Le « malto », ou plus précisément les maltodextrines, sont des glucides complexes dérivées de céréales de maïs ou de blé au même titre que l’amidon que l’on retrouve dans les pâtes, les pommes de terre, la farine, les légumineuses.
Elles sont souvent et fortement utilisées dans les boissons d’effort afin d’apporter une énergie différée et maintenir une glycémie relativement stable dans le temps.
En plus de retarder la baisse des stocks de glycogène dans le temps, les boissons à base de maltodextrines ont l’avantage de limiter les désordres digestifs et d’avoir un goût neutre pour une meilleure tolérance sur les efforts longs.
Les maltodextrines sont souvent associées à du fructose (dont nous avons parlé dans un article précédent) dans la plupart des boissons d’effort car ce dernier permet de ralentir son assimilation.
Avant une course, les boissons à base de « malto » permettent aussi de surcharger l’organisme en glucides et d’optimiser les réserves énergétiques. C’est d’ailleurs dans ce cadre d’utilisation que le « malto » est le plus connu par les athlètes d’endurance.
Dans les jours qui précédent une course, il est préférable de boire votre boisson à base de « malto » au moment des repas pour une meilleure digestibilité et baisser la vitesse d’assimilation qui favorisera le stockage.
Un dernier conseil : il est important de doser raisonnablement sa boisson en maltodextrines, et souvent plus faiblement que ce que préconisent les fabricants dans leur posologie.
Par Jérôme Sordello