Réussir sa course, c’est intimement lié au chrono, gage ultime de la performance pure.
Le chrono, ça fait foi !
Le chrono, premier indicateur
De la piste à la route, et de plus en en plus en trail, le chrono mis sur un circuit, quel que soit notre place dans la peloton, est souvent la première valeur que l’on regarde pour faire le bilan sur une course ratée, mitigée, ou réussie.
Même un peu noyé dans la masse, comme sur les grosses courses où l’on n’a plus trop de repères, celui-ci en est un de sûr, et qui permet à chacun de juger son effort. On peut être « loin » et se sentir moins dans le coup, mais le chrono, lui, raconte que votre temps fut aussi bon que d’habitude.
Chacun jugera s’il vaut mieux faire 250è d’un France de 10 km en 34’10, que 3è d’un 10 km dans le département avec le même chrono… La confrontation plus rude fait aussi progresser et permet toujours de se replacer dans le peloton. La 2è version redonne aussi de la confiance ! Bref…
La gestion de l’effort compte aussi
Au delà du chrono, il y a d’autres critères indicateurs d’une course réussie. La gestion de l’effort en est notamment un. Une course bien négociée, où l’on n’est pas parti trop vite, où l’on a doublé du monde tout le long rassure et permet de trouver une autre satisfaction et de se conforter mentalement.
Finir sur une bonne note, sur une bonne fin de course, participe aussi à engranger de la confiance et regonfle l’estime de soi. Les aspects psychologiques sont importants !
Comme mal vivre une course, être dans la difficulté, puis faire face et ne rien lâcher. On peut mener plusieurs luttes dont celle contre l’adversité…
Un tempo régulier est signe de maîtrise
La régularité est aussi un signe d’une bonne gestion de l’effort. On peut se satisfaire de finir vite, pour rester au final sur une bonne note, mais un tempo régulier est signe de maîtrise, c’est même presque une performance. Des éléments que l’on peut retrouver, bien sûr, à l’entraînement.
Une course réussie, c’est aussi les sensations que l’on éprouve. Des sensations de facilité, de légèreté. De plénitude ! Quel bonheur de pouvoir courir facile, d’enchaîner les foulées sans peine, d’être à la fois léger et puissant.
C’est le genre de course réussie puisqu’elle a été menée avec beaucoup de plaisir. Et on sait tous que le plaisir est la première chose qui nous emmène à courir et recourir.
En voyez-vous d’autres, vous, des critères qui indiquent que votre course est réussie ?
Souvent, on cherche à réussir une course, à prévoir cette réussite, et puis quelques fois elle nous surprend, et ce sont quelques fois les meilleurs moments !
Par Mathieu BERTOS