Nous n’avons pas parlé de courir, mais bien de s’entraîner ! Cette semaine est, ou sera, l’occasion de couper un peu avec la course à pied et de profiter des nombreuses activités sportives qu’offre la montagne en hiver. Voyons ça de plus près.
Le ski alpin
De par les vibrations auxquelles il nous expose, le ski alpin renforce tous les muscles des membres inférieurs qui supportent le poids du corps, les impacts au sol à chaque foulée et surtout qui nous permettent de nous propulser vers l’avant.
La sangle abdominale, le dos et les épaules sont également largement sollicités dans un rôle de gainage et de maintien. Voilà une bonne semaine de PPG (préparation physique générale) qui s’annonce.
Le Snowboard
Sport de glisse au même titre que le ski, il renforce la musculature globale du corps avec une prédilection pour les membres inférieurs.
Les chutes étant encore plus fréquentes qu’en ski, protégez-vous les poignets, les genoux et les chevilles ainsi que les fessiers et le coccyx.
Le ski de fond
De plus en plus de coureurs ont tendance à s’orienter vers le ski de fond car il se rapproche assez de la course à pied en terme de technique, de sensation et d’effort.
La technique classique dite « pas alternatif » est la technique qui simule le plus la course à pied alors que la technique skating ou « pas de patineur » s’apparente plus au roller ou au patin à glace.
Si les deux techniques travaillent les quadriceps, les fessiers et les ischio-jambiers, le classique sollicite aussi et surtout les adducteurs. Les bras, le tronc et le dos participent aussi à l’effort puisque l’on prend appui sur des bâtons pour aller de l’avant. Cardio et renforcement musculaire naturels assurés !
Prenez tout de même garde aux modifications que peut engendrer le ski de fond sur votre technique de course. En effet, on observe souvent une flexion de hanche plus importante avec pour conséquence directe une baisse du centre de gravité et du bassin donnant lieu à une nette diminution de l’amplitude de course.
Pensez à étirer les fléchisseurs de hanches tels que le psoas et à retrouver de la mobilité grâce à des lignes droites ou des accélérations à votre retour de vacances.
La raquette à neige
Forme de marche améliorée dans la neige, elle travaille bras, dos, épaules, tronc (pectoraux et abdominaux) et bien-sûr les membres inférieurs.
Si les bâtons soulagent les articulations basses (chevilles, genoux, hanches), ils permettent en montée d’optimiser le travail des membres supérieurs.
La raquette à neige, de par le travail simultané et alterné des bras et des jambes, entraine aussi une mobilisation cardio-vasculaire importante ; encore plus si le parcours présente du dénivelé et nécessite l’aide des bâtons.
Pratiquée sous forme de randonnée, la raquette à neige s’apparentera à une séance de PPG et d’endurance.
Bonnes vacances et bon entraînement !
Par Jérôme Sordello / Photo : page Facebook François D’Haene
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