La 3ème édition de l’Épicurienne Trail s’est déroulée ce samedi 21 septembre 2019 à Castelau D’estretefonds, aux alentours de Toulouse.
Un évènement sportif qui rassasie les jambes, …. et l’estomac ! ;))
Partenaire de l’évènement, i-Run a mobilisé ses salariés, qui sont venus nombreux, participer à l’une des épreuves proposées. Parmi eux, Kevin Laporte, au départ du 17km ! Il nous raconte sa course.
« L’Épicurienne Trail est devenu en 3 ans un incontournable ! La course des gourmands qui aiment se faire mal aux pattes.
Cette édition n’a pas dérogé à la règle, des parcours vallonnés, des ravitaillements copieux, une ambiance conviviale, tout ce qu’il me faut à deux semaines de mon objectif de l’année : l’Ironman de Barcelone !
Dans cette dernière ligne droite de préparation, il me fallait porter un dossard, car participer à des courses permet aisément de se faire monter le cardio, tout en étant beaucoup plus ludique qu’un entraînement solitaire. Alors j’avais dans la tête de bien faire, dans l’espoir de me rassurer et c’était l’occasion de prendre le départ avec les copains.
Je me place deuxième ligne car je n’aime pas trop partir au milieu du paquet. Au bout de la première ligne droite, c’est dans le trio de tête que je galope, sacrée surprise !
On boucle le premier kilomètre en 3’50, je me dis qu’il va falloir calmer le jeu si j’envisage de tenir les 17 kilomètres de course. Le leader s’extirpe rapidement et ne sera jamais plus revu. Restant dans les pieds du deuxième, j’attaque le premier mur, tout le monde marche, ça me rassure.
On reprend notre foulée dès que possible et le petit groupe se forme avec deux autres concurrents qui nous rattrapent. À quatre, nous allons attaquer une descente courte mais raide avant de repartir sur un mur, le début du parcours est assez casse-pattes. Le groupe s’étire et je me retrouve 5ème.
Niveau alimentation, même si le concept de la course est d’être gourmand, j’avais plutôt prévu de consommer ma barre de céréales Cliff en 3 : un tiers au kilomètre 5, 10 et 15. Tout cela en buvant régulièrement dans les flasques, stockées dans mon sac Salomon.
En arrivant au kilomètre 5, j’attaque la barre comme convenu, mais je ne sais pour quelle raison, elle m’a secoué le ventre et j’ai du attendre deux kilomètres afin que les abdos se détendent pour faire passer la douleur. Le timing est plutôt bon car les sensations reviennent lorsque j’attaque un superbe single qui serpentait dans la forêt, excellent !
Suite à quoi, je poursuis la course au travers des vignes et des prairies, le sol est super sec, il n’a pas plus depuis des semaines et les S-Lab Ultra 2 font l’affaire dans ces conditions.
Je passe devant le deuxième ravito, en m’excusant auprès des organisateurs de ne pas m’arrêter pour profiter du banquet, mais le 5ème est juste devant moi. D’ailleurs, je vais le doubler dans la difficulté suivante !
Le kilomètre 13 sonne à la montre, je suis 5ème, j’en reviens toujours pas alors j’essaie de conserver le rythme. Je me doute ne pas pouvoir revenir sur le concurrent devant moi, alors je poursuis sur la même foulée, en 4’50 au kilomètre.
Le parcours jusque là inédit commence à me parler, et je reconnais certaines portions. Parfait pour la confiance ! Je descends dans le champs tout cabossé en faisant attention aux chevilles avant d’arriver au croisement menant à un sous-bois que l’on emprunte tous les vendredis avec les collègues !
Parfait, il n’y a plus qu’à gérer jusqu’à la ligne d’arrivée. Je sais que deux belles côtes m’attendent d’ici là. Je me retourne et j’aperçois deux concurrents qui reviennent, faut pas traîner car je veux pas lâcher mon premier TOP 5 en course à pied !
Je franchis la première bosse tout en courant malgré les pourcentages car je sais qu’il est possible de récupérer peu après, avant la montée des escaliers. La descente sur le goudron tape un peu, je prends un gobelet plein d’eau au pied de la dernière difficulté du jour, je finis les mains sur les genoux et j’ai perdu un peu de temps.
Par chance je connais par cœur la dernière descente, elle est compliquée car sinueuse, avec des racines, des escaliers et du dévers, tout ce que j’aime !
J’arrive à les distancer de nouveau, ma Garmin 935 sonne, c’est le dernier kilomètre ! Je sens que je peux pousser un peu pour ne pas qu’ils reviennent, les signaleurs me disent qu’ils ne sont pas loin, j’ose à peine me retourner. C’est au sprint que ça va se finir, à l’arrachée !
J’apprendrais après que ces deux participants étaient sur le format de course 10 kilomètres, nous n’étions donc pas sur le même classement ! Disons que cela m’a permis de finir aussi vite que j’ai commencé, et de voir que j’avais encore des réserves, très rassurant donc !
Je franchis la ligne en 5ème position, une grande première pour moi et même si le niveau n’était pas celui des plus grands trails, cela fait vraiment du bien de faire une course devant.
Mes parents étaient sur la ligne d’arrivée, submergés par l’émotion ! C’était une superbe course qui restera dans nos mémoires ! »
Activité Strava en lien avec la course :
Infos sur la course : ÉPICURIENNE TRAIL
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