Comme pendant la période de grossesse, il est possible de courir durant l’allaitement.
En effet, même si des études ont montré que le taux lacté d’acide lactique était plus élevé après un exercice intense et que cela pouvait entraîner des difficultés temporaires d’allaitement chez un pourcentage faible de mamans (uniquement à la première tétée après la séance) et chez l’enfant (ce dernier consommerait moins de lait pendant une tétée qui suit une séance), ….
ces problématiques ne sont que passagères et ne concernent pas les séances à intensité modérée !
En effet, une activité physique modérée sur une période de 12 semaines n’engendre aucune variation sur la composition du lait ou la croissance de l’enfant par rapport à un groupe témoin.
Il semblerait même qu’un exercice physique modéré et régulier n’ait pas le moindre impact sur le taux lacté d’IgA, de lactoferrine ou de lysozyme ; ainsi que des principaux minéraux (phosphore, magnésium, sodium et potassium).
L’activité physique pendant l’allaitement n’engendre donc aucune problématique ; une étude ayant même montré que les femmes sportives qui allaitent se sentent mieux dans leur corps, plus énergiques, plus détendues et plus positives.
Une précaution à prendre tout de même : attente le retour de couche + un cycle pour reprendre la course avec idéalement une rééducation du périnée.
Running et allaitement ne sont pas donc pas incompatibles !
BON RUN à toutes !! :)))
Photo : Sophie Power / Le Parisien.fr
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