, ne tombez pas non plus dans la facilité.
Soyez responsables
– En cas de difficulté, d’abandon, d’échec, prenez du recul. Que s’est-il passé ? Qu’avez-vous modifié ? Attention, c’est bien vous qui courez, c’est bien vous qui vous engagez sur une course, pas votre coach. Ne cherchez pas de coupable, votre coach, les conditions météo, vos chaussures, l’oragnisation… au contraire, prenez du recul. On apprend beaucoup de ses échecs et on s’aperçoit que se qui tait un échec nous permet de rebondir.
Tenir quand c’est dur
– Passez votre chanson favorite, priez, pensez à des choses positives, à la chance que vous avez de pouvoir courir et d’être en bonne santé, mesurez les progrès accomplis depuis que vous vous entrainez, pensez à votre famille, vos proches, vous mêmes…. et prévoyez de vous offrir un beau cadeau si vous passez la ligne d’arrivée dans « vos » temps.
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