En espérant que vous ayez bien pris le temps de faire le plein de bon temps, de soleil et d’énergie… Car la rentrée a sonné, et la chasse aux chronos aussi !
Même si vous êtes des adeptes de trail, c’est le moment idéal pour travailler sa « vitesse » sur une période de l’année. Il en va de même pour les marathoniens.
Les épreuves sur route, mesurées, à label et qualificatives sont au programme du calendrier. Pour les plus rapides, les plus jeunes ou en forme physique pour le faire, les chrono sont à améliorer, ou les « barrières » à franchir !
Tout le monde a des objectifs en tête ….
Faire « moins de », passer la « barrière des » 50′, 40′ 35′ minutes au 10 km par exemple. On remet dans la besace quelques séances de fractionnés, de la piste, du fractionné en côte, et une ou deux courses pour se remettre en route.
Car même quand l’envie revient, on oublie toujours un peu comment la souffrance vient nous saisir en cours d’effort, et qu’on ne peut l’éviter. Il faut se bagarrer, et souvent tout autant sur le plan psychologique que physique.
Sur les longues distances, la souffrance est progressive. Elle s’insinue petit à petit, on a presque le temps de l’apprivoiser, de s’y habituer… Alors que sur les courses rapides, tout effort intense se paye cash ! Comme un vent de face soudain, comme une bonne « tarte » en pleine figure, elle brûle les poumons, resserrent les jambes comme dans un étau.
Le temps d’être enfin prêt à réaliser « votre » performance.
A un moment donné, le jour est arrivé. Le départ de votre 10 km.
On sent de l’électricité dans l’air. On croise les compétiteurs qui se demandent les uns les autres combien ils aimeraient faire. Et on sait qu’à moins d’une minute près, ça peut être la déception. On sent qu’on ne peut pas se louper…
Au départ, on se place dans le peloton, un peu silencieux. On ne veut pas perdre un mètre. En course, on retrouve des sensations. Puis en croyant aller vite, on est un peu hors de l’objectif à l’arrivée. Déçus, mais signe qu’il faut se remettre au travail !
On oublie souvent tous les efforts à fournir pour que le chrono descende. Seule, la tête ne peut pas tout. Il faut du temps pour chasser les secondes ! Alors il faudra retenter, en étant encore mieux entraîné, avant d’aller tenter un palier sur semi, ou plus tard, sur marathon.
Cette période de chasse fin d’été, début d’automne, est intense. L’effervescence fait pousser des ailes. De nouvelles envies se présentent, et d’autres reviennent.
C’est un peu notre printemps à nous, les coureurs. Alors, profitons-en : la chasse aux chronos est ouverte !
Par Mathieu BERTOS / Photo : Running Mag
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