Multiples sont les raisons qui expliquent le succès des coureurs kenyans et parmi celles-ci « la nourriture que nous mangeons », explique Elijah Lagat, vainqueur des marathons de Berlin 1997, Prague 1998, et Boston 2000.
Voici comment manger comme un kenyan en 10 points :
• Une alimentation simple avec des produits frais et locaux et aucun produit transformé.
• Beaucoup de fruits (orange, bananes, mangues et papayes) et de légumes (chou, betteraves, haricots verts, petits pois, flageolets, épinards) à chaque repas.
• 90% de l’apport énergétique provient de sources végétales.
• Un régime hyper-glucidique, les glucides représentant jusqu’à 76,5% de l’apport énergétique global. Ceux sont pas moins de 10,4g de carbohydrates par kilo et par jour, soit une moyenne de 600g par jour provenant de l’uguali (23%), du sucre raffiné (20%), du riz (14%), du lait (13%), du pain blanc (6%), de patates et des haricots (5% chacun) ou encore de l’uji et de chapatis.
• L’ugali (lire : UGALI).
• 1,3 à 1,9g de protéines/kg/jour, c’est-à-dire des ratios qui correspondent voire dépassent légèrement les recommandations des nutritionnistes sportifs (1,2 à 1,4g/kg/jour).
• Pas de beurre, pas d’huile, pas de sauce; bref, peu de lipides. Ils ne constituent que 13,4% à 17,4% des apports caloriques.
• Des repas légers mais fréquents avec le plus souvent 5 prises alimentaires journalières.
• Tea ! Les kenyans consomment autant de thé que d’eau, souvent accompagné de lait et de sucre raffiné pour une meilleure récupération entre les séances.
• Une balance énergétique négative. Les coureurs kenyans n’apportent en calories que 82,8% à 90% de leur dépense énergétique journalière. Ce qui leur permet d’être très affûtés et de réduire le coût énergétique de la course.
Par Jérôme Sordello
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