Parmi les infections des voies respiratoires connues, le bronchospasme induit par l’exercice (BIE) ou asthme, est de loin la pathologie la plus fréquente.
Il résulte d’un spasme transitoire des bronches suite à une respiration accrue pendant l’activité physique.
La bonne nouvelle, c’est qu’une pratique sportive régulière permettrait de retarder l’apparition du BIE puis de réduire et d’espacer les crises inflammatoires grâce à une meilleure adaptation de la ventilation à l’effort, une augmentation du débit bronchique et une diminution de la fréquence respiratoire pour un même niveau d’effort.
Pour preuve, le contrôle de l’asthme est amélioré avec l’augmentation du niveau d’aptitude physique ou du nombre d’heures de sport hebdomadaires.
Parmi les activités physiques conseillées, on peut noter la natation dont l’efficacité a été manifeste sur la diminution de l’asthme.
Cependant, il semblerait que la course à pied aboutit au même bénéfice.
Paroles de coach : comment concilier asthme et running ?
L’asthme à l’effort est généralement prévenu grâce à l’utilisation de bronchodilatateurs juste avant ou pendant la séance de sport.
Leur usage nécessite une notification préalable afin de respecter la loi anti-doping, ou n’est tout simplement pas autorisé.
Si la pratique de la course à pied chez un sujet asthmatique est autorisée et conseillée, il conviendra tout de même de suivre quelques règles :
-Adaptez votre séance aux conditions climatiques (froid, pollution,…),
-Échauffez-vous progressivement,
-Éffectuez un retour au calme progressif,
-Utilisez votre bronchodilatateur 10 à 15 minutes avant l’effort et gardez-le sur vous pendant toute la séance,
-Présentez un certificat de justification thérapeutique avant toute compétition.
Par Jérôme Sordello
Laisser un commentaire