Se fixer un objectif, c’est le point de départ pour donner un sens à l’entraînement.
Rien n’empêche, bien sûr, de courir pour des choses simples – et essentielles – comme prendre l’air, se relâcher, évacuer le stress, rejoindre des amis, etc…
Mais pour ceux qui aiment donner un sens à leurs efforts, qui aiment penser ce qu’ils font, se creuser les méninges pour progresser et atteindre un niveau espéré, se fixer un ou des objectifs est nécessaire.
La course à pied est un sport éminemment cérébral.
Sous son aspect simple, pratique, et accessible à tous, il permet de stimuler notre intelligence pratique et demande des connaissances scientifiques (sauf si on laisse au coach tout penser pour nous).
Penser son entraînement, c’est déjà essayer de combiner tout ça, tout en sondant son propre intérieur : « au moment où je m’apprête à faire cet effort là, qu’est ce que je veux vraiment, qu’est ce que j’espère maintenant, et dans plusieurs semaines ou mois ? ».
Il arrive quelques fois que nous hésitions sur l’objectif, surtout quand on on prend goût à toutes les disciplines : 10 km, marathon, trail, cross, course en montagne…
Dans ce cas-là, soyez terre à terre, pour commencer.
Vous avez peu de temps pour courir, à cause du travail, et les nuits tombent encore trop vite ? Allez, on s’entraîne vite fait bien fait, le 10 km est pratique à caser dans son planning.
Vous avez envie de marathon ? Vous pouvez bien sûr faire en terme de destination, et en choisir une pour vous ou qui plaira aux vôtres. Attention, laissez-vous trois mois pour le préparer.
En 8 semaines, c’est possible aussi, mais il faut déjà être à un bon niveau d’entraînement.
Sinon, essayez de voir à quel moment de l’année vous préférez courir / vous préparer, ou de façon plus basique, voir quelle période est la moins chargée et vous permettra de vous dégager du temps.
Pour le trail, vous le savez, l’aspect pratique est important : prenez en compte la durée d’entraînement et le temps de trajet pour aller en montagne.
Ne tentez pas de mener à bien quelque chose si vous savez que les conditions ne sont pas optimales.
Et puis il y a ces désirs profonds, une course de rêve, une ambition sportive qui demande énormément de travail et de l’expérience accumulée.
Laissez vous plusieurs mois, reportez à l’an prochain si ça vous permet de le mener à bien ou d’en profiter de la meilleure des façons.
Le début d’année est stimulant, car l’impression du renouveau se fait ressentir, le calendrier s’étoffe ou change et le positif prédomine.
Jalonnez ces 12 prochains mois d’un, deux ou trois objectifs principaux. Quelques autres secondaires se présenteront au fil du temps.
Une fois que vous avez rêvé, il faut le penser. Ainsi vont le cœur, le corps et l’esprit !
Par Mathieu Bertos
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