Ambassadeur i-Run / New Balance, et pigiste pour U-Run, Mathieu Bertos a élargi ses domaine d’intervention dans le monde du running avec une nouvelle casquette d’animateur/speaker !
À 32 ans, malgré cette diversification, notre tarbais continue de performer sur le terrain, avec de belles références sportives.
Passionné de course à pied depuis son plus jeune âge, il pratique en compétition depuis longtemps. Des cross à la piste (3000 / 5000 m), en passant par la route, la course en montagne ou encore le trail court (jusqu’à 30 km).
Ses meilleures performances :
-15’47 sur 5000 m,
-32’52 sur 10 km,
-1h11’37 sur semi-marathon,
-2h46’47 sur marathon.
Faisons le point avec lui sur cette saison qui se termine juste.
L’année se termine. Quel bilan peux-tu faire de ta saison sportive 2017 ?
Une année positive dans le sens où les courses que j’ai faites ont été de bonne facture, mais surtout que j’ai réussi à maîtriser.
Des difficultés à refaire des chronos sur les courses rapides : il me semblait que c’était plus facile avant ! ah ah.
Quel est ton plus beau souvenir sportif 2017 ?
Je pense que c’était lors du Tour de la Soule en juin entre Béarn et Pays Basque, une course d’équipe où chacun fait un relais et une étape (route ou trail).
On l’a fait et gagné entre copains, et sur mon étape que je remporte (13 km / 900 m+) j’ai eu de très bonnes sensations et je me suis régalé en terminant mon étape à la Madeleine au dessus de la mer de nuage…!
Ton pire souvenir ?
Jamais de catastrophe sauf grand déplaisir, mais sur le 10 km la Tarbipède, il faisait une grosse chaleur d’été et je n’avais pas de grandes jambes ce jour-là… sinon ça va.
Tes 3 meilleurs résultats cette année ?
Je dirai, dans l’ordre chronologique… ma 6è place sur le 25 km du Gruissan Phoebus Trail. Pas si loin que ça des places 3-4-5, occupées par des amis qui sont de valeureux coureurs. Les places sont vite prises alors le niveau que j’avais ce jour-là était bon. Et puis j’aime cette course !
Ensuite, ma 1ère place sur mon étape du Tour de la Soule : état de forme, plaisir pris en course, super !
Enfin, ma 13è sur la Kilian’s Classik (27 km / 950 m+) à Font-Romeu : en sachant qu’il y avait 3 « monstres » devant et que mon temps de 2h33 sur cette course est bon, c’est un résultat qui me satisfait.
Trois résultats de trail certes, même si j’ai réussi à faire moins de 34′ sur 10 km ce qui est bien pour moi.
Ta paire de chaussures fétiche; celle que tu as le plus apprécié/porté cette année ?
J’ai couru notamment avec la NB Vazee Pace et la 1500 V2. Elles ont des caractéristiques très proches (drop, poids, rendement) mais je me rends compte que j’avais souvent la 1500 V2 car la semelle extérieure, avec des petits picots, permet de passer sur les chemins de campagne sans déraper. Et comme j’aime faire des courses mixtes, c’était tout indiqué !
Une course que tu as découverte cette année et que tu es sûr de recocher en 2018 ?
Malheureusement je ne suis sûr de rien avec le planning des courses… Mais si je peux y être, je refais mon étape au Tour de la Soule en juin !
2018 : as-tu déjà pu planifier la saison prochaine ? Quels seront tes principaux objectifs ?
Alors du coup, je ne planifie pas vraiment, et avec mon activité je suis souvent sur les courses mais pas toujours coureur. Mais disons que tant que j’ai la motivation et l’envie de faire quelque chose de bien, comme le parcours et l’organisation me plaisent, je retournerai bien sur le 25 km à Gruissan en février.
Pour le reste, je verrai au fil des semaines. Si je peux découvrir de nouvelles courses et voir si je peux afficher un niveau correct en trail, alors on va voir… ! Mais il ne faut pas que j’oublie d’aller « vite », car c’est la base, et je suis un coureur qui aime la polyvalence alors … 😉
Un(e) athlète qui t’aura marqué(e) cette année et pourquoi ?
Sans vouloir énoncer un Bosse ou un Kipchoge, les coureurs qui m’épatent, c’est nos trois représentants trail du département Julien Jorro, Nicolas Bouvier-Gaz et Guillaume Beauxis. Je les côtoie, ce sont trois amis…
Ce qui m’épate chez ces mecs-là, c’est leur volonté farouche d’aligner les entraînements très durs à côté de leur travail, leurs qualités de coureurs malgré les efforts longs et durs qu’ils font toute l’année. Quelques fois, j’ai l’occasion de m’entraîner ou de courir avec eux, et si je ne suis pas en forme, ce n’est pas la peine de passer une séance avec eux, je ne peux pas !
Nicolas a un excellent niveau sur la route… Bref, ils m’épatent, et démontrent qu’il faut savoir courir vite même en trail. Qu’on ne mette pas de barrières entre les disciplines !
Merci Mathieu ! On te revoit donc sur les terrains l’année prochaine ! :))
Laisser un commentaire