Absent du calendrier des grands trails de l’océan Indien en 2016, le Dodo Trail a effectué un retour tonitruant en 2017, célébré par plus d’un millier de participants.
La date de sa 7ème édition est d’ors et déjà fixée : c’est le 8 juillet 2018 que les traileurs pourront arpenter les sentiers et sommets rocailleux du sud-ouest de l’île Maurice.
Toujours emmenée par le groupe IBL, partenaire titre de l’évènement, l’organisation promet une fois de plus d’être des plus soignées.
Quatre distances seront au programme
– L’Xtreme Dodo Trail : 50 km pour 3 500m de dénivelé.
– Le Ti Dodo Trail : 25 km pour 1 500m de dénivelé.
– Le Mini Dodo Trail : 10 km pour 500m de dénivelé.
– Le Dodo Fun Run : 5 km accessibles aux plus grand nombre.
L’épreuve reine, extrêmement technique et accidentée, enchaine les sommets, dont le point culminant de Maurice, le piton de la rivière noire à 828m d’altitude.
Son parcours aérien, offrant en permanence de vertigineux panoramas sur les lagons bleus alentours, sillonne des paysages aux couleurs chatoyantes, enjolivés de senteurs exotiques inconnues en France. Il traverse de plus des domaines privés, exclusivement ouverts pour le passage de la compétition, et donc à la végétation vierge et abondante.
Départ de nuit illuminé par un feu d’artifice, lever du soleil pendant les premières foulées, forêt tropicale, rocs de granit, savane Africaine, descentes hyper techniques, ascensions à très forte verticalité, sont autant de points forts qui agrémentent la course.
Le Dodo Trail est donc à la fois un vrai trail destiné au puriste et une découverte insolite des richesses naturelles de la splendide île Maurice.
3 questions à Ludovic Pommeret, vainqueur ex-aequo du Dodo trail 50 km 2017
1- Tu as connu la première version du tracé du Dodo trail, maintenant que tu as parcouru la nouvelle peux-tu les comparer ?
Ce n’est pas comparable, le 80 km de la première édition était très roulant avec peu de passage technique, le tracé actuel fait la part belle au single et au technique.
On retrouve quelques parties roulantes en début de course pour étirer le peloton, puis à partir du 25ème km, c’est parti pour une montée progressive. Par contre les parties techniques sont vraiment dures, même lorsque je terrain est plat, il faut slalomer entre les branches et les cailloux ce qui rend la progression très lente.
2- Tu termines main dans la main avec le local Simon Desvaux de Marigny, à quel moment avez-vous pris cette décision ?
Cela s’est fait naturellement, on a passé toute la course ensemble, le plus grand écart entre nous deux a été de peut-être 30s ! On s’est mutuellement aidé dans les moments difficiles, alors allait pas finir la course au sprint, ça aurait été dommage !
Finir ensemble est et un bon moment mais il faut qu’il y ait eu un gros partage pendant la course.
3- Quels conseils donnerais-tu aux traileurs qui s’élanceront sur le Dodo l’année prochaine ?
Bon courage !! ;)) Non c’est une super belle course, et il faut s’attendre à avoir des moments difficiles !
Évidement il faut axer sa préparation sur le D+ et D-, mais sur un parcours technique…
Informations et inscriptions : https://www.dodotrail.com/fr/
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