Si on a créé des chaussures de trail et que les coureurs se penchent vers ces modèles pour leurs épreuves, c’est qu’elles apportent plusieurs éléments pour courir sur terrains accidentés.
Parmi eux : l’accroche, la résistance, la stabilité, la protection…
Protection : comment cela se traduit ?
Une chaussure de trail possède en général une semelle extérieure cramponnée qui est aussi plus épaisse, ou plus dure. Cela permet d’absorber les défauts du sol comme les cailloux comme sur les terrains montagneux ou rocailleux.
La semelle est ainsi plus rigide, et protège. Le mesh est lui aussi renforcé pour vous protéger de ces mêmes éléments et des chocs, ainsi que pour augmenter la durée de vie du produit. Le pare-pierre bloque les ondes de choc et protège vos orteils.
Les avantages
La protection générale permet aux coureurs de passer sur des zones difficiles avec plus d’assurance et de perdre moins de temps. On le sait tous : quand vous êtes en confiance, vous vous lâchez plus.
Dans les descentes, on trouve plus de relâchement, on est donc plus efficace et on se fait moins mal puisqu’on se crispe moins.
La protection augmente la durée de vie du produit. On peut donc faire plus de kilomètres avec, sans que des coutures (ou le mesh) ne se fatiguent.
C’est en général un gage de qualité apprécié des coureurs.
Les inconvénients
Le principal souci, c’est que la protection alourdit la chaussure. On sait que le poids peut être un ennemi à la mobilité, et donc à la réactivité / au dynamisme général.
On peut perdre aussi en flexibilité, notamment avec un mesh au tissu solide et à un bloc semelle qui ne se plie pas.
Tout cela peut prive surtout de sensibilité au niveau du pied : quand il est sur-protégé, les informations venant du sol sont trop atténuées pour que le pied, de façon « intelligente » réagisse avec habileté et réactivité.
On se protège pour y aller plus « franchement », mais on peut perdre en lecture du terrain et en dynamisme.
Du coup, que choisir ?
Là encore, l’expérimentation est à privilégier pour chacun !
Autrement dit, ce n’est pas à la première paire achetée que vous aurez trouvé votre graal. Il faut parfois se tromper, ou alors bien se renseigner. Vérifier le poids de la chaussure, voyez avec quel type de mousse intermédiaire ou de semelle extérieure elle est faite.
Analysez vos besoins quotidiens, et vos besoins occasionnels pour un objectif ou un terrain précis.
Terrain très rocailleux : ça vaut peut être le coup d’enfiler une paire avec protection. Terrain technique (remuant, glissant) : prendre quelque chose de plus léger, plus proche du sol pour mieux « sentir » et réagir.
Ceci n’est qu’un résumé à titre indicatif, mais on sait tous qu’on peut se triturer les méninges au moment d’un objectif ou quand on se pose des questions sur la nature du tracé.
Les recos quand elles sont possibles peuvent vous rassurer et permettent d’établir des « stratégies » matérielles.
N’hésitez pas à demander conseil ! Et rendez-vous sur i-run.fr pour faire votre choix.
Par Mathieu BERTOS
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