La 9ème édition du Forest Trail 31 s’est déroulée samedi 2 février 2019, dans des conditions quasi similaires à celles de l’an dernier : terrain boueux et glissant à souhait !! Avec ce qu’il était tombé dans la semaine, difficile d’espérer franchir la ligne d’arrivée avec les mollets encore propres …
Comme chaque année, nos ambassadeurs i-Run se sont donnés RDV pour cet évènement nocturne, dont i-Run.fr est partenaire depuis la première édition.
12, 18, 25 ou 42km, le choix des distances ouvre l’épreuve à un large éventail de coureurs, et c’est aussi ce qui fait le succès de l’évènement, au delà de son ambiance conviviale qui plait toujours aux participants !
Maria Semerjian, Mylène Bacon et Nicolas Miquel nous racontent ici, leurs péripéties du Forest Trail !
Maria Semerjian, 4ème féminine sur le 25km
« Je sais bien que si on a choisi le trail ce n’est pas pour avaler les kilomètres sur du joli bitume certes !
Mais il y a des limites à mon sens ! et en 2018, je les avais atteintes ces limites, alors cette année pour retrouver un peu de plaisir sur cette épreuve assez fédératrice de la région, je me suis alignée sur le parcours de 25 km : au moins, le bain de boue et d’eau glacée durerait moins longtemps !
Et effectivement, même si le terrain était ravagé, si on n’a pas échappé aux trempages jusqu’à mi-cuisses et si je n’ai pas eu le temps de grappiller une ou deux places devant (je finis 4e), j’ai passé une très agréable soirée du côté de Lévignac !
2h30 sans gamelle, bien régulière, sans coup de mou, pour boucler les 25 km de cette Nébuleuse. »
Mylène Bacon, première féminine du 18km
« Avec Samir, jeudi, on se motive pour le Forest Trail par une séance au tempo, en se disant : comme de toute façon on ne va pas pouvoir courir vu les conditions dantesques de boue, mieux avoir du jus pour les premiers kilomètres, et après on pataugera comme tout le monde.
Samedi 2 février à l’heure où je me serais bien fait quelques crêpes en tant que bretonne que je suis, mais c’est bien le sac de running qu’il faut préparer.
Arrivée à Lévignac, la motivation reprend sa toute puissance, de voir le 42, le 25km s’élancer j’ai tout de suite envie de me plonger dans cette nuit froide, venteuse et boueuse. 19h20 y’a du monde sur la ligne de départ au son de la batoucada.
Boom c’est parti, je sais qu’il va falloir envoyer sur les 3 premiers kilomètres pour faire le trou; c’est en 8-9ieme position que je me place dans la première montée, puis vont s’enchainer des plaines boueuses, des singles glissants et c’est pas là que je vais faire la diff, alors j’opte pour l’option, on maintient le rythme, pas de prise de risque et si on peut appuyer sur les derniers km de bitume on le fera.
Au fur et à mesure je passe 7ieme, suivie de près par un triathlète que j’ai décidé de ne pas laisser passer. Je le sens revenir alors on repasse en mode route et 3’45mn/km sur les 2 derniers km vont permettre de maintenir la distance.
Va s’enchainé un imbroglio pour faire les podiums, car 2 malins ont décidé de prendre le dossard de leur amie et de passer la ligne en 2ieme et 4ieme position …. mais on arrive à rectifier le tir pour que Mélissa reprenne sa place de 2 et cécile 3.
C’est dans la bonne humeur et l’ambiance chaleureuse que l’on connait aux organisateurs du FOREST que je quitte la Halle de Lévignac un peu avant minuit. A l’inverse de Cendrillon pour retrouver des vêtements propre et une bonne douche. »
Nicolas Miquel, 3ème du 25km
« Forest ! Cours Forest »
Voici un peu le thème de cette journée. Et je savais dès samedi matin que j’étais dans le bon thème, à défaut du bon tempo ! Passer sa journée à fendre du bois dans la campagne tarnaise, le transporter, puis se dire que niveau horaire, tout ça, ça ne passera jamais.
Finalement, sans rentrer dans les détails, je vais réussir à prendre le départ du Forest avec simplement une vingtaine de secondes de retard. Ce qui relève quasiment l’exploit. Il va me falloir 4 bons kilomètres pour revenir sur la tête de course. Ça envoie du bois ! Je serre les dents.
Forcément dans la boue et avec une préparation qui laisse à désirer, mes lacets me font défaut 1 fois, 2 fois. Quand on aime se mettre des bâtons dans les roues (voir des morceaux de bois), on ne compte pas ! L’effet yoyo qui en découle me sera fatal au bout de la 3ème fois … peu de temps après cette superbe séance de thalasso.
A trop vouloir me prendre pour un avion de chasse, le joint de culasse et le crash ne sont pas passés loin. J’étais pourtant persuadé de refaire mon retard dans les passages techniques. Je comptais aussi sur ma connaissance du terrain (8ème fois que je viens dans les parages tout de même) pour pallier à mes petits désagréments ! Mais que nenni !
Je dois me rendre à l’évidence, les 2 gars qui sont encore devant moi ont le bon tempo et ne fléchissent pas. Je n’ai juste pas su être totalement au rendez-vous. J’arrive 3ème en ayant tout donné ou presque avec 2 sacrées flèches à l’avant. Du coup je n’arrive même pas à avoir de regrets car même avec ces petites péripéties j’ai encore passé un super moment, j’ai eu de bonnes sensations, de sacrés moments d’évasion, et je suis arrivé à me rentrer dedans.
Allez, si, j’avoue, 1 seul regret à déclarer. Depuis 2011, je n’aurais toujours pas réussi à aller au Forest en vélo. Mais là je crois que niveau timing, il me faudrait prendre bien plus de marge et avoir un brin de folie supplémentaire. Et quelque chose me dit que je n’en ai pas vraiment besoin. »
BRAVO à tous !!
Les résultats de ce FOREST TRAIL 31 2019 : forest trail résultats 2019
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