Le voilà reparti pour une 4ème Barkley !
Il en faut plus pour lui faire baisser les bras apparemment … malgré sa déception de l’an dernier et les conditions extrêmes de cette course, Rémi Jégard sera de nouveau au départ de la célèbre BARKLEY !
Nous l’avons questionné au sujet de cette prochaine participation.
Quelles sont tes motivations pour repartir sur une nouvelle édition ?
Et bien je suis tout à fait conscient que j’avais dit déjà deux fois que ce serait la dernière fois …
Et puis l’an passé les conditions météos étaient tellement dantesques que tout le monde en a souffert, personne n’a pu réaliser quelque chose de bien et je me suis senti frustré… je ne me voyais pas terminer mon aventure Barkley sur cette note noire…
Même si je sais pertinemment qu’il se peut que ce soit exactement la même chose cette année… malheureusement ! Après il est vrai que j’ai la chance de bien connaître Laz et il est vrai aussi qu’il a toujours privilégier de faire revenir des anciens candidats qui pour lui, ont, sur le papier, un peu plus de chances d’entrée.
Tu vas bientôt avoir le record du nombre de participations non ?
Du point de vue des Français, c’est certain, même si Benoît Laval en a juste une de moins en fait et sera aussi du voyage cette fois encore. Mais au niveau Américain, j’en suis loin.
En effet Laz aime bien redonner des chances à ceux qui l’on déjà tenté et ainsi se forme une sorte de grande famille Barkley. Mais évidemment il laisse aussi une grande partie de nouveaux tickets forcément… C’est sa façon de procéder.
Ainsi j’en connais quelques uns qui sont revenus presque dix fois…!
Avec l’expérience, tu dois aborder la course avec plus de sérénité ? Est ce que ça change ta façon de te préparer ?
Oui c’est indéniable. Je ne vais pas dire cette année que je suis cool, mais quasiment… !
J’y vais avec le beau-fils et un pote à moi. On va en profiter aussi pour vivre le truc à fond et ne pas avoir de regrets. Avec l’âge, je sens que c’est de plus en plus contraignant et éprouvant de bien me préparer. J’essaye tout de même de mettre toutes les chances de mon côté et du coup je fais des grosses semaines.
Je n’y vais pas la fleur au fusil. La Barkley mérite, au minimum, que l’on se fasse mal pour elle. En préparation, j’ai inclu aussi deux ou trois grosses épreuves, j’ai eu la Spine Race en janvier et puis sûrement le Black Mountain Trail en mars… ce sont le genre d’épreuves qui compte !
Quelles sont tes ambitions cette année ?
Je vais faire simple. Finir le premier tour dans les temps.
Ce que j’ai déjà fait quasi à chaque participation mais du coup finir donc ce satané deuxième tour… et donc cette fois, même si je suis hors délai, je vais pas rebrousser chemin mais essayer de la terminer coûte que coûte.
Ensuite tout le reste, ce sera du bonus !
Comment le recrutement s’est-il effectué et connais tu les autres concurrents de l’aventure ?
La sélection se fait toujours de la même manière. Une quinzaine de places sur les quarantes au total sont réservées aux « hors USA ». Cela fait très peu quand même.
Et chacun doit donc envoyer sa petite lettre de motivation à Laz le 1er novembre. Ensuite c’est lui qui tranche. Il fait de longues recherches sur Google tout de même pour savoir qui a fait quoi, qui est qui… mais c’est le seul qui décide de toute façon.
Je connais au moins les autres français qui seront du voyage. Il y a donc de nouveau Benoît Laval, mais aussi Valéry Caussarieu qui avait terminé deux tours l’an passé et qui compte bien réussir la Fun Run, et puis Guillaume Calmettes qui lui habite aux USA depuis quelques années et qui est le niveau au-dessus.
L’an passé pour sa première participation, il avait juste échoué sur trois tours mais donc les conditions météos étaient épiques, cette fois, il ne serait pas étonnant que ce soit le premier Français à la finir cette fameuse Barkley !
Que redoutes-tu le plus sur cette course et qu’est qui pourrait freiner ta réussite ?
Et bien, c’est toujours un peu la même chose. Forcément je commence à bien connaître le parcours ; même si les emplacements des livres changent, je sais à peu près où sont les zones donc ce n’est plus du tout comme les deux premières années où j’y suis allé où je ne savais à peine me situer dans le Frozen Head Park …
Mais bon dès qu’il y a trop de brouillard ou que la pluie s’intensifie, il arrive à un moment où tu n’y vois plus rien du tout et même à la boussole, ça devient compliqué. Donc ça, je le crains toujours forcément.
Ensuite, il y a ces descentes dans les broussailles où tu es obligé d’avancer pour ne pas perdre de vue ceux avec qui tu te trouves mais où ça devient vite dangereux. Un enfer en vérité !
Au niveau équipement, 3 essentiels ?
Cette année, j’ai la chance une nouvelle fois de me faire aider à ce niveau-là par i-Run et de ce fait, je vais pouvoir continuer à être équipé de matériel adidas.
Donc pour la Barkley, il faut une chaussure qui accroche bien mais qui soit quand même confortable car ça dure longtemps, même un seul tour, il faut des vêtements pour le froid car de toute façon en pleine nuit dans les hauteurs, il ne fera jamais chaud donc une bonne veste, genre Goretex, pour lutter contre la pluie et le froid en même temps avec une sous-couche performante, c’est le minimum…
et donc pour conclure, une protection pour les mains, le visage, les mollets… bref tout ce qui est susceptible d’être « déchiqueté » par les ronces ! ah ah !
Merci Rémi !! Nous suivrons ton aventure de près !
Pour suivre Rémi sur la BARKLEY, rdv sur sa page FACEBOOK : RÉMI JEGARD
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