Il était l’un des premiers à donner des informations croustillantes à la presse après les grands évènements où s’étaient illustrés les athlètes Salomon. Des témoignages, des photos, des récits … Robert Goin a toujours réussi à transmettre à ses lecteurs, sa passion pour le sport.
Professeur de technologie retraité, moniteur national et entraîneur fédéral de ski alpin, Robert Goin s’investit également depuis très longtemps, au sein de la communication chez Salomon. Ses derniers années, il avait comme mission principale, la promotion du trail.
À 71 ans, il a décidé de prendre définitivement sa retraite, pour consacrer plus de temps aux siens. Il accepte de se confier à U-Run pour raconter cette belle histoire avec la marque.
Ton histoire avec la marque Salomon a démarré quand et comment ?
Ma première rencontre s’est faite au milieu des années 70 avec Paul Fauconnet, technicien service course Salomon, lors de stages estivaux de ski de compétition que j’encadrais. Je lui ai parlé de ma passion pour le ski alpin, la Vallée de l’Ubaye, la communication et de mon envie de participer à la promotion du ski.
J’ai fait la même proposition à Dynamic, Rossignol, la Fédération Française de ski, l’ESF, Pra Loup. Tous mon suivi et ainsi sont nées les Rencontres du ski du Provençal véritable vitrine du ski durant une dizaine d’années.
Tu as œuvré pour la marque Salomon de longues années. Quel a été ton parcours à ses côtés et l’évolution de Salomon?
Salomon est devenu au fil des ans et des diversifications de ses produits mon partenaire privilégié puis exclusif. En concertation avec ses responsables, j’ai eu le plaisir de participer à la communication des athlètes équipés par cette marque : skieurs alpins, riders nouvelles glisses, raideurs puis trailers.
La priorité a toujours été de mettre en valeur des pratiques sportives à travers des champions et des événements. Je n’ai jamais été salarié de cette marque mais soutenu par des dotations et participation à mes frais.
Depuis plusieurs années mon ami Ivan Thévenin, directeur marketing du groupe Amer Sports France dont Salomon est l’une des marques phare, m’a donné comme priorité la promotion du trail.
Quel est le souvenir le plus marquant que tu gardes de cette collaboration ?
Au-delà de rendez-vous ponctuels comme les jeux olympiques d’Albertville, les coupes du monde, le raid Gauloises en Kirghizie et des rencontres de champions, je reste impressionné par la confiance que m’ont accordé les responsables successifs de Salomon.
Loin de m’endormir sur des acquis elle m’a poussé à essayer d’aller plus loin chaque année.
Un(e) athlète qui t’a le plus touché dans ta carrière et pourquoi ?
Me viennent immédiatement à l’esprit : Caroline Chaverot et François D’Haene.
Ultra-trailers d’exception, ils sont aussi humainement deux belles personnes. Avoir le privilège de les rencontrer et de participer à leur communication a été un énorme plaisir.
Je pense aussi à Carole Merle, ma voisine du Sauze et à Edgar Grospiron. Ils ajoutaient à leur talent beaucoup de gentillesse.
Tu as pris la décision de tirer ta révérence. Pourquoi, comment as-tu pris cette décision que j’imagine difficile tant tu étais attaché à la marque ?
J’ai consacré près de 50 heures hebdomadaires à ma communication Salomon afin d’être performant et des nuits blanches ont suivi de nombreux trails.
Il m’a semblé raisonnable de m’arrêter afin d’éviter de risquer de décevoir Salomon par une année de trop en demi-teinte. L’occasion aussi de consacrer plus de temps à ma famille et de partager avec elle et nos amis des voyages et loisirs. J’avoue aussi que j’ai envie d’un peu souffler.
Un message à passer aux lecteurs qui te suivent et ont su apprécier tes écrits ?
J’éprouve beaucoup de sympathie pour les trailers de tous âges et niveaux. Je leur souhaite une très belle année 2018 sur et en dehors des sentiers.
Chrono à améliorer, limites à repousser, rencontre avec les autres ou la nature … A chacun son défi. Peu importe lequel, tous sont également respectables.
Nul doute que Robert continuera à suivre avec attention l’actualité de la discipline. Merci à lui d’avoir mis en lumière quelques belles émotions vécues grâce au sport !
Sylvaine Cussot
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