L’idée est née de la volonté d’un projet commun entre i-Run.fr et GORE-TEX. Une aventure sportive, qui permettra à des « heureux élus » de vivre un rêve, et à une communauté de le vivre également à distance, par le biais des réseaux sociaux notamment.
Le GR20 était le défi sportif idéal comme support de ce projet ! Un terrain exigeant, planté au milieu d’un décor somptueux.
Mais pour réussir ce défi ambitieux, on sait tous qu’il faut déjà une condition physique solide, ainsi qu’une certaine expérience en montagne.
Parmi les 400 candidatures reçues pour faire partie de ce beau projet, la sélection n’a pas été simple, croyez-moi ….
L’équipe sélectionnée pour le projet « i-run GR20 expérience »
Après de longues heures d’épluchage de candidatures, ce sont finalement les dossiers de Louise, Agathe, Mathieu et Guillaume, qui ont été retenus. Les 4 heureux élus ont été contactés, puis nous les avons présentés (présentation des gagnants).
Tous expérimentés en trail-running, avec plusieurs courses en montagne à leur actif, mais voilà, le GR20, c’est encore autre chose. On les sent super contents et motivés pour se préparer correctement, c’est top !!
Pour compléter cette équipe, i-Run et Gore-Tex ont choisi d’emmener des « ambassadeurs » : Guillaume Peretti, le local et détenteur de l’ancien record du GR20 (maintenant détenu par François D’Haene), Yoann Stuck, ambassadeur GORE-TEX et moi-même.
Enfin, pour encadrer tout ça et assurer notre sécurité : un guide expérimenté et qui connaît les sentiers du GR20 sur le bout de doigts, Brice Sarti. Accessoirement, il a aussi porté la trousse à pharmacie pour soigner nos bobos, même à 2000m d’altitude !
Sachant que nous avions aussi la chance d’être assistés par Caroline de chez Gore, qui assurait le transfert de nos valises d’un jour à l’autre ! Une aide précieuse qui évite de porter 10kg chacun sur le dos …
Après plusieurs jours à échanger sur l’aventure avant le jour J, nous avions hâte de tous nous retrouver en terres Corses ce lundi 24 septembre !
Jour J : arrivée en Corse, puis direction le refuge de Calenzana !
Je retrouve Emmanuel Vidal, directeur d’i-Run, qui prévoit de nous accompagner sur le début de l’aventure, puis Guillaume, à l’aéroport de Toulouse Blagnac lundi matin. On prend le même vol, avec une correspondance à Paris, où nous récupérerons Mathieu. Bastia, en point de chute;
Caro nous attend avec Nicolas, le guide qui devait nous accompagner au départ, mais qui a finalement dû renoncer pour obligations professionnelles. Premier déjeuner en groupe, les questions au guide fusent …. ! Et l’excitation monte gentiment. Les prévisions météos sont bonnes cette semaine, je crois qu’on a de la chance !
Un passage par Calvi pour faire un peu de tourisme, avant de se diriger vers le refuge du départ du GR20, à Calenzana. Nous y retrouvons Guillaume, avec Brice, puis Yoann, et Agathe nous rejoignent plus tard. Louise a raté son avion, la pauvre … elle doit prendre le suivant qui la fera arriver vers 23h30.
Préparation des sacs, débrief avec le guide au dîner, l’ambiance est au beau fixe ! J’avoue ne pas être sereine du tout avec mes ampoules sous les pieds, mais j’attends de voir comment va passer cette première journée avant d’envisager une option B … !
Le réveil est fixé à 5h20, pour un décollage vers 6h. C’est grasse mat pour le premier jour, merci guide !! ahah !! ;))
Jour J+1 : CALENZANA – HAUT ASCU / 25,5KM- 3100m D+
La nuit a été courte, pour ceux qui ont réussi à dormir …. perso, je n’ai quasiment pas fermé l’œil de la nuit ! On se jette dans nos shorts et baskets, puis direction le petit dej collectif, préparé soigneusement par Caro et Brice. On fait vite et léger, on se rattrapera sur la route avec nos barres de céréales !
Caro récupère nos valises (c’est déjà le gros bordel à l’intérieur de la mienne !), on fait la photo de groupe du départ, et c’est parti pour cette première étape, qui démarre donc de nuit, frontale sur la tête. Une première longue ascension, à la pente douce, nous met tranquillement dans le bain. Les premiers panoramas s’offrent à nous dès le lever du soleil. La magie Corse opère de suite !! :))
On enchaîne sur une portion, certes caillouteuse, mais plus roulante. Du coup, comme il paraît qu’on a pris du retard, Guillaume Peretti teste nos aptitudes de course sur terrain technique … on passe en mode course et bim première gamelle pour moi ! Le genou qui cogne, première frayeur, rien de très grave, j’en ai connu d’autres ! ;))
On repart, et bim, deuxième gamelle ! Sauf que celle-là, elle aurait pu être bien plus grave …. je ne sais pas comment je m’y suis prise, mais je me suis retrouvée la tête dans le vide entre deux rochers ! Bon, je crois que Guillaume commence à se demander si on a bien fait de m’emmener … Quelle maladroite je fais ! Ok, j’ai compris, j’essaye de me concentrer.
Retour sur terrain très technique, avec des cailloux à enjamber, des montées dos courbé, des descentes accroupis sur les mains …. bref, les kilomètres ne défilent pas bien vite, et la pause au refuge « d’Ortu Di u Piobbu » pour se requinquer avec une bonne omelette au fromage, fait plaisir à tout le monde !
Le ventre est un peu lourd à la reprise, mais les batteries sont rechargées pour enchaîner sur les deux prochaines grosses difficultés : une longue et raide ascension de 750D+, suivie d’une terrible et interminable descente vers notre camp de base du soir : ASCO.
Nuit en hôtel pour ce soir, un bon restau pour refaire le plein, c’est grand luxe !
TEMPS DE COURSE : 8H40
RÉSUMÉ DE LA JOURNÉE : 3 étapes en une, des portions très techniques, globalement une partie alpine, sauvage, mais sublime !
JOUR J+2 : HAUT ASCU – COL DE VERGHJU / 23KM – 2100MD+
Encore une grasse mat, avec un petit déjeuner à 6h ! On a dormi à 1500m d’altitude, donc autant dire qu’il ne fait pas chaud chaud dehors alors que le soleil n’est pas encore levé.
On connaît la première difficulté du jour à avaler, puisque Brice et Guillaume nous l’ont fièrement présentée hier soir avant la fin de la première étape : une longue ascension de plus de 1200mD+ (en à peine 5km !), qui nous fera passer par la Pointe des Éboulis, non loin du Monté Cinto, à environ 2600m d’altitude.
Plus de 2h10 pour arriver là haut, mais le panorama en valait la peine !! Magique !
Surprise …. s’en suit une autre interminable redescente, qui nous fait revenir à 1300m. Pas courante du tout non ! Encore très technique ! Très variée en terme de paysages traversés, mais vraiment très cassante musculairement. Passage au refuge de Tighjettu.
De retour sur un terrain plus forestier, nous pouvons reprendre un mode course plus rythmé sur quelques kilomètres, avant de renquiller sur une nouvelle ascension bien raide ! On reprend 600mD+ en 2km … autant dire que l’allure n’est pas hyper soutenue ! La récompense : une vue imprenable sur le lac du Cinto.
Quelques mètres plus loin, c’est l’heure de la pause fromage/charcuterie/pasta, au refuge de Ciottulu di i Mori ! Manu nous y retrouve pour partager ce moment avec nous. Chouette ! Un super moment passé tous ensemble, perchés au milieu de nul part !
Forcément, le ventre plein de pastas bolognaises, c’est pas l’idéal. Pourtant, on repart en courant sur une portion de 4/5 kilomètres en faux plats descendants. C’est vrai qu’on profite de ces parties plus roulantes qui nous permettent d’allonger un peu la foulée. Elles sont tellement rares sur ce GR20 !! :))
Pause cryo au bord d’une « rivière piscine » avant de poursuivre la descente vers le prochain refuge où nous passerons la nuit. Dans 5/6km encore, qui nous ont parus bien longs … !
Encore une nuit à la fraîche à 1500m d’altitude, où nous partagerons un grand dortoir ! Convivial, mais pas des plus reposants, quand on découvre les ronfleurs de l’équipe … ! ;)))
TEMPS DE COURSE : 7H10
RÉSUMÉ DE LA JOURNÉE : 2,5 étapes en une, une longue ascension très alpine, suivi d’une longue descente, puis une fin d’étape plus courante.
JOUR J+3 : COL DE VERGHJU – VIZZAVONA / 41KM – 2650MD+
Réveil trompette à 4h40, pour un départ espéré à 5h30. Les cernes commencent à apparaître, et les petits déjeuners collectifs sont de plus en plus silencieux ! lol
L’autorité du guide porte ses fruits, on prend la route, frontales sur la tête, dans le timing escompté ! On entame aujourd’hui l’étape la plus longue et la plus difficile. Il va falloir gérer !
Environ 4km à la frontale en forêt, que l’on fait en courant, avant de remonter tranquillement sur le plateau du Camputile. Une ascension qui nous mène sur des jolis crêtes venteuses.
Le jour se lève, on savoure …. (environ 500mD+ en 4km), puis la redescente magique vers le fabuleux Lac Nico ! CA-NON !! On profite un petit moment ici, puis s’enchaîne une petite portion courante jusqu’au refuge de Manganu. Pause café bien mérité.
Je fais l’erreur de m’approcher du bord du lac avec Guillaume, et je me retrouve avec les pieds mouillés dès le début de la matinée. Grosse boulette ! Très mauvais pour mes ampoules, qui me feront ensuite souffrir jusqu’à la fin de la journée …. du coup, la longue ascension qui suit bien caillouteuse est un vrai calvaire pour mes pieds, et je dois embêter Brice pour une petite intervention médicale à plus de 2200m d’altitude.
Environ 800mD+ pour 4km, la vue au sommet est encore une fois, imprenable !! On hésite à strapper mes pieds pour protéger mes ampoules lors de la descente, mais j’ai peur que le strap ne tienne pas et que ça soit pire … je change juste de chaussettes (merci Mat !!) et avec des sèches, ça devrait déjà être mieux. J’espère !!
On repart en descente pour s’éloigner ensuite sur des jolis passages en crêtes, et évoluer ainsi, sur 6/7km au dessus de 2000m d’altitude. Heureusement que la météo est avec nous ! Pas un seule nuage à l’horizon, on crame ! C’est super engagé par moment, il faut éviter de regarder en bas … pause charcut/fromage au refuge de l’Onda.
On se s’attarde pas, il reste quand même 15/16km … et un joli col à passer : la Pointe Muratello, qui culmine à presque 2200M. Tout le monde en a plein les pattes, mais il reste une très longue descente jusqu’à notre prochain point de chute. Qu’elle était longue aussi celle ci !! Les articulations commencent à couiner, et les genoux à rouiller …. on la descend sans se presser.
Quasiment 1000mD- en 5km. Je peux vous dire que la douche à Vizzavona s’est faite désirer !! ;)) Mais nous sommes accueillis dans un super endroit, avec des lits confortables, des douches chaudes, et un délicieux repas qui nous a permis de refaire le plein d’énergie. Physiquement et moralement, nous sommes refaits !
Bon ok, manque encore quelques heures de sommeil …. mais bon, on dormira semaine prochaine hein !
TEMPS DE COURSE : 10H50
RÉSUME DE LA JOURNÉE : 3,5 étapes en une. Longue journée, exigeante, mais la plus belle de toutes, avec de nombreux passages au dessus de 1800/2000, des longues ascensions et descentes bien cassantes, et un kilométrage conséquent.
JOUR J+4 : VIZZAVONA – REFUGE D’USCIOLU / 43KM – 2700MD+
Même combat que les jours précédents, avec un départ programmé à 5h30. Réveil 4H45 pour un petit déjeuner dans la foulée. Cette fois, nos valises ne suivront pas, nous avons donc préparé un « baluchon » avec des affaires de rechange pour le soir, et des affaires de course pour la journée du lendemain.
Le refuge n’étant pas accessible, ce sont des mules qui auront la lourde tâche de nous monter ces quelques « essentiels ». Et puis tout ça, ça sent la douche froide aussi … mais pour le moment, on s’élance sur la première partie du parcours de cette 4ème journée, avec comme cadeau, un magnifique lever du soleil dans la forêt de Vizzavona. Pouaaaaah magiiiiique !
Après une première grimpette de nuit (500DM pour 3,5km environ), on évolue sur un sentier vallonné mais bien courant en forêt. L’occasion pour tous de se faire plaisir en courant sur une belle portion de 6/7km. Je me régale ici, ça me fait penser aux Causses. Pause café aux bergeries de Capanelle, où nous sommes accueillis comme des rois ! Merci aux hôtes des lieux ! :))
Encore du roulant derrière, avec quelques bons talus quand même (autant en descente qu’en montée), avant de se reprendre de la caillasse en montée : 600D+ en 4km environ. Puis au sommet, la pause fromage/charcut qui fait plaisir, au refuge du Col de Verde. Le soleil ne nous quitte pas … ! Chanceux que nous sommes !
La suite du menu est largement moins évident que le début de cette journée. Mais on tient le coup en composant avec les petits bobos/petites douleurs qui nous suivent … et s’accumulent ! Quoi que, on se fait la remarque : les jambes sont presque plus fraîches maintenant qu’hier ! ;)) Bon, une chose est sûre, la bonne ambiance n’a pas faibli, et ça, c’est la base !
Une longue descente, suivi d’une longue montée (original non ??? ;)))), puis c’est le dernier effort pour rejoindre le refuge d’Usciolu, perché ç 1800m, où nous nous poserons pour la nuit.
On nous avait prévenu. Des douches froides, une nuit en tente 2 secondes, pas de réseau, rien pour recharger les appareils électroniques … des conditions sommaires, déconnectés de tout, mais le plus beau de tous les refuges traversés selon moi ! Un endroit où tu te sens hors du temps, connecté avec la Nature. La meilleure soirée de tout le séjour je crois … !
TEMPS DE COURSE : 9H
RÉSUMÉ DE LA JOURNÉE : une première partie courante en forêt, avec des dénivelés raisonnables, suivie d’une seconde partie plus cassante, avec des jolis passages en crêtes, et des portions bien techniques et assez longues pour terminer !
Jour J+5 : REFUGE D’USCIOLU – CONCA / 41KM – 2300MD+
Probablement le réveil le plus compliqué de toute l’aventure … pour tous ! Il a fait très très froid dans ces petites tentes pas très isolées, et le moindre nez en dehors du duvet nous a fait greloter. J’ai l’impression d’avoir dormi au max 2h par nuit depuis le début du parcours sérieux !! Et ce matin, le silence au moment du café en dit long … !!
Nous prenons « la route » avec un peu de retard sur le timing, vers 5h45. Ça caille grave !! Ça n’a pas été simple, je l’avoue, d’enfiler le short en sortant du duvet … ! Mais une fois les premières foulées entamées, on se réchauffe finalement assez vite. Il faut dire que j’ai mis le manches-longues, la veste par dessus et le buff sur les oreilles !
On évolue un moment sur les crêtes très rocailleuses. Heureusement qu’il fait nuit, je crois qu’on aurait le vertige ici sinon … ! L’un derrière l’autre, on avance. Doucement, mais sûrement. J’essaye de trouver le réseau pour donner des nouvelles à Manu qui doit s’inquiéter depuis hier après midi, et du coup, je manque de vigilance ….
Si bien que je ne retiens pas la branche qui me revient dans la figure, envoyée par mon ami Guillaume ! Arffff, mais oui, je sais, tu ne l’as pas fait exprès ! Paf, la végétation piquante de la Corse dans l’oeil ! Je n’y vois plus rien pendant plusieurs longues minutes …. et je galère donc sur cette portion technique engagée. Bon, la journée commence fort mes amis !!! ;)))
La vision revient petit à petit, et à la sortie de ces crêtes, nous entamons une partie bien courante. On en profite pour passer la seconde ! Jusqu’au pied du dernier sommet à 2000, le Monte Incudine. 700mD+ en 4km, encore du bonheur pour nos cuissots ! Mais quel spectacle une fois là haut … !
De là haut, on aperçoit les aiguilles de Bavella, notre prochaine cible avant la dernière ligne droite vers Conca !! Ça motive ! Mais vu comme ça, il y a encore de la route à faire … ! La descente qui suit est d’ailleurs fatale à notre pauvre Louise, qui souffre depuis le début de son syndrôme de l’essuie-glace. Elle serre les dents jusqu’au refuge d’Asinao, mais doit clairement mettre les freins dans la descente qui suit.
On reste avec elle en essayant de la soutenir du mieux possible, mais plier la jambe devient quasi impossible pour elle. Les gars sont partis devant, on ferme la marche avec Agathe et Brice. Finalement, Brice nous laisse retrouver les gars devant (on en profite pour se faire plaisir en courant avec Agathe) et poursuis seul avec Louise, qui se voit obligée d’avancer en boitillant.
Les gars nous attendent en bas d’une nouvelle bosse (350mD+ sur 1km). Courte certes, mais intense ! Superbe point de vue à proximité de Punta di a Vacca, puis l’infernale descente vers Bavella ! Qu’est ce qu’il est exigeant ce massif de Bavella ! Des via-ferratas avec cordes, des portions d’escalades … ce n’est pas le moment de faire une hypo !!
Pour vous faire une idée du chantier, on aura mis 1h45 pour faire 2km là dedans … et enfin, pouvoir se poser manger à Bavella ! Grand luxe ce midi, on retrouve la civilisation, et on se pose dans un « vrai » restaurant ! Entrée, plat, dessert … je ne sais pas comment on va faire pour repartir ! 1h15 de pause, un ventre plein, on repart ….
Cette fois, ça sent la fin !! Et dans les allures aussi, ça se sent ! Personne ne veut rien lâcher ! Il reste 15/20km de plus ou moins roulant, que nous faisons quasiment qu’en courant. Ça envoie les amis ! On sent la détermination, le dépassement de soi, ça fait plaisir à voir.
Chacun savoure à sa manière ces derniers kilomètres, en réalisant tout ce chemin parcouru les jours précédents. Quel parcours incroyable ! Quelle belle aventure partagée. Caro et Louise (qui a dû se résoudre à s’arrêter à Bavella à cause de son genou) sont venues nous accueillir un peu avant l’arrivée, au niveau de la célèbre arche finale … ! Belle initiative, merci les filles !
Nous terminons le parcours tous ensemble, heureux, comblés, conscients de la chance que nous avons eu de pouvoir vivre une si belle expérience !
TEMPS DE COURSE : 11H
RÉSUMÉ DE LA JOURNÉE : un bon mix entre portions roulantes et portions très techniques. Il faut garder patience jusqu’à Bavella, et lâcher les chevaux ensuite jusqu’à Conca !! ;))
À SUIVRE UN ARTICLE GLOBAL AVEC LES IMPRESSIONS DES GRANDS GAGNANTS ! 😉
Par Sylvaine CUSSOT