L’entraînement avec cardio vous barbe ; ou vous n’êtes tout simplement pas équipé ?
Pas de soucis, optez pour l’entraînement aux sensations et courez librement, en fonction de vos envies et de votre forme du moment.
Un conseil toutefois : ne vous cantonnez pas à de simples footings et à rester dans votre zone de confort !
Variez les parcours, le dénivelé, les filières énergétiques et donc les sensations : facile, moyenne, difficile, très difficile.
Plus concrètement, variez les allures suivantes :
Allure lente
À peine plus rapide que la marche rapide, elle est utilisée pour l’échauffement, le retour au calme en fin de séance et la récupération lors des séances de fractionnés.
Allure d’endurance
Utilisée pour les séances d’endurance et pour la sortie longue, il s’agit d’une allure que vous pouvez tenir 1 h à 1 h 30 min sans que la sensation d’effort et que la difficulté n’augmentent.
Allure seuil
Votre vitesse de course engendre une augmentation de la respiration avec un essoufflement stable.
Vous êtes au point de rupture où l’équilibre peut être à tout moment rompu.
Au-delà de ce seuil, les jambes se font de plus en plus lourdes, brûlent, vous êtes très essoufflés, bref : vous êtes dans le rouge.
Allure rapide (vous courez vite à une allure que vous pouvez tenir 5 à 10 minutes).
Pour passer le plus de temps à courir à cette vitesse, il faudra alterner ces périodes de course rapide avec des périodes de récupération courues à allure lente.
La respiration se fait très difficile et la répétition de l’effort doit rendre la sensation d’effort fatiguant à très fatiguant.
Les allures seuil et rapide n’ont que peu d’intérêt si vous ne les utilisez pas fréquemment.
Pour résumer
Ainsi, votre entraînement doit comprendre la récurrence d’au moins 3 séances type : la séance de vitesse, la séance au seuil et la séance d’endurance.
Par Jérôme Sordello
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