Metz était le support ce 13 octobre 2019 du championnat de France de marathon.
Cette ville avait déjà accueilli le championnat de France de marathon il y a 5 ans. Le parcours était exactement le même.
En 2014, l’édition remportée par Bob Tahri (quasi 20 ans d’équipe de France), mes équipiers et moi étions rentrés avec un second titre consécutif de champion de France par équipe (en 7h32’05 cumulées), et d’excellentes performances.
Lionel Ribeiro et moi avions amélioré nos records personnels, respectivement 13ème en 2h33’37 et 16ème 2h35’37, alors que Séb Charnay, notre maillon fort, avait terminé à une magnifique 4ème place en 2h22’51.
La météo avait été irréprochable ce jour-là.
Mon 12ème marathon et 6ème championnat de France
Cette course constituait mon 12ème marathon et mon 6ème championnat de France sur cette distance.
Je faisais le déplacement avec 2 de mes équipiers pontévalois : Joao Ferreira et Sébastien Soupe. Notre groupe n’avait cette année aucune prétention au classement par équipe.
Il y avait beaucoup plus fort que notre trio sur cette édition. Le groupe d’A3 Tours venait d’inscrire, en répondant aux critères de la qualification exceptionnelle : Sylvain Dode, régulier en 30’30 sur 10 km, qui venait consolider une grosse équipe emmenée par le tout récent champion de France du semi-marathon 2019, Julien Devannes, crédité d’une 13ème place en 2h17’21 au marathon de Paris en Avril.
Le groupe des Beaujolais Runners, des amis avec lesquels nous avons des relations de sincère camaraderie, alignent une belle équipe, très bien préparée, et « mentalisée » depuis près d’un an sur cet évènement : Pierre Barbet, Adrien Betron et Nicolas Maillet.
Des athlètes qui ont déjà couru le 10 km à 19 km/h. D’autres équipes encore n’étaient pas prenables sur le papier.
Au niveau de ma préparation, ce fût peut-être la plus légère de toutes celles que j’ai réalisées. En plaçant le curseur au bon endroit entre plaisir et sens du devoir.
Au niveau des « courses de rodages », elles se sont presque toutes bien passées. Un bon rapport sensations/résultat sur la Ronde des Grangeons (3ème), sur le 17.3 km d’Attignat (2ème) et sur le 10.2 km de Polliat (3ème). (Résultats consultables sur le site aincourir.free.fr).
En revanche, mon semi-marathon préparatoire a été simplement catastrophique : 10ème du semi-marathon de Mâcon en 1h19’17.
Moi qui comptait sur cette course pour effacer mon vilain « saison best » de Feurs en 1h17’44 (malade), ce fût complètement raté. Je suis rentré dépité. Il faut dire qu’il ne faisait pas froid ce jour-là.
D’ailleurs en parlant de cela, autant la météo avait été exceptionnellement favorable il y a 5 ans, autant celle annoncée pour cette course était une « anti météo à perfs » pour un marathon : 16°C à 21°C durant la course et vent de Sud soutenu.
Un bon courant d’air chaud venant d’Afrique du Nord comme nous en vivons (et vivrons) régulièrement depuis quelques années en Octobre / Novembre.
A ce titre, j’avais d’ailleurs veillé à faire mon dernier footing de phase d’approche, bien habillé en long et en noir, en partant à l’heure la plus chaude (environ 17°C) à J-2.
Mon pote Mickael Lecuivre peut en témoigner ! L’entrainement, c’est de l’adaptation. Alors adaptons nous !
En fait, c’était le pire week end pour courir depuis 4 semaines, c’est-à-dire depuis le semi de Mâcon le 15/09. (Ce jour-là se tenaient d’ailleurs les championnats de France de semi-marathon, et les résultats chronométriques avaient été désastreux, beaucoup de coureurs avaient couru à une allure qui était en théorie leur allure marathon).
À l’approche du départ
Notre périple pour rejoindre Metz s’est très bien passé.
En déconnant, en s’enfilant un paquet de fraise tagada king size (anecdote : j’avais amélioré d’une seconde mon record sur 10 km l’an dernier à Vénissieux, après avoir mangé 250 grammes de haribos les 2 soirs avant ! ça marche encore mieux que la raclette !), mais en parlant aussi de choses plus sérieuses.
J’avais par exemple analysé les compositions d’équipes et « pointé » les équipes qui jouaient en théorie la 3ème marche du podium au classement par équipe : Pays Haut A Réuni (PHAR) et l’Entente Oise Athlétisme, une équipe solide et expérimentée.
J’avais ensuite fait quelques clics sur google image pour savoir reconnaitre leur maillots et briefer les potes : maillot noir avec un peu de jaune pour les premiers et maillot à couleurs dominantes bleu et blanche pour les autres.
On ne sait jamais… Nous avons analysé ensuite en détails le parcours, l’orientation du vent… Bref. Du classique.
Aprèm relax à l’hôtel devant le Tour de Lombardie. Un petit resto en bonne compagnie. Une excellente nuit de veille de marathon, pour une fois. Faut dire la pleine lune m’avait déjà bien pourri la précédente !!
Jour J : marathon !
Le jour J, comme attendu, il fait doux dès qu’on ouvre la fenêtre à 6h. 14/15°C.
Le sol est humide des petites averses nocturnes, mais le ciel est globalement dégagé.
Les derniers préparatifs. Laçage (aérodynamique !) des Asics Gel Tarther. Sparadrap protège téton obligatoire, car je sais que je vais m’arroser abondamment.
Découpage de l’étiquette du slip . Je ne bois pas de café avant ce marathon, même si son effet en rapport avec la lipolyse est intéressant, je n’ignore pas qu’il y a un effet diurétique, or l’hydratation va être un élément déterminant sur ce marathon.
Je découpe également une petite bouteille à mi-hauteur, car le road book précise qu’il y a des stands d’épongeage tous les 5 km, à partir du km 7.5 : je compte plonger ce récipient à la volée dans les bassines disposée sur les tables, pour ensuite pouvoir m’asperger… Ou boire… Quand il faut, il faut.
Une demi-bouteille tiendra toujours plus d’eau qu’une malheureuse éponge. J’ai hésité à mettre du scotch pour ranger les oreilles et être plus aéro, pour faire délirer les copains, mais faut pas trop déconner : y a un marathon qui nous attend !
Juste avant de descendre, je surprends à 2 chambres de la mienne, un mec de 55/60 ans se mettre de la ventoline plein les naseaux : ça me dégoutte.
Sur le coup, j’ai vraiment envie de lui exposé ses 4 vérités. J’ai senti l’adrénaline monter en moi, mais je me suis ravisé. Je lui décerne cependant le Prix Nobel du connard de compet !
Rendez-vous avec les copains pour rejoindre le départ. Notre hôtel Ibis Gare est à un petit kilomètre : royal ! Nous entamons le processus d’échauffement.
Sur place nous retrouvons beaucoup d’amis : les Beaujolais Runners mentionnés plus haut.
Kamel Brahimi, un gars de Chenove que je connais depuis 20 ans, 49 ans et toujours aussi vaillant.
Anne Sophie Vittet, talentueuse coureuse, et son mari Lucas Chaume, athlète de niveau IR2 depuis près de 10 ans (récemment 32’05 au 10 km et 1h10’58 au semi-marathon).
Anthony Madelon de Bourg en Bresse, qui a fait une grosse préparation. Etc…
Nous apercevons des gars qui font des lignes droites pour finaliser leur échauffement à VMA + 4 km/h, alors que nous allons courir à VMA – 4 km/h, ils ont tout compris…
Nous avec notre footing lent, avec de légères oscillations de l’allure, nous nous sentons prêts.
Le but de l’échauffement, c’est d’éveiller tout ce qui est sensoriel, de lubrifier les articulations en produisant du liquide synovial et de vasolidater au niveau des organes cibles.
Du 23/24 km/h avant un marathon ne sert à RIEN ! Sauf peut-être à Kipchoge…
Malgré le fait de ne pas avoir consommé de café, la tension inhérente à l’événement me fait consulter un buisson toutes les 10 min !!
Bien positionné sur le départ, les derniers mots d’encouragements aux copains : Pan ! C’est parti !
Départ donné !
Je me cale sur l’intensité cible. 16 km/h. Base de 2h38’15 environ. Sans me faire d’illusions. J’ai parfaitement conscience que la météo du jour sera très délicate.
Bien évidemment, je suis le seul à partir avec une bouteille découpée… vide.
Mon dossard correspond au 32ème temps d’engagement masculin. Un top 30 final au classement me ravirait.
Km 1 : 3’46 : idéal.
Je déborde des coureurs, qui encadrent Anne Sophie Vittet (qui part avec l’idée légitime de jouer un podium et qui potentiellement vaut 2h45/2h46’ dans de bonnes conditions).
Je vois des coureurs qui regardent leur montre GPS tous les 100 m : Écoutez vos sensations que diable !!
Le bracelet de mon GPS étant over, je cours avec une montre chrono Casio avec memory laps. Et je vais « laper » à chaque panneau. (Bon j’avoue, j’ai quelques TOC).
Pour régler mon allure, ce sera donc les sensations, comme toujours. Les laps dans la montre, c’est pour garder une trace dans mon cahier d’entrainement de mon cheminement.
Km 2 : 7’30, km 3 : 11’11…
Mon intensité de course est linéaire, je soigne les trajectoires en projetant mon regard loin régulièrement, j’utilise les zones où les pavés luisants sont les moins défavorables, j’optimise tout ce que je peux.
J’ai récemment fait 2h41’01, 2h40’00, 2h40’06, si ces petits détails pouvaient me permettre de casser une barrière minute…
C’est incroyablement chiant de rater une barrière minute pour quelques secondes.
Km 5 : 18’44
Toujours parfaitement sur l’intensité cible et ça « match » avec 16 km/h pour le moment, tant mieux !
Tout va bien, même si l’air est doux et fait déjà sortir la flotte du corps. Par contre, c’est un comble, je suis déjà seul ! Personne pour courir avec moi à 16 km/h ! Ça m’emmerde bien !!
Je suis bien loin de ressentir la sensation de fraicheur sur le corps que j’éprouvais il y a 5 ans.
Km 8 : 30’09.
Premier gel. Depuis que j’ai trouvé la « recette » qui me convient au niveau de l’approvisionnement en cours de marathon, je n’y reviens plus.
Ce sera 8, 15, 21, 28, 35 + le joker au 39ème km si besoin. C’est chez moi ce qui prévient le mieux du craquage énergétique et qui endigue le mieux l’arrivée des crampes ou des craquages musculaires.
Km 9, nous quittons la ville.
Le vent est bien là. De face, pour un bon moment. Je continue à m’appliquer sur chaque détail.
Le relâchement, l’intensité cible, les zones d’ombre à privilégier, les zones les moins exposées au vent, les trajectoires : c’est une quête incessante.
Toujours seul. Je reviens, puis dépasse Hamid Jaouane (Entente Oise Athlé, une équipe qui joue une breloque) : pour que lui soit déjà en train de « coincer », c’est que ça va faire mal aujourd’hui !
Ça m’incite à encore plus de méfiance.
Km 10 : 37’32.
Impeccc’. Je remarque que les ravitaillements en eau se font par le biais de petites bouteilles et non de gobelets comme souvent : cooool !!
Les bénévoles font en plus le maximum pour bien nous les présenter pour les saisir.
J’en profite pour glisser que tout le long du parcours, le public a été présent et enthousiaste, c’était vraiment top.
La route continue, toujours seul, toujours linéaire dans l’intensité de mon effort.
Je double de temps en temps un ou deux coureurs, qui ne restent pas dans mes basques.
Km 15 : 56’21 (par tranche de 5 km : 18’44 + 18’49 + 18’48).
Pas d’alerte vessie, pas d’alerte ongle, pas d’alerte ampoule, pas d’alerte musculaire, tout va bien de ce côté-là.
Mais il faut refroidir le corps, c’est ma top priorité. Dès que je peux saisir une bouteille au ravitaillement, j’en bois au moins la moitié, l’autre moitié pour arroser tête, nuque, torse.
2.5 km après, je trempe ma bouteille trafiquée dans les bassines pour en remettre une couche. Tous ceux que je vois quand j’approche des « stands éponge », passent à côté sans rien faire.
Km 16 : 1h00’16
Une belle bosse, surexposée au vent, sur une piste cyclable fatiguée : typiquement le genre de secteur, qui mal négocié, se paye cash tôt ou tard.
Beau essayer de maintenir l’intensité cible, les pulses décollent au-delà du régime souhaitable : Achtung !
Je sais ensuite qu’il y a une cuvette pour se retaper un peu. Je me rappelle très bien du parcours, ça m’apporte un énorme plus dans la gestion de ma course.
J’amortis donc la bosse, et je soigne la relance en haut sur la partie favorable.
Vaut mieux économiser les 5/10 % d’énergie supplémentaires qui auraient fait gagner 0.2 km/h sur un kilomètre difficile, pour les restituer ensuite sur une partie favorable pour gagner 0.5 km/h.
C’est tout bonnement le principe du contre la montre en cyclisme.
Km 17.5, un grand coup de godet dans la cuvette, et hop, un splatch pleine face !
Le secteur qui mène au semi est vachement dur, le vent est vraiment usant, je l’ai en pleine tronche. J’ai ralenti. 19’29 sur la 4ème tranche de 5 km.
Au km 20, changement de stratégie.
Pas planifié du tout, ça s’est fait instinctivement.
Jusque-là, je prenais 1 bouteille ou boire et m’asperger au km 5, 10, 15…, et je gardais ma bouteille trafiquée pour m’asperger sur les stands d’épongeage au km 7.5, 12.5, 17.5…
Mais j’en avais marre de trimbaler cette bouteille vide, qui me servait 100 m tous les 5 km. Je la dépose sous une table du ravito et je chope 2 bouteilles, une dans chaque main.
J’ai reproduis cela tout le reste du marathon, je n’ai vu personne d’autre le faire.
Désormais dans les « stands bassines », je prenais mes lunettes d’une main, et je plongeais l’autre main dans la bassine pour m’en mettre une volée sur la face.
Avant de remettre mes carreaux. Personne d’autre ne l’a fait sous mes yeux également.
Passage au semi-marathon en 1h20’08.
Avec un rapport distance parcourue/sensations satisfaisant. Mais nous n’en avons pas fini avec le vent de face.
Après le semi, il y a une belle descente. Subitement, devant moi, je vois un jeune coureur sortir des grandes herbes sur ma droite et reprendre la course. Bon… Je n’ai pas à me plaindre on dirait !
Km 24, enfin, virage droite et nous amorçons le retour.
Le vent sera désormais globalement portant, mais les cartouches laissées dans le vent de face, et ben elles ne sont plus dans la cartouchière…
Imparablement, vent chaud de dos = sudation accentuée. Ça explose de partout.
Je remonte sur des coureurs à la dérive, je n’ai pas compté, mais je dois gagner environ 1 place par kilomètre.
Km 25 : 1h34’44.
Le jeune espoir qui a déboulé du buisson au 22ème remet le clignotant pour se jeter dans un chemin de tracteur. Je lui lance : « courage mec, fais péter » ! Sur ce, hop ! Encore une place de gagnée !
A AUCUN moment je n’ai entendu une personne indiquer ma place. Mais l’objectif de top 30 doit être réalisé, ou est en passe de l’être. J’aimerai bien.
Au km 26, quand je suis au top, je me dis : reste 1 heure de course. Un coup d’œil à la montre : 1h38’38.
Mais je sais que je ne vais pas être en capacité de tenir du 16.2 km/h sur le final. D’autant que nous abordons le km 27 : une mini bosse, puis un long secteur en chemin carossable mélangeant gravier, terre et herbe.
Un peu plus loin, je reviens sur Anthony Madelon, un athlète plus fort que moi, mais qui est parti sans doute trop vite. Il est en perdition le pauvre.
Je lui glisse un petit mot d’encouragement. Il finira juste sous les 3 heures.
Km 30 : 1h54’11, mon tempo faiblit petit à petit.
Allez hop, mes 2 bouteilles. On boit + on arrose. C’est reparti. Le jeune espoir qui connait une course mouvementée est revenu, puis me dépasse.
C’est le seul qui m’a doublé aujourd’hui.
Km 35 : 2h13’20 : Allez hop, mes 2 bouteilles.
On boit + on arrose. C’est reparti.
Un peu plus loin, au détour d’un virage, je découvre Lucas Chaume. Il est dans le dur. Ça me navre pour lui. Là encore un petit mot d’encouragement et je repars de l’avant.
Je suis toujours seul. Ce marathon aura vraiment été un contre la montre individuel du km 4 au km 42 pour moi.
C’est la première fois que ça se déroule de la sorte.
Km 40 : 2h32’26.
C’est dead pour les – de 2h40’ et c’est tendu pour les moins de 2h41’. Joao, mon équipier, meilleur athlète que moi, qui était loin devant grossit a vue d’œil dans mon champ de vision.
Je reviens ensuite sur Vincent Poczekajlo, record à 2h24’15 sur marathon et athlète hyper complet. Je m’extasiais sur sa fiche fédérale 2 jours avant ce marathon.
Km 41, la longue bosse finale.
Je reviens sur le jeune espoir qui m’avait doublé. Plus haut, je déborde Joao après un petit mot amical.
Je termine dans un état « pas trop lamentable ». 2h40’52 à la montre.
Mon 10ème chrono sur 12 marathons courus, mais je m’en satisfais pleinement.
Les autres résultats de ce championnat de france de Marathon
Joao arrive peu de temps après. Nous rejoignons les Beaujolais Runners. Ils ont réalisé de très bonnes courses (2h30’36, 2h30’52 et 2h36’56) et apparemment, ils seraient champions de France par équipe pour une trentaine de secondes !
Rendez-vous compte ! 32’’ sur 7h38’ cumulées ! 32’’ sur 126.6 km cumulés ! 0.25’’/km !
Devant A 3 Tour, qui place pourtant 2 gars sur les 2 premières marches du podium : Julien Devannes et Sylvain Dode (engagé sur qualif exceptionnelle au dernier moment), en 2h25’37 et 2h27’44.
Une erreur d’aiguillage aurait couté un peu de temps au groupe des leaders de la course, mais les Beaujolais Runners méritent amplement ce titre collectif. Ils honorent le palmarès du championnat de France.
C’est un groupe de potes, soudés, exemplaires, qui partagent bons moments et galères, doutes et espoirs. Un vrai club ou les adhérents vivent ensemble, se soutiennent et avancent dans un cheminement collectif.
A 3 Tour ratisse déjà large au niveau des podiums collectifs et individuels. Ce titre des Beaujolais Runners, c’est une forme de destin. Je suis ravi pour eux.
Le podium scratch est complété par Julien Nison.
Joao termine 22ème en 2h41’35. Sébastien Soupe 69ème en 2h57’51. Ce qui nous amène à la 5ème place au classement par équipe (en 8h20’18).
Comme sur mes projections d’avant course. En découvrant le classement : THE bonne surprise ! Je termine 18ème ! Ce n’est pas laid pour un dossard 32 !
Le poto Kamel Brahimi réalise un bien joli 2h38’22, conforme à ses récents 1h13 au semi et 33’06 au 10 km. Et cerise sur le gâteau : Il est médaillé de bronze chez les Master 1 ! (40-49 ans au moment où j’écris ces lignes).
Il prend date pour les années à venir quand il évoluera dans la catégorie d’âge supérieure.
Lucas Chaume termine en 2h50’34, sa femme (Anne So) en 2h59’43 aux côtés d’Anthony Madelon.
Corinne Herbreteau réalise 2h53’36 (3ème femme) : quand on connait son expérience de la distance (on parle d’une ex-championne de France de marathon !
Avec un potentiel à 2h38/2h40’) on voit tout de suite que ce marathon a été cruel. Romain Carette, routard chevronné, a aussi connu une fin de course difficile, il termine en 2h38’16, loin de sa valeur théorique.
Ils ont dû être nombreux à reprendre la route déçus ou insatisfaits. Dire que j’avais lu 2 jours avant sur le site de la fédé que la météo serait idéale avec 20°C… Un petit cours de physio ?!
Le petit jeune qui a du faire des arrêts physio et qui termine 17’’ derrière moi est champion de France Espoir !! Il a suivi mes encouragements : Il a fait péter ! Ravi pour lui de cette belle récompense, il en a ch….
Sans transition (et oui, cette réplique appartient à un temps, que les moins de 20 ans, …) : Les résultats sont consultables sur le site de la FFA ici : résultats championnats de france de Marathon 2019.
Par tranches de 5 km, cela donne pour moi : 18’44 + 18’49 + 18’48 + 19’29 + 18’54 + 19’27 + 19’09 + 19’07 + 8’25 (2.2 km).
L’an prochain, pour le championnat de France qui se tiendra à Rennes le 25/10, notre groupe pontévalois sera plus volumineux, avec la présence notamment de nos 2 leaders : Sébastien Charnay et Lionel Ribeiro. Vivement ! J’y pense déjà !
Merci à i-run pour le sponsoring fidèle depuis 2013.
Merci à tou(te)s pour vos messages pré/post marathon.
Sébastien LARUE