Voilà déjà bientôt un mois que nous sommes confinés, pour tenter de venir à bout de cette pandémie qui sévit dans le monde entier.
Une situation inédite et compliquée à vivre pour beaucoup.
Mylène, Maria, Jawad et Paul, ambassadeurs i-Run, nous racontent comment ils vivent leur confinement et comment ils ont organisé leur vie depuis.
Où êtes-vous confinés et comment s’organisent vos journées entre vie familiale et vie professionnelle dans ce contexte là ?
Mylène
« Mon confinement se vit à Toulouse.
Dans le cadre de mes missions professionnelles dans la Santé Securite au travail je suis au plus près des agents de la mairie de Toulouse pour leur assurer leurs missions en toute sérénité.
Les journées sont full ! »
Jawad
« Pour ma part je suis confiné chez moi avec une amie.
J’ai la chance, je dirai même le devoir de continuer à travailler face au contexte actuel auquel nous sommes livrés.
J’ai seulement quelques gardes (2 par mois) qui sautent puisque notre service nous impose l’effectif minimum.
Ça me permet de bouger et surtout d’être dans une ambiance positive auprès de mes collègues avec ce qu’on est amené à faire en caserne et sur intervention covid : cohésion qui nous soude, nous permettant de relativiser.
Sinon je sors très peu, je sors seulement pour faire de grosse course, je ne sors pas pour acheter 2 3 trucs qui pourrait me manquer pour faire un plat, je fais avec ce qu’il reste et je trouve qu’on s’en sort très bien.
Le reste du temps, lorsque je suis chez moi, soit je fais du sport soit des activités comme les jeux de société, puzzle, Netflix, face Time avec les amis.
Le ménage aussi ! Un peu de tri et de rangement également. Il y a pleins de choses à faire en fait !!! »
Maria
« Je suis à Toulouse, avec mon compagnon, on a la chance d’avoir assez d’espace pour deux et une belle terrasse pour profiter tout de même du printemps.
Le télétravail en tant que prof d’EPS c’est compliqué ! mais je garde le contact avec mes étudiants, on s’envoie des messages et puis je leur fais quelques vidéos de PPG ! »
Paul
« Je suis en confinement à Sarlat dans le Sud Ouest de la France.
J’ai choisi de rester à la campagne où j’ai un grand jardin et beaucoup d’espace. Je rentrerai en Savoie quand les accès en montagne seront de nouveau autorisés. »
Comment vous êtes organisés pour garder une activité physique ? Quels entraînements, à quel fréquence et avec quels outils ?
Mylène
« Les journées au travail sont très denses et mon morning run est vital pour garder la forme et se prouver que l’on est vivant.
Je découvre les ruelles du quartier dans le périmètre #1km. Je fais également du velotaff. »
Jawad
« Concernant les activités physiques je me contente de faire mes entraînements à domicile : home traîner, renforcement musculaire, pilâtes et tout récemment sur tapis de course (j’ai investi oui 🙈 mais c’est bien pratique).
Je Zwifte tous les jours, c’est vraiment top pour le vélo ! 1 à 3h par jour.
La course à pied : maintenant que j’ai un tapis je peux recourir comme avant : 30 à 50km semaine.
Renforcement/Pilate/ étirements : 1 à 2 fois par semaine. Le renforcement je le fais à la caserne (dans la salle de sport ou de musculation). »
Maria
« Je sors tôt le matin pour croiser le moins de monde possible, je sillonne les rues de mon quartier depuis que les espaces verts et les berges de la Garonne et du Canal du Midi sont interdites.
J’essaie de conserver un peu d’intensité une fois par semaine, j’ai trouvé quelques marches d’escaliers à 300 m de la maison.
Voilà, c’est vraiment de l’entretien, une façon de se défouler ! Par contre, 5 fois par semaine, c’est renforcement sur la terrasse ! et puis je me suis mise à faire un peu de yoga en suivant des vidéos sur internet…
ça faisait au moins un an qui je me disais qu’il fallait que je m’y mette ! là, je n’ai plus d’excuses et j’y trouve un certain bien-être. »
Paul
« Le sport c’est essentiel pour moi, j’ai du m’adapter mais je n’ai pas arrêté.
J’ai un home trainer connecté que j’installe sur la terrasse, j’essaie de faire 300 à 400 kilomètres par semaines.
À côté de ça j’ai commencé à intégrer des séances de renforcement musculaire plutôt orientées proprioception.
Je suis 17/20h de sport par semaine en englobant le tout. »
Ce qui est le plus dur à gérer pour vous dans ce contexte / un avantage que ce confinement pourrait vous avoir apporté ?
Mylène
« Je suis une grosse fan du dossard trail : sa ligne de départ, son petit stress, découvrir un nouveau chemin, un parcours vallonné, la ligne d’arrivée et voir les copains runners.
Ca me manque +++ …
Avantage du confinement : désolée j’arrive pas à en trouver…. je cherche mais non je ne vois pas. »
Jawad
« Ce qui est le plus dur, personnellement, c’est de ne plus pouvoir me déplacer pour aller voir ma maman et mes 2 frères (sur Angers). Le reste ce n’est pas important.
Le plus dur à gérer pour le sport je dirai que c’est la planification de l’entraînement puisque nous ne savons pas quand reprendra la compétition.
D’ailleurs je trouve que l’avantage de ce confinement c’est que, personnellement toujours, ça permet de se rendre compte de ce qui est essentiel. »
Maria
« Le plus dur à mon sens, c’est de ne pas avoir de ligne d’arrivée, de ne pas avoir d’objectif final de sortie de crise… et puis bien sûr ma famille, mes amis me manquent…
Par contre, le point positif, c’est que j’ai plus de temps pour les appeler, pour discuter plus tranquillement et pas en coup de vent comme je le fais d’habitude ! »
Paul
« J’ai deux contraintes majeures dans mon entraînement.
D’une part, on n’a pas de visibilité sur la suite de la saison, donc c’est difficile de construire un cycle de préparation.
Et d’un autre côté, c’est compliqué de conserver la motivation pour les amoureux de sport outdoor… Courir ou pédaler dehors ça n’a pas de prix !
Le seul avantage à cette période, c’est de prendre le temps pour travailler de nouvelles choses. »
Allez encore un peu de patience à tous … !!
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