i-Run Pyrénées avec Gore-Tex, c’est le projet lancé par i-Run et Gore-Tex pour permettre à 4 chanceux de vivre une aventure trail inoubliable avec 2 ambassadeurs de la discipline et un guide de montagne expérimenté.
Vous avez été nombreux à déposer votre dossier pour passer les sélections et tenter de décrocher votre place pour participer à cette belle aventure sportive !
Nous connaissons aujourd’hui les 4 sportifs qui partiront fin septembre avec Yoann Stuck, Sylvaine Cussot et Nicolas Sisson, et qui peuvent dès maintenant préparer leurs cuissots pour vaincre les montagnes pyrénéennes !
Découvrez ici, à travers ces interviews, les portraits des chanceux sélectionnés Julie, Claire, Romain et Sébastien.
- Claire Jarillon a 31 ans, elle vit sur Toulouse avec son compagnon, Mathieu. Claire exerce le métier de médecin généraliste remplaçante et travaille principalement en Ariège.
- Julie Marini a 32 ans. Elle vit sur Bastia, en couple avec un enfant, et est responsable d’un magasin en alimentation.
- Sébastien Knopkiewicz a 44 ans, il est marié avec Cécile et habite à Crans petit village de l’Ain. Il a deux enfants de 18 et 14 ans, et est pizzaïolo dans son restaurant pizzeria .
- Romain ANDRIEUX, a 31 ans, habite à Cluses avec sa compagne. il est Responsable du Développement Régional des marques capillaires pour le groupe L’OREAL, et manage une équipe de 9 commerciaux, éducateurs et business développeur sur la côte d’Azur depuis 2 ans.
Depuis quand pratiques-tu le trail-running et qu’est ce qui te motive dans ce sport ?
Claire :
Je pratique le trail depuis 2018, année où je suis partie vivre 8 mois à la Réunion et où je m’étais inscrite à l’une des courses du Grand Raid de la Réunion.
J’ai découvert ce sport en voyant en 2017 le départ de la Diagonale des Fous en direct pendant des vacances à la Réunion et je me suis dit que vraiment « ces gens sont fous! ».
J’ai pris du plaisir à découvrir les paysages, jouer sur les sentiers, me connaitre. Depuis le trail fait partie de mes sports de prédilection.
J’aime être dans la nature, me défouler, me dépasser, et surtout avoir l’impression que la nature me fait le cadeau de m’accueillir et me montrer ses beautés.
Julie :
Je pratique le trail-running depuis 3ans. Ce qui me motive ? J’aime la liberté que cela procure, c’est en montagne que j’aime me ressourcer, décompresser loin de la tumulte citadine.
Se dépasser pour mieux se connaître, chercher ses propres limites, … ce sport permet de développer notre humilité et même temps notre estime de soi; notamment lorsqu’on fait le constat que nos limites sont plus loin que prévu, ou que nous réussissons à les dépasser ou à les repousser.
Sébastien :
Coureur depuis une dizaine d’années, je m’y suis mis de manière plus assidue et entraîné sérieusement depuis environ 5 ans et 4 ans sur les sentiers de trail. J’aime la nature les grands espaces, les paysages et sentiers.
Romain :
Je pratique le trail-running depuis une blessure à l’épaule en Février 2016. J’ai fait beaucoup de volley plus jeune, puis de tennis et, à la suite d’une blessure, j’ai commencé la course à pied pour m’entretenir physiquement …
J’ai alors pris un dossard sur un 13 kms vers Margencel (74) , puis j’ai augmenté les distances progressivement … 42, 72, 110, 120 kms … jusqu’à l’UTMB l’année dernière.
Ce qui me motive, c’est de tester mes limites. De voir jusqu’au je suis capable de pousser le corps, cette incroyable machine capable de choses insoupçonnées.
Quel genre de coureuse es-tu ?
Claire :
Je suis une traileuse plutôt montagne. Trop roulant c’est « fatiguant » il faut courir et relancer, je préfère pousser sur les cuisses !
Les montées raides ne me font pas peur. Mais je découvre doucement le plaisir du roulant quand même. Mais en commençant le trail à la Réunion, ce n’est pas évident d’être une fusée.
Je suis plutôt un diesel qui en garde sous pied au cas où il faudrait sprinter ou fuir un ours ! Un vrai diesel, mais ça me réussit !
J’adore partager le trail avec les copains mais chacun son allure et on s’attend au sommet ! J’aime ces moments de calme.
Je prends beaucoup de plaisir à m’aventurer seule sur les chemins, c’est une autre expérience super enrichissante !
Si on me lance un défi je peux être très compétitrice, et j’avoue que pendant les courses je suis à fond et déterminée ! Quoiqu’il se passe je suis têtue et je ne lâche pas !
Et je suis aussi la traileuse très prudente qui a toujours beaucoup trop de nourriture sur elle et qui propose d’en donner aux coureurs sur le bord du chemin ! Je passe mon temps à manger.
Julie :
Quel type de coureuse je suis ? je suis une sportive assez polyvalente car je suis quelqu’un de très curieuse toujours à l’affût d’une nouvelle expérience…
Je peux autant apprécier un parcours roulant qu’un parcours technique en haute montagne. Je suis une aventurière,compétitrice aussi. Quand je mets un dossard, j’essaye de l’honorer.
J’ai la chance de partager ma passion avec mon compagnon, il est mon camarade de jeu et celui qui m’a mis le pied à l’étrier.
Sébastien :
Je suis un coureur loisir , passionné et comme toujours quand j’aime c’est à fond et investi. J’adore partir sur des routes ou sentiers inconnus.
Romain :
J’aime la compétition, dans mon travail, entre collègues et dans le trail running, avec un dossard.
Pas de mauvais esprit, je suis avant tout là pour me dépasser avant de penser à autre chose. Une course réussie est une course terminée dans le temps que j’avais prévu. Je m’entraine … mal !
Enfin, je ne suis pas de programme. Je fonctionne beaucoup aux sensations donc sur le plat, en montagne, en fartlek, en EF, en côte … et souvent seul ou avec ma compagne.
Mon rythme professionnel soutenu favorise pour le moment une pratique du trail en solitaire.
Es-tu adepte des dossards et quelle est la course la plus difficile que tu aies faite ? Comment s’est-elle passée ?
Claire :
Adepte de dossards, ça dépend.
La course la plus difficile est le dernier relais de la Zembrocal 65km , 3500m D+ 4500m D- .
Un départ sans horaire puisque ça dépendait de l’arrivée de la relayeuse, l’attente fût dure.
Le début aussi puisque les 10 premiers kilomètres faisaient partie des quelques kilomètres inconnus pour moi. Je me suis perdue dans la nuit mais j’ai vite réussi à rattraper l’erreur.
Le lever de soleil fût merveilleux sur l’un de mes chemins préférés (sentier scout pour les connaisseurs de la Réunion).
J’ai eu ensuite peu de moment de doutes , le mental était à fond et je sentais mon corps capable de tout ! Ça reste un souvenir inoubliable riche en émotions, en partage et surtout un moment où je me suis découverte.
Et surtout les ravitos étaient géniaux ! J’ai passé mon temps à grignoter !
Je ne compte pas la diagonale des fous en tant que porteuse de joelette comme trail le plus difficile car on a fait 110km mais avec deux nuits de sommeil.
Ce fût long, technique et physique mais en équipe ce n’est pas pareil.
Julie :
« Oui j’aime la compet !
La course la plus difficile que j’ai faite est le trail des Fizz Tour des 8 refuges 62km 5000 de D+.
C’était ma première longue distance, elle s’est très bien passée, je suis partie sans objectif de chrono, juste avec la détermination de la finir sans bobos.
Il faisait un temps affreux … pluie, brouillard, vent glacial … du début jusqu’à la fin, non stop !….Au final, je termine 3eme femme, chose que je n’envisageais pas du tout au départ de la course ! »
Sébastien :
Mettre des dossards n’est pas une priorité mais j’apprécie de temps en temps pour l’ambiance et les sensations que ça procure.
La CCC est pour le moment la course la plus difficile que j’ai faite par la durée.
Une partie de la course a été très dure après un long passage à vide mais le but était de franchir la ligne donc une fois chose faite c’est avec fierté et satisfaction que je vois cet ultra.
Romain :
Définitivement oui, les dossards ! Compétition, es-tu là ?!
Deux courses me viennent à l’esprit. L’UTMB 2019, où j’ai abandonné après 110 kms (mon premier et unique abandon). Une mauvaise alimentation, une préparation qui laissait à désirer à l’autre bout du monde et surtout une entorse de cheville 15 jours avant … Ça ne pardonne pas ! Mais j’espère revenir un jour et terminer la boucle.
Et ensuite, le Trail des Crètes du Chablais en 2018 (84 kms 6400 D+), la course où j’ai eu envie d’abandonner après 40 km tellement les montées étaient raides et les descentes pentues.
Je savais que j’avais besoin des points de cette course pour le tirage au sort de l’UTMB alors j’ai fini, en serrant les dents, avec le soutien de mes proches, venue pour l’occasion.
L’aventure GRP : qu’est ce qui t’a motivée à postuler ? Connais-tu ce terrain de jeu et comment envisages tu de te préparer pour ça ?
Claire :
Les Pyrénées sont mon terrain de jeu. Quoi de mieux pour découvrir que cet événement !
De plus je rêve de faire la traversée des Pyrénées en mode trail un jour, mais je ne sais pas encore comment organiser ça !
Ces quelques jours vont me permettre de me faire une idée, et me guider pour mes futurs projets.
Et pour la préparation : du renforcement, casser les fibres en descente, le cardio est bien entretenu avec le vélo de route en montagne, et le mental est déterminer à venir à bout de ces kilomètres !
Julie :
Ce qui m’a motivée à postuler pour participer à l’aventure GRP, c’est la découverte d’un nouveau GR, de partager cela avec des camarades plus expérimentés comme Sylvaine Cussot et Yoann Stuck, de sortir de cette expérience grandi et ressourcer grâce aux paysages pyrénéens …
Sébastien :
« L’aventure humaine est sans doute la motivation première pour laquelle j’ai souhaité participer, le partage entre coureurs et le plaisir de partager l’expérience de Sissi, Yoann et Nicolas.
Je ne connais pas encore les Pyrénées c’est justement pour moi très motivant et excitant, malgré tout j’envisage une petite prépa sur place.
Concernant la préparation, je fais entièrement confiance à Yoann Stuck qui me coache depuis la fin 2019.
Romain :
La découverte des paysages, le partage d’expérience et les rencontres avec Sylvaine et Yoann. Je les suis déjà sur les réseaux et j’aime leur mentalité et ce qu’ils véhiculent, comme la joie de vivre.
Je ne connais pas les Pyrénées. Ça va être une grande découverte. Je m’attends à des parcours techniques, peu roulant et casse pattes. Je pars vraiment à l’inconnu mais ça me plait. Je m’adapterai quoiqu’il arrive.
Pour la préparation, on va la commencer dans l’assiette. Je vais arrêter les galettes et les Kouign Amann de Bretagne, là où j’ai passé mes vacances d’été, pour revenir au fromage de Haute Savoie Ahahaha …
Non blague à part, je vais reprendre un quotidien après cette période creuse pour faire 3/4 sorties par semaine (env 70km par semaine).
Quelque chose que tu peux redouter / craindre et qui pourrait être un frein à la réussite de cette traversée ?
Claire :
Mon plus gros frein et ce que je redoute le plus reste mon mental ! À tout moment je peux être ma pire ennemi ! En me mettant la pression… je suis capable de me mettre des bâtons dans les roues.
Alors que lorsque le mental suit, je suis capable d’exploit dont je doutais !
L’autre chose que je redoute : être trop lente ! Je dis toujours que je suis un « tracteur » lente mais qui passe partout !
Julie :
La seule chose qui pourrait mettre un frein à la réussite de cette traversée serait une blessure …
Alors on va positiver et croiser les doigts !! ;))
Sébastien :
Je prends cette aventure comme une nouvelle expérience sans vraiment penser à un quelconque frein et si physiquement cela pourrait être difficile je fais confiance aux soutiens des athlètes expérimentés et à l’ambiance.
Romain :
Une météo désastreuse avec orage et inondation !! Non pas grand-chose en réalité, j’espère que les jambes suivront le groupe.
En tout cas, hâte que ça commence.
Merci à tous ! Bonne préparation à vous !
Laisser un commentaire