Des courses, aujourd’hui, il y en a toute l’année. On le voit dans nos départements, il y a même plusieurs courses par week-end, parfois. Aussi bien que c’est compliqué de proposer de nouvelles épreuves, différentes.
Et pourtant, il y a quand même un creux de décembre jusqu’en mars. L’heure d’hiver, la météo, le froid… C’est clairement moins motivant ! Et il a un peu moins de compétitions pendant cette période, en plus.
Mais là, ça y est : il fait nuit plus tard et on peut s’autoriser à courir après le travail, en plein jour. Ça devient plus facile de préparer un objectif, de se motiver. C’est la période des marathons : Paris, Rome, Londres, pour ne parler que des plus « gros » événements.
Les premiers trails longs arrivent aussi, alors qu’on les a préparés patiemment tout l’hiver. Et puis tout simplement nos courses habituelles, que l’on voit depuis 10, 20 ou 30 ans, et qui nous font frétiller d’envie car le moral et le beau temps nous rendent légers !
Du coup, ça repart pour un tour. On s’inscrit, on passe en revue le calendrier des courses, on envisage à nouveau de belles sorties. La neige commence à fondre et à laisser ré-apparaître nos sentiers bien-aimés que l’on a dû délaisser tout ce temps.
On sent vraiment que l’année « course à pied » reprend car si ce n’est pas vous, avec vos objectifs, il y a les copains à suivre, les résultats du dimanche soir ou du lundi, les sorties en groupe… Et voilà, l’envie renaît à nouveau.
On oublie vite qu’il y a quelques temps, on saturait un peu. Les blessures pendant l’hiver, plus fréquentes dans cette période-là, nous minaient le moral. Maintenant, elles s’estompent. Et comme le printemps, on « fleurit » à nouveau, on frémit d’envie !
L’avantage en course à pied, c’est ce renouvellement permanent. Les saisons passent et renouvellent notre décor, variant les plaisirs. L’énergie du soleil nous redonne de l’élan. On en a besoin, car la fatigue nous marque, comme l’effort…
Mais nous avons une capacité dingue à oublier toutes douleurs et contraintes, qui sont pourtant le prix à payer pour avoir un peu de plaisir dans tout ça ! Mais ça marche à chaque fois. C’est fou, non ?
Par Mathieu BERTOS
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