Tempête, virus, décision de sécurité… Les décisions d’annulation sont soit subies, soit difficiles à prendre.
Mais comment ça se passe du côté du coureur ?
Tout d’abord, il subit cette décision, souvent prise à l’approche de l’épreuve. Frustration, grande déception, colère, la tension qui était montée à l’approche de l’objectif retombe.
Et ça fait mal, parce ce qui prime, c’est la fuite d’un objectif attendu et préparé depuis des mois, et de nombreuses heures d’entraînement à galérer pour y parvenir.
Il peut y avoir beaucoup d’émotions, des pleurs, et une sorte de mini-dépression.
Il faut encaisser. Pas simple !…
Pour ceux pour qui ce moment a vraiment été compliqué : si cela a impacté énormément votre mental, c’est le moment de faire une petite coupure, de quelques jours ( une semaine par exemple), histoire de changer d’air, faire tout retomber.
De toute façon, vous le savez, quand le mental est entamé, le corps suit. La dynamique n’est plus la même… il faut alors se poser un peu pour en retrouver une nouvelle.
Pour les coureurs qui débordent d’énergie et pour qui le moral n’en a pas pris un coup, deux solutions.
Soit vous vous trouvez rapidement une course officielle telle qu’un 10 km, histoire de voir si la forme du moment peut quand même vous servir sur un chrono à réaliser, voir un record perso.
Soit vous vous alignez sur une course plus petite, une course de village, et vous lâchez tout.
En plus, vous ferez plaisir aux organisateurs locaux, qui ont besoin de monde et de compétiteurs.
Quoi qu’il en soit, vous n’aurez pas travaillé pour rien à l’entraînement
Ce n’est pas perdu, votre corps a des capacités plus importantes que d’habitude, et il a une mémoire. Cela vous rassurera de vous dire ça.
De plus, c’est le moment de planifier un autre objectif qui vous fera repartir de l’avant, avec des séances différentes à venir.
Une échéance, un calendrier devant vous, et vous voilà reparti. Un coureur nouveau prêt à se lancer !
Il est important de vite vous tourner vers autre chose et de vous mettre dans une phase positive.
La saison n’est pas finie, et vous aurez le temps, l’an prochain, de revenir vers cet objectif des France.
Peut être que vous n’y arriverez pas, oui, mais ce n’est pas le moment d’y penser.
D’ici là, vous aurez peut être d’autres objectifs en tête !
Par Mathieu BERTOS
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