Le retour au calme correspond au petit footing de récupération réalisé à la fin d’une séance de fractionné ou d’une compétition.
Instauré comme une tradition en course à pied, même les fabricants de tapis roulants valident implicitement sa nécessité en incluant des périodes de ralentissement progressif de la vitesse dans chacun de leurs programmes.
Le retour au calme présente plusieurs avantages :
-un retour plus rapide à une lactatémie basale et à une FC de repos,
-une augmentation du kilométrage à l’entraînement,
-on élimine le stress psychologique de la séance ou de la compétition ainsi que tout risque de malaise qui pourrait se produire à l’arrêt brutal d’un effort physique intense.
Quelques précisions tout de même
Si le retour au calme permet d’accélérer quelques processus de récupération, ces derniers s’opèrent tout de même quoi qu’il arrive.
50% de la hausse de la lactatémie basale dû à l’effort a déjà disparu après 15 à 17 min de récupération. Et il faut 1 à 3 h pour revenir quasiment au niveau de lactatémie basale pré-effort.
Le retour au calme est donc possible mais en aucun cas indispensable ; surtout à la fin d’entraînements ou de compétitions de longue durée ayant pour conséquences de générer des micro-déchirures musculaires (les fameuses courbatures), des processus inflammatoires et un épuisement de nos ressources énergétiques.
Pour les autres séances, le retour au calme reste cependant intéressant car il va permettre d’accélérer les processus de récupération.
Mais attention, le retour au calme doit être basé sur de la course très lente, voire très très lente puisque deux études ont identifié que l’intensité idéale se situait autour de 35-40% de VO2Max.
En terme de durée, une dizaine de minutes présenterait le meilleur ratio temps/bénéfices.
Par Jérôme Sordello
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