S’il faut souligner ceci, ce n’est pas de façon anodine : les lieux où vous courez, le type de structure ou la nature du terrain sont autant d’éléments déterminants pour la réalisation et la qualité de votre pratique.
On ne dira jamais assez le luxe que représente le fait de pouvoir partir courir dès le pas de sa porte.
Sans préparation « logistique » et le stress qui est lié, sans temps de transport, courir devient bien plus facile. Gain de temps et relâchement, rien de mieux pour se lancer dans un entraînement.
Quelques fois on ne choisit pas, en fonction du lieu d’habitation ou du lieu de travail, mais ce sont des choses à optimiser quand on est pratiquant.
Repérer des lieux ou circuits à proximité permet de mieux gérer son timing et la séance qui suit.
Les municipalités font plus ou moins d’effort pour entretenir les promenades, les stades, et veiller à la sécurité de tous.
On pense tout d’abord aux coureuses, qui sont contraintes parfois d’éviter des lieux, en apparence faits pour, mais dont les abords ne sont que rarement surveillés et où règnent l’incertitude ou l’insécurité.
Rien de pire… Ne pas hésiter à signaler ces lieux ! Rien de plus insupportable pour elles, leurs familles, et toutes personnes qui souhaiteraient en profiter comme ça a été conçu pour.
Les stades aux pistes (tartan, cendrée) dégradées ne vont pas inciter les gens à pratiquer, les coureurs à s’entraîner sur ces lieux / ces villes, et par la suite à prendre une licence.
Ce sont des coûts mais c’est aussi avec cela que les talents peuvent s’exprimer, briller et par la suite mettre en avant des villes et des clubs.
Sans parler, de façon générale, de personnes qui se trouvent en meilleure santé grâce au sport.
Des pistes usées sont lisses, dures, au grain trop peu fourni, et noircies. Une bien pâle vitrine pour la ville…
Et de piètre qualité pour un coureur qui pourrait facilement se détourner vers d’autres lieux pour également pratiquer d’autres disciplines.
Et puis il y a vos terrains de jeu, vos circuits de campagne, votre situation géographique. Ils détermineront votre pratique, la qualité de celle-ci, et vos performances.
Les marathoniens aiment avoir des portions de route, des promenades où le béton permet d’envoyer et le tracé à peu près plat pour travailler de façon spécifique.
Quelqu’un qui dispose de côtes à proximité pourra les travailler. Essayez de produire des séances de qualité sur des terrains caillouteux, exposés au vent ou sur des pentes…
Il faut donc bien choisir ses lieux de pratique, le plus possible, et s’adapter en fonction.
On garde les sorties en moyenne montagne pour le week-end, et on utilise le stade en semaine qui est plus près de travail.
On pense aussi à s’aérer près du cours d’eau, où c’est plus propice pour l’endurance.
Du bon sens, certes, mais qui permet de classer les choses, varier les terrains pour être complet et ne pas se lasser, et être disponible pour ses séances.
Il faut pouvoir s’organiser sans que cela vous coûte de l’énergie.
Autant d’éléments à indiquer à un coach, qui doit connaître tout votre environnement pour vous accompagner au mieux.
Par Mathieu BERTOS
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