Comme nous l’avons vu dans un précédent article, la course à pied permet de mieux vivre en améliorant la condition physique, le bien-être, le sommeil, la confiance en soi et en favorisant une réduction du poids comme du stress. Mais ce n’est pas tout !
Des cellules plus en forme plus longtemps
La pratique de la course à pied ralentit également le processus de vieillissement en stimulant la production des hormones de croissance qui a tendance à fléchir avec le temps.
Une vaste recherche à ce sujet (1) a pu notamment observer que le vieillissement des cellules (plus particulièrement des télomères) des coureurs était 75% inférieur à celui des cellules d’une population comparative.
Les télomères se situent à l’extrémité des séquences ADN et leur taille est un marqueur du vieillissement : elle diminue avec le temps et l’âge. Hors, lors de cette étude, il s’avère que la taille des télomères a diminué de 40% chez les non coureurs et de seulement 10% chez les pratiquants.
Amélioration des gestes du quotidien
Une étude (2) a observé que la pratique régulière de la course à pied ralentissait les effets du vieillissement en entretenant dans le temps la capacité des sujets de l’étude à réaliser des activités quotidiennes comme marcher, s’habiller, se laver, se lever de leur chaise ou encore attraper des objets.
Prévention de l’ostéoporose
La pratique de la course à pied, de par les mouvements qu’elle induit et l’exposition à la gravité terrestre, stimule la matrice osseuse et prévient ainsi l’ostéoporose.
Dans leur étude (3), des chercheurs de l’Université du Missouri affirment que les activités sportives à fort impact, comme la course à pied, ont des effets plus importants sur l’augmentation de densité osseuse.
Qui plus est, la course à pied renforce la matrice osseuse des districts osseux qui supportent le poids corporel à savoir les os des membres inférieurs, du bassin ou encore de la colonne vertébrale.
Prévention de la dégénérescence maculaire
En plus d’avoir une meilleure vision, les coureurs, ou du moins 54% d’entre eux, ont moins de risques de développer une dégénérescence maculaire.
Développement cognitif
La course à pied stimule le corps comme notre cerveau et plus précisément le centre de la régénérescence de nos cellules et région associée à l’attention, la concentration, la mémoire et l’apprentissage.
Déjà observé sur les rongeurs, de récents tests ont mis en évidence que l’activité physique chez les humains permettait d’activer la neurogenèse et la connexion entre les nouvelles neurones et les plus anciennes. D’autre part, les coureurs obtiennent de meilleurs résultats à des tests cognitifs, de logique ou encore de culture générale.
La course améliore donc les capacités mentales et aiderait même à prévenir les maladies avec troubles de la mémoire comme Alzheimer.
Par Jérôme Sordello / Photo : codezero.fr/bob-hayes-le-vieillard-qui-courait
• Osthus, Sgura, Berardinelli, Alsnes, Brønstad, Rehn, Støbakk, Hatle, Wisløff, Nauman. Telomere length and long-term endurance exercise : does exercise training affect biological age? A pilot study. PLoS One. 2012
• Chakravarty, Hubert, Lingala, Fries. reduced disability and mortality among aging runners : A 21-year longitudinal study. Archives of Internal Medicine. 2008
• Lean body mass and weight-bearing activity in the prediction of bone mineral density in physically active men. Journal of Strength Conditioning Research. 2009
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