Anaïs ARAGON, athlète ambassadrice i-Run et spécialisée dans les courses à obstacles, se lance dans la préparation de son premier marathon !
Pour découvrir la distance, elle a choisi l’un des mythiques : PARIS.
Avant le jour J, Anaïs souhaite partager avec nous l’ensemble de sa préparation.
Ici, elle nous parle de comment elle a orienté son choix de chaussures.
« J’ai décidé que le dimanche 14 avril 2019, je vivrais mon premier marathon. Je ne sais pas du tout quel plaisir va me procurer cette aventure mais une chose est sûre : j’ai souhaité m’entourer des meilleurs pour qu’elle soit exceptionnelle.
Parce que faire un marathon représente bien plus que courir sur du béton, j’ai décidé de partager TOUT ce qui aura un rapport de près ou de loin à celui-ci : préparation physique, mentale, nutrition, états émotionnels…
En vous immergeant ainsi j’aime à penser que vous ferez vos premières foulées accompagnées, vous aussi, des meilleurs conseils. »
Dans cet article il est donc question de comment choisir sa paire de running ?
Tout d’abord avant de faire votre choix, il sera important de faire analyser votre foulée, chez un podologue par exemple, afin qu’il puisse vous indiquer vers quel type de chaussure vous diriger.
En effet, selon votre morphologie, vos appuis, votre objectif (fréquence de vos sorties, 10 km, trail, marathon, ultra..) ou même vos blessures, certains types de chaussures seront mieux adaptés que d’autres.
Ensuite, retenez que le conseiller en magasin, n’est pas un podologue. Il saura à même de vous indiquer quelles paires de chaussures correspondent aux indications de votre podologue et saura vous aider à faire votre choix vis à vis du ressenti du moment et quelques critères de base.
Pour cela une multitude de questions vous sera posée afin de cerner au mieux vos besoins. Mais gardez en tête que vous restez les mieux placés (en prenant en compte les avis des professionnels), pour trouver chaussure à votre pied.
Aussi, l’expérience de la course, des distances et du terrain est un réel plus pour faire le bon choix.
J’ai donc jouer mon rôle de petit reporter et voici ce que j’ai retenu de cette expérience.
Comment se déroule votre rencontre avec un conseiller chez i-run ?
Phase 1 : Cerner VOTRE profil
En effet, la rencontre commence par une multitude de questions qui permettent à votre conseiller de cerner qui vous êtes, ou plus précisément quel style de coureur vous êtes.
Du style : “Êtes-vous allez voir un podologue en amont ? “, “votre fréquence de sorties?”, “un objectif à atteindre ?”, “quel type de chaussure vous utilisez habituellement” ? …
Phase 2 : Les essayages
Soit vous savez déjà quelle type de chaussures vous devez porter et ça va assez vite; soit vous êtes comme moi et vous n’en avez aucune idée. Dans ce cas c’est la totale !
Différentes marques, différents drops, différents styles (oui parce que faut pas croire que le runner est toujours OUT niveau mode lol).
→ Essayer les DEUX pieds (ça parait bête, mais si votre conseiller s’arrête à l’essayage d’un pied, partez en courant même en chaussettes)
→ Vérification de la taille 1 cm – 1,5 cm de marge entre votre orteil le plus long et le bout de la chaussure.
→ Vérification qu’il n’y ait pas de pression gênante sur le pied.
→ Test avec quelques foulées dans les rayons (vous savez, le moment où vous faites des foulées hyper gracieuses mais pas du tout représentatives de votre VRAIE foulée lol)
Déjà à partir de là, il y a eu élimination de quelques paires. OUF !
Phase 3 : Le TEST sur le tapis
Je vous conseille donc de prévoir une tenue de sport parce que si vous croyez que choisir une paire de running se fait sans effort chez i-Run et bien vous avez tort !
Ce qui est cool c’est que vous pouvez rester le temps que vous souhaitez sur le tapis histoire d’être bien convaincu par votre choix !
Vos QUESTIONS en RÉPONSES !
Voici les infos récoltées lors de l’interview de Maxime TALLIANO, conseiller chez I-RUN avec vos questions :
Minimaliste* ou Maximaliste* ? Grand drop* ou petit drop ?
“Une paire minimaliste (un drop entre 0 et 6 mm) va permettre d’avoir une foulée plus naturelle ce qui est censé réduire le risque de blessure. Ceci dit, avoir une foulée naturelle avec des chaussures minimalistes demande beaucoup d’entraînement et de patience (entre 6 mois à plus de 2 ans pour certains).
En effet, il faut accepter ce délai de transition au risque sinon de se blesser (contrairement à l’objectif initial). En effet, nos muscles et articulations ont pour habitude généralement de fonctionner depuis notre plus jeune âge avec une paire classique (un drop entre 8 et 12 mm), il faut donc, si on souhaite s’aventurer vers une paire minimaliste, y aller progressivement dans le choix de sa chaussure.
Ne pas passer directement d’une paire maximaliste à ultra minimaliste !”
Lors d’un syndrôme des “essuie-glaces” (tendinite sur l’extérieur du genou), existe-il un type de chaussure à choisir en particulier ?
“Éventuellement un Drop plus bas, mais sinon pas de chaussures spécifiques.
C’est surtout du repos, du K-taping*, de la thérapie manuelle, du massage et beaucoup d’hydratation”.
Faut-il choisir toujours une pointure en plus pour le running ?
“Il faut effectivement choisir une paire avec un peu plus de large que d’habitude mais ne pas prendre trop grand pour éviter les échauffements.
En réalité, il faut vérifier qu’il y ait entre 1- 1,5 cm (soit un pouce) de marge entre le plus grand orteil de votre pied (qui n’est pas forcément le gros orteil !)”.
Une astuce pour éviter les ampoules ?
“Je vous conseille tout d’abord de vous munir de chaussettes adéquates (avec quelques renforcements situés à des endroits stratégiques).
Ensuite, il y a les crèmes anti-frottements qui marchent très bien (moi j’utilise la marque SIDAS par exemple). Et enfin des chaussures à sa pointure, adaptées au running et un chausson adapté à la forme du pied !”
A qui sont destinés les manchons de compression* ?
“Pour tout le monde et particulièrement pour les coureurs qui ont tendance à avoir des crampes ou qui enchaînent les échéances. De préférence sur des sorties longues (20 km) ou lors de recherche de perf sur une petite distance durant laquelle les muscles sont mis de manière intense à contribution.
Attention : il existe des manchons à l’effort et pour la récupération. Bien se renseigner à l’achat.”
À quelle fréquence changer de paire de running ?
“Pour une paire destinée à des sorties longues : entre 800 et 1000 km. Pour ceux qui ne quantifient pas le nombre de kilomètres ou ne possèdent pas de montre, sur une base moyenne de 2 à 3 sorties par semaine, garder en tête 1 fois par an.
Pour une paire destinée plus sur du fractionné : 500 à 800 km soit 2 fois par an (sortie 1 fois par semaine), car l’usure est plus rapide due aux frottements plus récurrents et violents ainsi qu’un drop plus bas.”
Est ce que le poids du corps a une répercussion dans le choix de sa paire ?
“Oui, par rapport à la structure de la chaussure et à l’amorti.
Une femme pesant plus de 65 kg ou un homme pesant plus de 75 kg (oui, la version “lourde” en running est sans pitié) aura besoin d’une chaussure robuste (bon maintien, coutures et tissu solides..) avec un bon amorti pour soulager les articulations.
Alors qu’une personne “légère” pourra se diriger vers à peu près ce qu’elle veut.”
Quelle est la différence entre une paire de running, trail et fitness ?
“La paire de running (route) : plus légère, plus d’amorti, et une semelle plus lisse.
La paire de trail : plus lourde, plus raide pour une meilleure stabilité, des crampons sous la semelle pour une meilleure accroche sur toutes les surfaces.
La paire de fitness: La plus souple, la plus légère, peu d’amorti pour assumer les changements de direction rapide et les prises d’appuis.”
Existe-il LA paire parfaite ?
“Non. Il existe une paire adaptée à chaque personne : à ses objectifs, sa morphologie, ses goûts et sa foulée !”
Le Petit Dico du coureur
- Le drop : différence de hauteur entre l’avant du pied et le talon, de 0 à 13 – 14 mm.
- Basket Minimaliste / Maximaliste : Une paire minimaliste va se rapprocher au plus près de votre pied du talon aux orteils (un drop entre 0 et 6 mm). Une paire maximaliste au contraire aura un drop plus élevé (entre 8 et 13mm) c’est à dire beaucoup d’amorti.
- Manchon de compression : facilite le retour veineux, fait voyager le sang plus facilement vers le haut du corps, comme une assistance cardiaque. Ce qui a pour effet de : retarder la fatigue musculaire, retarder ou limiter l’effet de crampes, avoir une meilleure récupération (élimination des déchets plus rapide).
- Le K-taping : https://www.u-run.fr/15186-le-k-taping-cest-quoi
Un grand merci à Maxime TALLIANO d’avoir pris le temps pour que je puisse choisir MA paire de chaussures et de répondre à toutes nos questions.
Si vous avez d’autres questions, d’autres techniques rdv en magasin !
Et sinon RDV chez i-Run.fr pour faire le bon choix ! 😉
Par Anais ARAGON – Athlète ambassadrice
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