Modèle phare des gammes running chez MIZUNO, la RIDER 21 vient de sortir en magasin !
Tout récemment arrivée chez i-run.fr, elle a été testée par nos soins.
C’est Sébastien Larue, ambassadeur i-Run, qui s’est prêté au jeu de l’essai. Voici son retour détaillé.
Profil du testeur :
-Âge : 38 ans.
-Taille : 173 cm pour 67.5 kg.
-Pointure 42.5. Pieds de type grec, larges et épais.
-Entraînement normal : 75 à 100 km/semaine. Principalement sur route, chemins carrossables et piste. VMA 20 km/h.
-Foulée universelle.
Contexte du test
Le modèle que j’ai eu le plaisir de tester pour u-run est de couleur dominante noire. Le design n’a rien d’extravagant, mais la présentation générale est réussie et les proportions sont harmonieuses.
D’ailleurs, l’équilibre antéro-postérieur de la chaussure est parfait. Il suffit de poser la chaussure sur un doigt au niveau médian pour le constater.
J’ai commencé l’essai de ces chaussures sur une fin de préparation marathon, et juste après un déménagement. Dans un contexte donc de « charge musculaire » : muscles émoussés et micro bobos par ci par là (petits tiraillements, courbatures, fatigue…).
N’étant pas du tout habitué à cette marque, je redoutais que ces petits bobos ne s’accentuent, je redoutais l’apparition de nouvelles petites douleurs, mais il n’en a rien été, au contraire !
Premières impressions à l’essayage
Dès le chaussage, je me suis dit : « Haaa… Là, c’est du bon matos ! ». Le confort global est immédiat. Mais c’est difficile à décrire par des mots, ça se vit, c’est tout.
Le respect des tailles lors de l’usinage (US 9 pour moi) est impeccable, c’est du sur mesure ! Attention toutefois, une taille 42 chez Mizuno, équivaudra à une taille 42.5 chez Asics. Mais le petit guide des tailles du site marchand i-run vous permettra de ne pas vous tromper.
Test terrain : amorti Wave validé !
Au niveau du comportement : L’amorti procuré par la plaque Wave est remarquable.
Très légèrement plus ferme que sur mes Nimbus adorées lors des 3 premières sorties, mais ensuite, c’est match nul ! L’amorti est excellent. La plaque en vague n’est pas la seule à œuvrer au niveau de l’amorti, le système U4ICX, que je ne connaissais pas, contribue lui aussi aux propriétés amortissantes de la chaussure.
Ces 2 composants n’interfèrent pas dans leurs actions, et c’est bien leur efficacité combinée qui assure un tel niveau d’amorti. Après 300 km d’essai (ça va vite en prépa marathon !!), les propriétés amortissantes n’ont rien perdu de leur niveau d’origine, c’est un aspect positif également. Cela augure d’une bonne longévité d’utilisation.
Stabilité : belle surprise !
La stabilité est également excellente, du même niveau que sur les Asics gel Nimbus (ma référence étalon). Le site i-run attribue 4 étoiles sur 5 pour la stabilité, mais j’accorde à ce modèle sans la moindre hésitation la 5ème étoile.
J’ai utilisé ces chaussures sur de nombreux chemins forestiers, sur des zones de débardages, avec ornières et déformations diverses, et aucune réaction traitre de la chaussure.
Le maintien est bon et j’évolue sur ces chemins en confiance, avec un réel sentiment de sécurité, moi qui suis justement un « trouillou » sur ce type de terrain de jeu.
Cette stabilité n’est pas le fruit d’un système spécial, mais résulte plutôt de la « capitalisation » de nombreuses petites attentions : Le dessin 3D de la vague rigide, le travail sur les densités de mousse U4ICX, les points d’ancrage des lacets (encore une bonne note d’ailleurs pour cela), la « plaque cartonnée » qui enveloppe et protège le talon, les assemblages divers et variés…
La semelle externe X10 parait relativement robuste à l’abrasion. Après plusieurs sorties longues sur bitume, de plus de 30 km, sur des routes vallonnées, et de nombreux footings de 12 à 18 km, aucune trace d’usure n’apparait. Aucune.
Selon moi, les propriétés amortissantes globales de la chaussure s’altéreront bien avant que la semelle externe ne soit HS. On se rapproche de la résistance à l’abrasion de certaines semelles adidas, développées avec Continental.
Cette semelle résiste à l’usure, mais ce n’est pas la seule qualité recherchée sur une semelle externe, il faut aussi de l’adhérence. Cette dernière est au rendez-vous. Par temps sec et temps humide. Carton plein pour la semelle externe !
Dynamisme largement acceptable
Des encoches de flexion, judicieusement réparties et d’une profondeur « nécessaire et suffisante », contribuent au dynamisme global de la chaussure.
Sur une séance de côte sur chemins blancs, elles se sont très bien comportées, avec un rendement proche des Asics Gel DS Trainer de 2016, pourtant considérablement plus légères (250 g contre 286 g). Je n’en espérais pas tant.
Au niveau du dynamisme, ces chaussures conviennent parfaitement pour travailler l’endurance sur des sols variés, l’endurance critique (en gros, allure marathon + 10’’/km), l’allure marathon, voire le seuil léger (allure marathon – 5’’/km). Elles permettent de faire des séances de côte et du fractionné plus court, mais ne sont pas conçues pour cela à la base.
Elles manqueront de légèreté pour passer de bonnes séances de VMA, d’allure 3000 m, etc. D’autres modèles conviendront bien mieux pour ce type de travail, comme les Mizuno Wave Hitogami par exemple. i-run met 5 étoiles pour le dynamisme, j’en mettrais 4, ce qui est déjà très bon pour ce poids de chaussure.
Mais aussi …
J’ai l’impression que ces chaussures corrigeront mieux les foulées légèrement supinatrices que d’autres modèles que j’ai pu utiliser auparavant.
En effet, en essayant de courir en accentuant ma pose de pied sur l’extérieur (juste pour voir et tester) de la semelle, je me suis aperçu que la chaussure « corrigeait » la pose de pied. Ce modèle « labélisé » foulée universelle conviendra donc aux légers pronateurs (grâce à l’excellente stabilité), mais aussi aux supinateurs légers à supinateurs moyens.
Pour finir, AUCUNE ampoule au cours des essais, même lors des sorties de plus de 30 km. Cela est très positif !
Elles sont faciles à entretenir et ont une bonne respirabilité.
Pour faire le difficile, au rayon des micro-reproches, vraiment histoire de dire quelque chose :
• La face interne de la semelle extérieure a frotté une ou deux fois la malléole opposée (ou la face interne de mon mollet opposé) en fin de sortie. Mais je suis épais aussi il faut dire ! Un petit millimètre de moins sur la face interne de la semelle de la chaussure ferait peut être la différence.
• 2ème broutille, lorsque je cours sur des chemins carrossables, composées de granulat de calibre 35/40 mm, il arrive que des pierres viennent se loger dans la cavité au niveau du talon, mais c’est vraiment un détail dérisoire.
En conclusion
Pour conclure, je dirais que ces Mizuno Wave Rider 21 sont une grande réussite. Elles sont efficaces et relativement polyvalentes.
Moi qui était un inconditionnel des Asics Gel Nimbus, je trouve que ces Mizuno sont 5 % plus dynamiques, 5 % plus stable, et le confort général et l’amorti sont équivalents. Au niveau du rapport qualité / prix, les Mizuno font le break.
La Rider a déjà une longue carrière derrière elle et les améliorations successives au cours des générations en font un produit qui figure désormais en pole position dans mes références.
Comptez 3 à 5h de « rodage » pour tirer la quintessence de ce modèle.
Récemment, Sylvaine Cussot, traileuse renommée et correspondante pour les sites i-run et u-run m’a demandé quel modèle Mizuno je souhaitais avoir pour ma dotation 2018. Je n’ai pas hésité une seconde ! Ah si, juste pour la couleur !
Merci encore à l’équipe i-run et à Mizuno pour cet essai.
Retrouvez la chaussure de running RIDER 21 MIZUNO chez i-Run.fr >> RIDER 21