Il existe autant de paires de chaussures différentes, que de pieds et de sensibilités… Il n’y a pas forcément de règles !
Et comme souvent, il faut tester plusieurs paires pour trouver la bonne… quand le modèle n’évolue pas et peut alors ne plus vous convenir.
Bref ! On va tout de même vous expliquer les avantages ou inconvénients d’un modèle large ou d’un autre très ajusté !
Sur distance courte, plus engagée, plus nerveuse et avec des vitesses plus élevées, les chaussures ajustées au pied tiennent au pied malgré les sollicitations les plus violentes.
L’impression de faire corps avec le pied la rend plus « maniable », on se sent aussi plus précis (en trail) sur les terrains techniques.
Le premier inconvénient d’un modèle ajusté : les frottements.
Un modèle trop serré, quand il plie pour s’adapter à la pente, à la foulée ou aux défauts du terrains, peut frotter contre la peau.
Outre la possibilité de se faire des ampoules, c’est surtout l’inconfort puis ensuite la modification de l’appui qui peut engendrer des tensions et des déséquilibres.
Bref, attention à la blessure !
Le second inconvénient est celui de ne pouvoir développer son pied / son appui correctement.
Quand le pied s’étale suffisamment, l’appui est efficace, précis, et l’information envoyée est plus nette : on développe plus de sensations sur les parties techniques et plus de puissance !
Si la chaussure est serrée, tout cela est perturbé. Il faut au moins que le mesh ne soit pas trop renforcé et rigide, car le produit perdrait en plus en souplesse et accentue les frottements.
L’avantage d’un modèle large
Les produits plus larges s’envisagent souvent sur les distances plus longues (trail, marathon) car avec les multiples chocs et la durée, le pied s’étale un peu (arche plantaire et muscles qui faiblissent) et gonfle légèrement.
Il semblerait que la stabilité soit meilleure avec une plus grande surface d’appui sous le pied grâce à la semelle. Et comme c’est suffisamment large, le pied s’étale correctement, les orteils sont libres de mouvement.
Les limites, c’est un pied qui n’est pas tenu.
Le minimum serait d’avoir un coup de pied bien « entouré », quitte à laisser de l’espace à l’avant du pied (toebox). Si le pied bouge, il peut là aussi y avoir des soucis de frottement.
Un produit vraiment trop large est plus difficile à emmener sur les terrains très techniques et remuants en trail, car on est moins précis pour guider l’appui.
Si la chaussure ne suit pas bien le pied, il peut y avoir de l’inconfort, un manque de dynamisme et des mauvaises sensations.
Le juste milieu ?
Comme on le disait juste avant, un produit qui tient bien sur le coup de pied, ainsi que sur la partie autour du talon (sans gêner le mouvement), et une toe-box plutôt large pour permettre au pied d’avoir une bonne pose et un bon déroulé.
Mais la paire parfaite n’existe pas et il faut trouver un compromis, avec les préférences propres à chacun.
Et encore essayer, essayer… avec le temps et les kilomètres !
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Par : Mathieu BERTOS
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