En course à pied, la blessure représente pratiquement un passage obligé, comme si ça faisait partie de l’apprentissage. En gros, on court, on se blesse et on apprend ; et ça, que l’on soit débutant, coureur régulier ou stakhanoviste de l’entraînement.
Si se blesser n’est jamais un plaisir et fait généralement souffrir, voilà comment transformer cette fatalité en opportunité.
Déjà, pourquoi s’est-on blessé ?
Voilà la première question à se poser car comme le disait Hippocrate : « Si quelqu’un désire la santé, il faut d’abord lui demander s’il est prêt à supprimer les causes de sa maladie ».
Parmi les facteurs souvent invoqués, il y a le poids, le type de foulée, la technique de course, le volume d’entraînement, les chaussures, le type de surface, le dénivelé et bien d’autres encore !
Mais, généralement, il s’agit simplement d’un changement trop important ou trop rapide d’un de ces facteurs qu’il sera bon de ne pas réitérer à l’avenir.
Venons-en maintenant au but : gérer au mieux la blessure !
Tout d’abord, il faut mettre à profit ce nouveau temps libre dédié normalement à l’entraînement pour s’occuper de choses délaissées jusqu’ici, que ce soit dans la vie personnelle ou professionnelle.
Sportivement parlant, il faut miser sur des activités de substitution comme la musculation, le gainage, l’électrostimulation, le vélo, la natation…afin de rester en forme, corriger des asymétries, voire même progresser en course à pied une fois la reprise arrivée.
Pour accélérer la guérison, les psychologues du sport conseillent de réaliser les exercices de visualisation suivants :
– visualisez le processus de guérison à l’intérieur de la partie blessée,
– visualisez-vous courant sans douleur ni difficultés,
– imaginez plusieurs fois les forces requises pour réaliser votre meilleure performance,
– revivez les sentiments qui ont caractérisé votre meilleure performance,
– visualisez-vous revenant à la compétition au mieux de tes capacités,
– engagez-vous dans une imagerie qui fait émerger des sentiments positifs, de l’enthousiasme, et de la confiance dans votre retour à l’entraînement et en compétition.
Ils conseillent également de rester motivé, optimiste, de communiquer à propos de sa blessure et de maintenir le lien avec le « milieu ».
Nous vous souhaitons une bonne guérison en attendant la reprise !
Par Jérôme Sordello
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