Londres, où la route aux étoiles.
Chaque année, le London Marathon (IAAF gold label) propose un plateau élite qu’aucun autre marathon (ou presque) ne peut se payer.
Merci entre autre au sponsor Virgin qui permet d’offrir aux spectateurs un sacré spectacle.
De retour sur la course qu’il a gagné 3 fois (2015 – 2016 – 2018) Eliud Kipchoge sera encore présent, et ambitieux.
Les forces en présence chez les athlètes masculins
Après ses 2h01’39 à Berlin en septembre dernier, époustouflant le monde entier et élu athlète de l’année par l’IAAF, il souhaite revenir à Londres pour gagner et courir vite.
En 2016, il avait couru 2h03’05, record de l’épreuve. Bien sûr, pour le concurrencer, « sir » Mo Farah, le britannique, aura envie de briller sur ses terres, après ses 2h06’21 de l’an dernier et sa belle 3è place.
Progrès en course, puisqu’en fin d’année sur le marathon de Chicago, il a enchaîné avec une victoire et un meilleur chrono porté à 2h05’11. La vitesse et l’expérience de Kipchoge semblent être des preuves solides que le kenyan est bien le meilleur marathon de l’Histoire. Mais, sur marathon, tout peut arriver… malgré qu’avec lui les surprises soient réduites à peau de chagrin.
« J’ai eu une année 2018 mémorable, en gagnant à Londres puis à Berlin et en signant un nouveau record du monde. J’espère que 2019 sera aussi réussie pour moi. […] Je chercherai à battre Mo Farah, c’est un grand champion qui a prouvé à Chicago qu’il pouvait gagner un Marathon Major et je vais goûter à la bataille avec lui et d’autres grands athlètes qui seront à coup sûr au départ« .
Un autre kenyan ambitieux, avec sans doute un goût de revanche : Wilson Kipsang.
L’ancien recordman du monde (2h03’23 à Berlin en 2013) n’a plus gagné ici depuis 2014 (avec sa victoire en 2012), a connu quelques abandons récemment et souhaite retrouver la lumière. « Ce sera une course come-back pour moi. Je suis concentré sur le fait de gagner ». A 37 ans en avril, ce sera une affaire compliquée… mais quelle forme aura-t-il ?
En moins de 2h05, il y aura aussi le kenyan Abraham Kiptum, redoutable et en progrès, et les éthiopiens Geremew, Gebrselassie, Tola, Wasihun, Kitata… et bien d’autres
Plateau Elite Hommes
Eliud Kipchoge (KEN) 2:01:39
Wilson Kipsang (KEN) 2:03:13
Mosinet Geremew (ETH) 2:04:00
Leule Gebrselassie (ETH) 2:04:02
Tamirat Tola (ETH) 2:04:06
Abraham Kiptum (KEN) 2:04:16
Mule Wasihun (ETH) 2:04:37
Tola Shura Kitata (ETH) 2:04:59
Mo Farah (GBR) 2:05:11
Daniel Wanjiru (KEN) 2:05:21
Henryk Szost (POL) 2:07:39
Cameron Levins (CAN) 2:09:25
Dewi Griffiths (GBR) 2:09:49
Michel Butter (NED) 2:09:58
Callum Hawkins (GBR) 2:10:17
Bashir Abdi (BEL) 2:10:46
Ihor Olefirenko (UKR) 2:12:04
Yassine Rachik (ITA) 2:12:09
Yohei Suzuki (JPN) 2:12:18
Tsegai Tewelde (GBR) 2:12:23
Chris Derrick (USA) 2:12:50
Jonathan Mellor (GBR) 2:12:57
Iraitz Arrospide (ESP) 2:13:23
Derlis Ayala (PAR) 2:13:41
Robbie Simpson (GBR) 2:14:04
Joshua Griffiths (GBR) 2:14:49
Mick Clohisey (IRL) 2:14:55
Andy Davies (GBR) 2:15:11
Thomas De Bock (BEL) 2:15:19
Matt Sharp (GBR) 2:16:02
Dennis Laerte (BEL) 2:16:29
Brett Robinson (AUS) debut
Jack Rayner (AUS) debut
Andy Vernon (GBR) debut
Jack Martin (GBR) debut
Nitender Singh Rawat (IND) debut
Mikael Ekvall (SWE) debut
Chez les féminines, un plateau également exceptionnel !
En chef de file, Mary Keitany, qui a gagné 3 fois à Londres (2011 – 2012 – 2017).
Avec un record à 2h17’01 en 2017, en partant sur des allures folles, et une victoire à New York en novembre dernier, elle semble encore pouvoir jouer la première place, malgré ses 37 ans.
Pour tenter de la battre, ou plutôt de conserver son titre de 2018 en 2h18’31, Vivian Cheruiyot sera une concurrente solide. La championne olympique du 5000 m cherchera à prouver, donc à gagner.
Gwladys Cherono, vainqueur au dernier marathon de Berlin en 2h18’11, fait bien sûr partie de ces prétendantes, avec également la grande Tirunesh Dibaba (3 fois championne olympique 5000 et 10 000 m, record à 2h17’56), Brigid Kosgei qui était vainqueur à Chicago en octobre dernier en 2h18’35, ou encore Roza Dereje avec un meilleur temps de 2h19’17.
Un plateau féminin encore plus beau, avec des athlètes en progrès et quelques unes expérimentées… Ça devrait courir vite !
Plateau Elite Femmes
Mary Keitany (KEN) 2:17:01
Tirunesh Dibaba (ETH) 2:17:56
Gladys Cherono (KEN) 2:18:11
Vivian Cheruiyot (KEN) 2:18:31
Brigid Kosgei (KEN) 2:18:35
Roza Dereje (ETH) 2:19:17
Birhane Dibaba (ETH) 2:19:51
Haftamnesh Tesfay (ETH) 2:20:13
Tadelech Bekele (ETH) 2:21:40
Linet Masai (KEN) 2:23:46
Sinead Diver (AUS) 2:25:19
Carla Salome Rocha (POR) 2:25:27
Molly Huddle (USA) 2:26:44
Sonia Samuels (GBR) 2:28:04
Martina Strahl (SUI) 2:28:07
Allie Kieffer (USA) 2:28:12
Lilia Fisikovici (MDA) 2:28:26
Charlotte Purdue (GBR) 2:29:23
Lily Partridge (GBR) 2:29:24
Tracey Barlow (GBR) 2:30:42
Ruth Van Der Meijden (NED) 2:31:15
Maude Mathys (SUI) 2:31:17
Tish Jones (GBR) 2:33:56
Carmen Martinez (PAR) 2:35:17
Natasha Cockram (GBR) 2:35:47
Brittany Charboneau (USA) 2:36:34
Hayley Carruthers (GBR) 2:36:48
Laura Graham (GBR) 2:37:05
Emily Sisson (USA) debut
Emma Mitchell (IRL) debut
Texte : Mathieu BERTOS / Photo : Virgin London Marathon Website
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