La TDS, petite sœur de l’UTMB, attire de plus en plus de traileurs ! Plus sauvage, plus technique, elle n’a pas à rougir de son plateau toujours plus étoffé chaque année. 121km/7300mD+, avec de nombreuses portions en altitude, une épreuve exigeante qui se prépare sérieusement.
Sylvaine Cussot et Emmanuel Gaut, ambassadeurs i-run, seront normalement au départ de ce beau morceau, le mercredi 29 août prochain. Déjà finishers de la CCC, ils connaissent l’évènement, mais ne se sont jamais frottés à cette épreuve qu’est la TDS.
Pour se préparer, ils sont allés sur le parcours, faire quelques portions de la course en reconnaissance. Sissi détaille les principales difficultés rencontrées lors de ces 3 jours de reconnaissance !
Jour 1 : Bourg Saint Maurice – Passeur de Pralognan
Portion stratégique de la course, la mi-course ! La traversée de Bourg Saint Maurice correspond à peu près à la mi-parcours, kilomètre 51, et est également un point de ravitaillement important avant une très longue ascension qui débute ici …. dans la rue piétonne de Bourg pour commencer, et très vite, l’arrivée du sentier, avec une pente raide qui mène jusqu’à Fort de la Platte.
On prend vite de l’altitude et c’est tant mieux, parce que Bourg Saint Maurice, en cas de fortes chaleurs, est un véritable four ! Au sol, pas trop de difficultés, si ce n’est que la pente est tellement raide, qu’elle est quasiment incourable. De 800m d’altitude, on arrive à 1800m à Fort de la Platte, en seulement 5km.
Un peu de répit après Fort de la Platte, avec des pentes moins raides, des sentiers plus larges et un parcours donc, plus courant. Les rivières ne manquent pas pour éventuellement remplir si besoin … ouvrez les yeux, les paysages se dessinent et les sommets s’offrent à nous ! Le Col de la Forclaz est atteint après 8km de montée en partant de Bourg Saint Maurice.
Voici quelques photos prises entre Col de la Forclaz et Passeur de Pralognan :
Légère portion descendante, un peu « tord-chevilles », avant de repartir vers la 3ème partie de la montée : très raide encore ici, la passeur de Pralognan.
Quelques passages engagés, avec le vide à côté, prudence ici ! Je n’imagine même pas en vas de mauvais temps si la pluie rend le sentier humide ici ….
Point culminant à 2460m, une fois au passeur, on plonge vers une partie très technique vers le Cormet de Roselend !
11,7km/2000mD+ environ. Pente très raide, portion technique, avec des passages engagés.
Jour 2 : Cormet de Roselend – Col de la Gitte
Au Cormet, la mi-course est passée et la 2ème partie du parcours bien entamée ! Km67, les organismes ont déjà été bien entamés par la descente technique du passeur de Pralognan, on est à 2000m d’altitude. Direction de le Col la Sauce, par un sentier courant au départ, et de plus en plus pentu.
Environ 3,5km (environ 450mD+) pour atteindre le Col de la Sauce : un panorama exceptionnel ici !! Nouvelle plongée vers une jolie descente qui mène à la Gittaz, en passant par le charmant « pas du Curé ».
Ici, le fameux Pas du Curé :
Quelques cailloux au sol, gare aux chevilles et au col planée, il faut lever les pieds et rester bien vigilant ici. Descente de 5km jusqu’au hameau de la Gitte.
Ça remonte ensuite vers le Col de la Gitte, jusqu’à plus de 2300m. On peut alterner marche-course ici, mais en étant déjà au 75ème kilomètre, les jambes risquent de commencer à être lourdes ….
11km200/850mD+ environ. Alternance de montées raides et plus courantes, descentes escarpées et parfois plus courantes aussi.
Jour 3 : Col de Chavannes – Col du Petit Saint Bernard
La course vient à peine de commencer lorsque nous arrivons au Col de Chavannes, et pourtant, on a déjà bien grimpé ! 2591m d’altitude au sommet de Chavannes, la respiration n’est pas des plus aisée ! Panorama de fou encore ici … ! Soufflez un grand coup, une longue descente s’en suit ….
Portion descendante très courante, mais où il faudra éviter de lâcher les chevaux pour ne pas le payer par la suite. Environ 800D- en 9 kilomètres ! Un beau sentier, relativement propre, qui permet d’allonger la foulée sans trop se poser de questions ! Possibilité de boire dans les rivières qui coulent ici aussi ! Bon à savoir si vous êtes à sec ….
Descente plus raide vers la passerelle de l’Alpetta, à 1800M, et remontée vers le Col du Petit Saint Bernard.
Une ascension qui peut se courir à petites foulées pour les plus guerriers, en mode dos courbé, mains sur les cuisses, à la manière d’Antoine Guillon, ou en bâtonnant à grandes foulées, à la Sylvain Camus ! Remontée de 1800m à 2200m, en 7km environ.
16km, plus de D- que de D+ !!!! ;))
On s’est arrêté à 3 jours pour cette fois, un peu de repos et on reprend la suite de la reconnaissance d’ici début du mois d’août !
La suite à venir donc !
Infos sur la course : TDS
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