Les coureurs, une faune très variée

Tous coureurs, tous différents.

Tout le monde a sa raison pour courir !

Et ses endroits favoris, aussi.

Bien que nous aimions emprunter des circuits nouveaux pour éviter l’ennui, la monotonie et si possible le monde, il y a toujours ce parc, cette voie verte proche de la ville, ce tour de lac que la plupart des coureurs empruntent pour sa proximité et son côté pratique.

Il est toujours surprenant de voir la diversité de cette « faune » !

Les coureurs matinaux et réguliers

Personne ne court pour les mêmes raisons, à la même fréquence et encore moins à la même intensité, ça ne fait aucun doute.

Bien qu’il y ait eu une vague de coureurs très (très !) occasionnels au moment du confinement, celle que l’on peut apercevoir sur ces endroits habituellement, est particulièrement intéressante.

A une heure plutôt matinale on peut croiser par exemple ceux qui font leur activité quotidienne avant de bifurquer sur une journée de travail.

Footing plutôt « actif » et « timé », pas le temps de déborder sur l’horaire.

Les rangs de militaires passent par là, tenues identiques, bon rythme pour de grands gaillards (ou gaillardes, mais ce n’est pas non plus une généralité).

Plutôt rassurant de les croiser ! La forme est essentielle dans ce métier.

Les coureurs imprévisibles mais visibles

Le reste du temps, c’est tout un panel coloré de tenues diverses et variées.

Ces dames t-shirt rose, couleur et visuel d’une précédente course caritative, tout en discussion.

Ce boxeur, ce combattant ou bien ce pratiquant de fitness (voir crossfit), à la fois « fit » et musclé, vêtements amples et trempés, avec sans doute l’objectif d’une bonne suée ou d’une séance cardio.

Ce coureur avec une belle tenue de course (peut être ressortie pour l’occasion), qui avance avec difficulté, une foulée peu esthétique, mais avec force et volonté.

Les coureurs déterminés

Celui ou celle qui est en surpoids, t-shirt et collant long, qui s’entretient ou cherche à retrouver la forme.

Ce monsieur qui doit avoir un âge avancé et qui a sans doute conservé cette habitude pour la forme et ce besoin de s’essouffler un peu, pour se sentir vivant.

Cette jeune demoiselle, cheveux longs attachés, laissant apparaître des oreillettes sans fil pour booster son « run » en musique.

Ces marcheurs et marcheuses, qui sont peut-être d’anciens coureurs, qui changent d’activité pour varier les plaisirs ou qui vont repartir en foulées dans quelques instants, qui sait…

Pourquoi pas vous ?

Ceci n’étant qu’exemples, échantillons, observations et suppositions !

Garçons ou filles, hommes ou femmes, vous pouvez tourner tout cela dans tous les sens ou les combiner.

La faune des coureurs est d’une immense variété. Cette pratique nous fait partager les mêmes choses sur une ligne de départ, au sein d’un groupe, d’un club ou d’une association.

Le reste du temps, on se croise, l’observation discrète dure quelques secondes, et après le prochain coup d’œil sur la montre, cet instant est oublié, ou gardé quelque part dans notre cerveau de façon plus ou moins floue…

Par Mathieu BERTOS