Les courses hors-stade à label sont des courses respectant les critères de la FFA pour établir un circuit, du départ à l’arrivée, ainsi que d’autres critères logistiques et qualitatifs.
Le label officialise
Il existe un label régional, national et international, dont les conditions sont étudiées et validées par la Commission Nationale des Courses Hors Stade (CNCHS) et son antenne régionale concernée (CRCHS).
Une course obtenant un label devient donc officielle, c’est à dire qu’elle permet de classer les performances des athlètes licenciés et peuvent valider des qualifications aux championnats dans les distances concernées, voir d’établir des records (départementaux, régionaux, nationaux etc).
Mais pour tous les coureurs participant, elle certifie l’exactitude d’une distance et rassure sur le fait qu’une performance établie le jour J sur ce circuit est une performance valide.
Un surcoût valable ?
Pour l’organisateur qui hésite à faire passer sa course en label, la question se pose. Un label occasionne un surcoût, même si celui-ci offre des avantages sur la visibilité et rassure sur la qualité de l’épreuve.
Ce label peut toutefois permettre d’aller chercher d’autres sponsors ou peut aussi être absorbé par les municipalités qui viendraient en aide. Le tout, au final, est de savoir si ce label va attirer plus de coureurs et donner plus d’attrait à sa course.
Une course qui a une bonne réussite, qui attire un certain public a-t-elle forcément besoin d’un label ? Un label qui amène une apparente rigueur aux yeux des coureurs et qui pourrait en rebuter, ou alors qui pourrait attirer plus de compétiteurs et répondre à une vraie demande.
Il faut donc bien étudier son public et solliciter les retours terrain. Tout ceci peut différer d’une course et d’un lieu à l’autre.
Le label, gage de qualité dans l’organisation ?
Aujourd’hui, les courses nature ont pris le pas sur les courses sur route, et il existe finalement peu de rendez-vous « officiels ». Ces dates où les athlètes peuvent tenter une qualification ou valider une performance qui permettra au club d’accumuler des points.
Ces points qui permettent au club d’atteindre un certain niveau pour prétendre à des subventions, rappelons-le. Une course à label peut donc être très prisée ne serait-ce que pour la date dans un premier temps, puis pour la qualité / rapidité du circuit.
A condition que ceci soit vrai, car un circuit labellisé qui n’est pas favorable pour les performances n’incitera pas à l’athlète de revenir, et pourra voir le nombre de participants se réduire.
L’erreur est humaine et il arrive quelques fois que des erreurs de circuits se produisent : l’importance d’une course à label, qui implique un sérieux et une rigueur, aura du mal à se permettre ces erreurs… les coureurs désertent vite !
Le gage de qualité doit être présent et peut devenir intéressant en fonction du public et du format concerné. Alors un 10 km, 15 km, 20 km, semi-marathon, marathon, 100 km, 24h à label… ou pas ? Par quoi êtes-vous attiré ?
Mathieu BERTOS
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