La course à pied , c’est une grande passion, un plaisir, mais surtout une très bonne excuse pour prendre quelques jours et aller voir d’autres horizons en épinglant un dossard.
Une envie de revanche …
Après des aventures vers les pays nordiques, je regarde de l’autre côté de la boussole pour voir une autre ambiance et pourquoi pas profiter de températures un peu plus clémentes en cette fin d’année.
Je repère l’Ecotrail de Madrid, qui résonne dans ma tête avec un parfum de revanche. En effet, après mon abandon sur l’Eco-trail d’Oslo au mois de Mai, il faut que j’en boucle un durant l’année 2017 !
Le marathon de Toulouse en préparation
Je me prépare sans me préparer, un peu comme d’habitude, car je préfère courir, presque uniquement par plaisir, sans contrainte. Car les ″aujourd’hui c’est sortie ceci″ et ″demain c’est sortie cela″ : très peu pour moi, mon sport c’est mon plaisir, non du travail …
Deux semaines avant le départ, je vois qu’il y a le marathon de Toulouse, ça passe sous le balcon et 42 km ça peut faire une bonne sortie longue avant l’épreuve.
Je m’inscris en dernière minute et prend part à la course ″à la cool″. Et bim ! Record personnel en 2h43mn, plutôt à l’aise, sans trop forcer. Le nombre de fois où je me suis contraint à me préparer avec un chrono qui ne voulait pas suivre, je préfère de loin une ″non préparation″ accompagnée d’une agréable surprise !
Cap vers Madrid pour tenter de boucler ce 80km !
Je m’envole vers Madrid confiant et avec une énorme envie de boucler ces 80 km.
Le départ est donné au pied du Château Manzanares el Real, décor historique avec un magnifique lever de soleil au-dessus d’un lac. Une brume matinale qui donne envie d’en découdre et d’attaquer les sentiers…
Dès le cinquième kilomètre, on peut apercevoir la ligne d’arrivée et ses ″Cuatro Torres″, quatre immeubles, les plus hauts d’Espagne, culminant à 250m et situés au nord de la capitale. J’aime beaucoup cette idée du médiéval vs le moderne, et d’avoir le finish en ligne de mire. Tu te rapproches, ça disparaît, ça réapparaît, ça s’éloigne, mon leitmotiv de la journée.
Du sable, de la roche, des petites montées, des petites descentes, des petits virages, l’impression d’être sur une piste de VTT, et ça envoie bien…
1h33 pour le semi, je passe en 3h15 au marathon… L’objectif rêvé des ″7h″ a l’air abordable voire même peut-être mieux. Mais sur la fin, je m’attarde un peu au ravito et une certaine fatigue me font perdre de vue l’objectif ″temps″, cependant pas celui de franchir la ligne d’arrivée en 10ème position et 7h32 d’effort !
Ne me reste plus qu’à choisir le prochain : Funchal ?, Florence ?, Reykjavik ?,… Mais ne me parlez pas de celui de Paris : je connais la ville et je ne foule que des sentiers inconnus pour courir ce type d’épreuve !!!
Samir Hijazi