Le succès du marathon de Paris ne se dément pas ! Il n’y a qu’à voir ces 40 000 coureurs fouler le bitume de notre belle capitale.
Professionnels, débutants, étrangers, ce marathon attire et offre toujours de belles scènes de joie et de plaisir, de souffrance aussi. Les réseaux sociaux permettent de ressentir le pouls de tout ça : on partage sa fierté, ses performances.
A noter, 36% des coureurs étaient débutants sur la distance ! Le marathon, un mythe que beaucoup de « jeunes » coureurs veulent connaître.
Cette 42è édition, comme autant de kilomètres, s’est déroulée dans de très bonnes conditions météos : temps calme et ensoleillé. Nouveauté cette année : un départ plus tôt, notamment pour les élites et la première vague (8h20) mais surtout un départ décalé pour les élites femmes, avec 16 min et 26 s d’avance, différentiel entre élites hommes et femmes de 2017. Bien vu, car le vainqueur homme a doublé le vainqueur femme dans les derniers hectomètres ! Une belle image, visiblement appréciée.
Du côté des résultats, le kenyan Paul Lonyangata s’offre un doublé après l’édition 2017, qu’il avait remporté en 2h06’08. Cette année, c’est du même ordre avec un temps de 2h06’25. Ils sont une vingtaine de coureurs en 29’51, passage au 10 km, dont Tariku Bekele le frère du vainqueur de l’édition 2014. Mais ce sera un des premiers à lâcher.
Passage en 1h03’00 au semi-marathon. Ils sont encore 15 au 30è km, moment où Paul Lonyangata, sentant ralentir le rythme, a commencé à tester ses adversaires. Ce sera un final à 3, avec un mouvement décisif du vainqueur 2017 vers le 40è km. Il fera donc un doublé en 2h06’25 cette année, puis Mathew Kisorio en 2h06’36 et Ernest Ngeno en 2h06’41.
Chez les femmes, Betsy Saina ne faisait pas ses débuts sur la distance car elle avant tenté New York et Tokyo en 2017 (deux abandons). Par contre, c’est bien la première fois qu’elle enregistre un temps sur la distance avec cette victoire en 2h22’55. La kenyane, 5è des JO de Rio 2016 sur le 10 000m, a attendu ses 30 ans pour réussir sur marathon.
Le groupe de 12 atteint les 10 km en 33’22, puis les 21, 1 km en 1h10’21. Elles ne seront plus que 8 par la suite, le rythme ralentissant. Gobena, une des favorites, chute au ravitaillement du 35è km. Un peu plus loin, Saina décide de partir. Elle prend 4s, puis se fait rejoindre, pour trouver les ressources de chercher la victoire ! 2h22’55 contre 2h22’59 pour Ruth Chepngetich. Gulume Chala l’éthiopienne est tout proche des deux kenyanes avec 2h23’06.
Les français font un tir groupé avec Jean Damascene Habarurema en 17è position (2h15’13), Nicolas Navarro 18è (2h15’14), puis viendront Benjamin Choquert (très mécontent du travail du lièvre, qui n’avait pas respecté les temps de passage), Amaury Paquet, Julien Masciotra, Romain Courcières (20, 21, 22 et 23è).
La première française est Elodie Alexandre en 2h39’41. On notera, entre autre, les 2h51’01 de la traileuse Anne-Lise Rousset.
Les résultats du MARATHON DE PARIS 2018 >> résultats MARATHON DE PARIS
Mathieu Bertos / A.S.O / G.DEMOUVEAUX
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