L’aventure Marathon de Paris se termine pour nos coureurs du « running élite squad« . 5 chanceux sélectionnés pour courir le marathon, bichonnés comme des athlètes élites ! Une expérience qui leur a été possible de vivre grâce à ASCIS et i-Run.
Après l’évènement, Zahra, Ronald, Sylvain, Nicolas et Aurélio reviennent sur cette belle aventure et nous racontent leur course respective !
Record personnel ou pas ? C’est ce qu’on va découvrir à travers leurs interviews ici ! 😉
L’aventure marathon de PARIS 2019 se termine donc … est-ce une #happyend pour vous ?
Ronald :
« c’était une aventure extraordinaire avec Asics et Irun ! C’est vraiment une expérience à part, tout était top donc on peut dire que c’est une happyend pour moi oui ! »
Sylvain
« Pour ma part c’est une #happyend oui ! Je bats mon record de plus de 7min et je finis même sub 2h50 !! En 2h49’59’’ ! »
Auréliio
« Déjà la fin … après 3 mois de préparation intense, plus d’un millier de kilomètres parcourus, des réveils à 4H du matin pour s’entrainer, des doutes, de la souffrance, de la joie, des rebondissements, des rencontres inoubliables,…. et au final, une course mythique, avec un chrono de 2h34 !! 1min de moins que le temps prévu et 11 min de moins que mon RP sur marathon, donc super heureux ! »
Nicolas
« Pour moi oui bien sûr ! Premier marathon, le découvrir dans la ville où je connais chaque rue et beaucoup de coureurs et un réel plaisir ! »
Zahra
« ==> Super Happyend ! J’ai battu mon record de 15 min ! J’espérais faire moins de 3h10, mais je me sentais tellement bien pendant la course que j’ai tenu un rythme plus élevé pour finir facilement en 3h05 ! Très très contente ! »
Comment avez vous vécu cette édition et comment s’est passée votre course ?
Ronald
« J’ai terminé mon marathon non sans mal, dès le premier semi le rythme de mon record personnel de 2h24 était difficile à tenir, j’ai tout tenté espérant qu’à un moment j’arrive à rester pas trop loin de celui-ci mais je me suis pris le fameux mur du marathon vers le 30eme kilomètre …
et j’ai vécu une fin de marathon compliqué le résultat reste loin de mon objectif mais cela reste quand même une bonne performance avec un chrono en 2h34 à la 78eme place au classement général ! »
Sylvain
« Les conditions climatiques étaient idéales pour moi car je souffre avec la chaleur.
Pour la course j’avoue je n’ai pas écouté totalement le coach ! 😉 et je suis parti en 4’/km en me disant que j’allais essayer de le tenir le plus longtemps possible !
Départ avec les élites un peu rapide mais j’essaye de mettre le frein à main (premier km en 3’45) puis je me cale sur l’allure. Je me sens bien et je me dis n’en fais pas trop quand même, reste raisonnable c’est long un marathon.
Au km 10 toujours dans l’allure, j’ai enclenché le mode métronome 😀 par contre ma douleur chronique au pyramidal commence à me faire souffrir mais j’ai l’habitude de courir avec cette douleur…
passage au km 20 toujours régulier et les encouragements d’amis et de Matthieu et Virginie font plaisir ! Je gère bien les ravitos et je reste régulier. Le marathon me semble passer vite (ce qui est bon signe) et je ne suis pas en souffrance.
Km30 tout va bien toujours régulier en 4’/km, malgré de petites bosses sur le parcours j’essaye de ne pas faire d’efforts inutiles. Km40 toujours réglé sur l’allure et je commence à rêver à un chrono de 2h47??? Mais voilà, juste avant le 41eme km une crampe aux ischios arrive… aïe lol.
Je serre les dents et je traîne la jambe pour ne surtout pas m’arrêter mais je sens qu’à tout moment elle peut m’y obliger.. je freine donc un peu l’allure et je finis au mental en traînant bien la jambe.
L’objectif maintenant est sub 2h50. C’est les derniers mètres et je vois le chrono défiler et se rapprocher des 2h50, j’accélère et je sprinte comme je peux et…. ça passe!!! 2h49’59’’ !!! »
Aurélio
« Voila mon deuxième marathon de Paris qui se termine, toujours aussi beau que la première fois, aussi incroyable, aussi extraordinaire… le marathon de Paris est un moment unique que chaque marathonien se doit de vivre un jour !
J’ai eu la chance de vivre cette édition en ELITE grâce à la team Asics / Irun « Running Elite Squad » , logement à l’hôtel des Elites, départ en première ligne au plus proche des grands champions, un suivi personnalisé, des tenues d’exceptions,…
Un public, des spectateurs, des bénévoles tout le long du parcours, des encouragements,… Je n’ai pas de mots pour décrire l’émotion qui a pu me traverser durant toute la course !
Top départ, un beau soleil sur la capitale, une température proche de zéro, peut de vent, les conditions idéales pour un marathon ! Les premiers kilomètres se passent plutôt bien, sans souffrance, avec un petit groupe de coureur (d’ailleurs, je tiens à souligner l’entraide entre coureurs, merci !).
Puis arriva le Semi marathon, les jambe commencent à s’alourdir, le groupe diminue, … pour arriver sur les quais et l’enchainement des ponts (montées-descentes) cassent pattes.
30eme kilomètre, j’arrive à rester avec mon acolyte de la team : Nicolas ! Ainsi qu’un autre coureur (Nathan), on arrive à sa motiver mutuellement pour petit à petit ne plus rien avoir dans les jambes pour avancer. A ce moment la, le mental prend le dessus…
Finish, nous finissons ensemble avec Nicolas dans la douleur, mais fiers ! »
Nicolas
« Etant parti avec Aurelio, nous étions très attentif l’un à l’autre. Le premier semi est bouclé un peu rapidement 1h16 du coup le deuxième je pioche un peu trop…! »
Zahra
« C’était un week-end magique ! Depuis le dîner et la nuit à l’hôtel avec les élites. Au bus pour aller au départ, j’étais comme une petite fille impressionnée par les champions qui étaient dans le bus !
Le groupe de français faisaient même des blagues :D, et petite anecdote : j’étais assise à côté de la gagnante de la course Burka. Elle est arrivée en retard pour le départ du bus, et l’organisation a dû la chercher parce qu’elle ne s’était pas réveillée apparemment (la meuf no stress ! elle dort paisiblement la veille du marathon).
Elle m’avait dit : »Ben oui, je dors seule dans la chambre, personne ne m’a réveillée ! » MDR. Je lui ai même filée une bouteille d’eau et le plan des ravitaillements ! 😀 😀 😀
Sinon, concernant la course, je me sentais bien dès le début, avec une ambiance de folie au départ avec les élites. Je savais qu’il ne fallait pas m’enflammer mais garder le contrôle et rester régulière sur mon allure comme prévu (au risque de le payer par la suite). Mais, je suis partie avec une allure un peu plus élevée que prévu…
je souhaitais profiter de ces moments et je me disais que de toute façon la première moitié du marathon est plus roulante que la deuxième, je ralentirai plus tard si j’en sens le besoin !
Puis, les kilomètres se sont enchaînés… jusqu’à l’arrivée ! »
Un coup dur pendant ce marathon ? Un moment d’euphorie ?
Ronald
« Le départ c’était juste magique, partir en tête de course sur les plus belles avenues de Paris qui nous sont réservés pour courir c’était vraiment incroyable !
Le 28eme kilomètre m’a mis un sacré coup au moral on commençait à enchaîner une succession de passages en tunnel avec des portion en côte qui, vu mon état à ce moment du parcours, ne m’ont clairement pas aidé ! »
Sylvain
« Le coup dur pendant la course c’est donc cette crampe au 41eme km.
L’euphorie c’est forcément le départ au milieu des élites! Même si j’ai réussi à vite me canaliser et me caler sur l’allure. »
Aurélio
« Moment d’euphorie : le départ ! Pouvoir partir en première ligne, avec cette vue sur les Champs Elysées, cette foule, tous ces spectateurs ! Impressionnant, une vraie bouffée d’adrénaline !
Deuxième moment d’Euphorie : l’arrivée ! Dans la souffrance certes, mais c’est un moment ou on se sent pousser des ailes !
Coup dur : Le fameux mur du marathon ! N’étant pas au mieux dès le départ (il y a des jours avec et des jours sans), j’ai gouté à ce fameux mur au niveau du 36eme kilomètre. Moment de doute, de souffrance, de réflexion, … mais j’ai jamais rien lâché ! J’ai ralenti, mais je me devais de continuer pour arriver à mon résultat ! »
Nicolas
« Euphorie au 25 eme sur la cheering zone de Sully Morland.
Après coup dur dans la cote du boulevard des maréchaux au 34eme je crois … »
Zahra
« J’ai bien profité de l’ambiance. J’ai des amis qui étaient là dès le km5, puis au semi, au km 25, 33, et 36 et 41.
Je me sentais chanceuse d’être accompagnée et portée tout le long de ces 42KM de bonheur! J’étais bien tout le long, aucun moment de difficulté, et j’étais même fraîche à l’arrivée !
Avec le recul, je me dis que je manque d’expérience sur marathon (j’en avais fait que deux avant celui-là), je ne voulais pas prendre de risque, finalement j’aurais peut-être dû ! Mais, ce n’est que partie remise ! »
Comment avez vous trouvé le parcours et l’ambiance à Paris ?
Ronald
« Le parcours de Paris est magnifique mais exigeant musculairement avec de nombreuses succession de côtes et faux plats ! Heureusement que l’on est soutenu par les spectateurs tout au long du parcours! C’est la première fois que je vois autant de monde pour encourager et sur 42km c’est vraiment impressionnant ! »
Sylvain
« Le parcours même s’il n’est pas tout facile facile, c’est un parcours qui me plaît bien et avoir les rues de Paris pour nous avec de telles vues et monuments c’est magique.
Au niveau de l’ambiance c’est dommage que dans certains passages il y a quasiment zéro public mais c’est comme ça. »
Aurélio
« Parcours pas si facile que ça !!! Première partie, plutôt roulante, très agréable jusqu’au semi marathon. Puis l’arrivée sur les quais et l’enchainement des ponts, des petites cotes, dont la fameuse cote du 35eme kilomètre … pas facile !
L’ambiance : Impressionnante !!!!!!!! Je remercie d’ailleurs tous les spectateurs, les bénévoles, les groupes de musique, … »
Nicolas
« Paris l’ambiance est sympa le temps était très agréable. Le parcours est très casse pattes. »
Zahra
« Super ambiance, surtout par certains endroits emblématiques de Paris : Bastille, les quais, Bois de Boulogne… Si, je dois noter un endroit tout de même tristounet : le long tunnel du quai des Tuileries avec ses 861m au KM26, lumière artificielle et manque d’air !
Mais l’ambiance revient de plus belle juste au bout de ce tunnel ! »
Vous avez couru avec les « Asics Métaride ». Vos retours sur le modèle post course ?
Ronald
« J’ai trouvé le concept de la chaussure vraiment original et qui apporte une véritable innovation dans le monde du running.
Une très bonne chaussure sans aucun doute, que je conseillerais au coureurs qui talonne beaucoup et qui souhaitent du confort pour battre leurs record sur des allures rapides supérieures et inférieures à 3h .
Elle resterons à mon avis un peu lourdes et moins appropriées pour chercher un chrono sous les 2h30 où on va sur des allures qui demandent une foulée plus sur l’avant du pied et où on va chercher un peu plus de légèreté mais elle resteront parfaites pour mes futures longue sortie. »
Sylvain
« Concernant la metaride j’en suis très content sur ce test grandeur nature!
Vu mon poids et mes chronos je pense que c’est une chaussures qui me convient car sur la fin de course, lorsque ma foulée se dégrade, cette innovation me permet de continuer à me propulser sur l’avant donc rester dynamique et de m’économiser. Je la valide! 👍.
Et je me dis que ce sera certainement ma chaussure sur Ironman. »
Aurélio
« Yes !!!! j’ai couru avec cette nouvelle paire innovante d’Asics ! Chaussures surprenantes, confort….
Cependant, la paire s’adresse plus précisément aux coureurs « attaque talons » afin de pouvoir profiter pleinement de ces innovations ! Cette paire m’a permis de réaliser un nouveau RP (avec 11 min de moins que mon précédent marathon), donc que demander de mieux ? 🙂 »
Nicolas
« Les nouvelles métaride sont assez rigides et ne sont pas forcément adaptées aux coureurs « médio-pieds », mais elles peuvent convenir à une grande majorité d’autres coureurs ! »
Zahra
« Nous avons eu les Metaride un mois avant l’échéance du marathon de Paris, c’est important d’imprimer son pied pendant les entraînements pour qu’elle soit prête pour le jour J.
Au premier essai, j’étais étonnée par le déroulé du pied et sa semelle intermédiaire, qui propulse vers l’avant et sollicite moins la cheville. La Metaride a aussi un bon équilibre amorti/légerté.
Pour moi une bonne chaussure, c’est une chaussure qui se fait oublier pendant la course, et c’est bien le cas de la Metaride. »
La récup : elle va se gérer comment pour vous ?
Ronald
« Je vais prendre 2 semaine de repos quasiment complet avec peut être quelques footings lents ou du vélo, je reprendrai l’entraînement qu’après cette phase minimum de récupération. »
Sylvain
« La recup ça va être une semaine vraiment tranquille, puis j’ai des triathlons qui vont vite arriver (2 half Ironman en juin et un Ironman en septembre). Donc ça sera principalement du vélo et un peu de natation.
La course à pied je vais freiner un peu tout en continuant d’entretenir cette prepa marathon. Je ferai quelques petites courses et des trails. »
Aurélio
« Niveau récupération, la semaine post marathon, juste 2-3 petits footings « light » de 30min afin de bien récupérer !
Ensuite, beaucoup de repos, et pourquoi pas un petit macdo ? (4 mois sans gras, ca ne peut pas faire de mal de se lâcher un peu :D) »
Nicolas
« La récup : un jour sans rien. Et vélo, natation 2-3 footing en première semaine.
Seconde semaine 4 footings et reprise progressive. Dans 2 semaines je reprends la vitesse en vue du 10kms de Adidas début juin. »
Zahra
« La récupération post marathon est super importante : premier réflexe je pense à bien m’hydrater et m’alimenter pour réparer les fibres musculaires.
Je ne fais pas de sport les 3 jours suivants le marathon, mais je veille à bien marcher tout de même, bien m’étirer et faire un sauna : alterner du chaud et du froid m’aide beaucoup.
Ensuite, pour le reste de la semaine, je fais du vélo et de la piscine, et la semaine suivante, je reprends des footings légers. »
Et quelques mots pour résumer cette aventure #runningélitesquad ?
Ronald
« Une organisation au top et très professionnel de la part d’ASICS et Irun, tout était parfait, on a abordé la course dans les meilleurs conditions.
Nous avons vraiment abordé la course comme les élites et j’ai fait des rencontres exceptionneles au sein de la running élite squad. Une aventure extraordinaire que je n’oublierai pas. Merci à eux! »
Sylvain :
« En quelques mots ça va être compliqué de résumer mais c’était vraiment incroyable!! Encore merci pour cette aventure dans la peau d’un élite avec une team. On y prendrait presque goût 😀.
De super rencontres, des personnes et athlètes formidables que ce soit i-run ou ASICS, top du top!! Encore des souvenirs pleins la tête. MERCI. »
Aurélio
« EXTRAORDINAIRE ! Je ne peux trouver d’autres mots afin de décrire cette expérience …
Un grand merci à toute l’équipe d’ASICS, i-run, les photographes, la FFA, coureurs d’exception …. pour cette aventure qui dépasse toutes les espérances qu’un coureur amateur peut avoir ! »
Nicolas
« L’aventure est extraordinaire, toute l’équipe était derrière nous, pour nous. Un privilège extraordinaire.
Vivre dans les coulisses du haut niveau c’est beau. Je remercie vraiment tous les acteurs de cette expérience hors norme. »
Zahra
« Quelle aventure incroyable, humaine et sportive ! De belles rencontres, et des souvenirs inoubliables. Je n’en reviens toujours pas, du dernier week-end avec les élites 😀
Merci aux équipes ASICS et I-Run pour cette magnifique expérience ! C’est avant tout une expérience humaine et sportive exceptionnelle ! »
BRAVO à tous !! :))
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