Dans un précédent article, nous vous avons parlé de la variabilité cardiaque et de ses multiples intérêts (détecter le surentraînement, connaître et contrôler l’impact réel de l’entraînement, adapter et individualiser la charge d’entraînement, ou encore évaluer l’état de forme et prédire les performances).
Aujourd’hui, nous allons encore un peu plus loin pour savoir comment connaître sa VFC (variabilité de la fréquence cardiaque).
L’outil : la montre cardiofréqencemètres
Historiquement, les chercheurs et logiciels ont utilisés les indices fréquentiels pour mesurer la VFC ; à savoir les basses fréquences (LF), les hautes fréquences (HF) et le rapport LF/HF.
Cependant, ces indices nécessitent un matériel fiable pour leur recueil, une formation pour leur interprétation ; sans compter qu’ils sont dépendants de bien trop de facteurs à commencer par la fréquence respiratoire.
De nos jours et dans le sport particulièrement, de plus en plus de cardio-fréquencemètres mesure la VFC en tenant compte des paramètres de l’analyse temporelle et plus précisément du RMSSD (Root Mean Square of the Successive Differences) ; à savoir l’écart-type des différences entre les intervalles R-R successifs.
Pour cela, il suffit de vérifier dans les caractéristiques du produit que les intervalles R-R sont bien enregistrés.
C’est notamment le cas de produits comme la Garmin HRM, la Suunto Smart Sensor, la Suunto T6D, les Polar RS800, H6, H7, H10…
Les conditions idéales pour mesurer sa variabilité de la fréquence cardiaque
La mesure se fait toujours dans les mêmes conditions : le matin à jeun, au repos et dans le calme le plus complet, allongé sur le dos, pendant 3 à 5 minutes selon les tests.
De préférence, il est même conseillé de le faire au lendemain d’une journée de repos et avant un entraînement intense afin que la montre puis adapter les différentes plages d’intensité d’entraînement en fonction de la forme du jour.
Dans la mesure du possible, la mesure peut être réalisée 3 à 5 fois par semaine, voire tous les jours pour obtenir un suivi plus précis.
Il sera intéressant alors de reporter sur un graphique toutes les valeurs de RMSSD obtenus pour un suivi longitudinal. Vous risquez de voire alors beaucoup de variations jour après jour.
Pas de panique, c’est signe que vous avez une bonne capacité d’adaptation.
A la limite, ne reportez qu’une moyenne de vos RMSSD de la semaine pour mieux visualiser votre évolution et votre état de forme.
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Par Jérôme Sordello
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