Octobre devient chaque année de plus en plus rose !
Le mouvement a pris de l’ampleur il n’y a pas si longtemps au niveau des courses, bien que ce soit la 24è année de sensibilisation.
Un succès grandissant
Le but de ces manifestations est de sensibiliser les femmes et tout un chacun aux cancers féminins (surtout le cancer du sein, mais aussi le cancer de l’utérus par exemple).
Désormais donc, le nombre de courses dédiées aux courses roses a fortement augmenté. On en trouve tous les week-end du mois et même en semaine, en soirée. Elles peuvent être mixtes ou uniquement féminine.
Certaines organisations réalisent des chiffres impressionnants avec plus de 400/500 participantes dès la première édition !
Pourquoi un tel succès ?
- Une cause qui rassemble
La raison première, c’est bien sûr la cause, qui mobilise très facilement. Le cancer du sein a compté plus de 50 000 nouveaux cas en 2015. Le « cancer » en lui-même fais écho auprès d’une très grande partie de la population en général.
Beaucoup de monde se sentent donc concernés de près ou de loin et se mobilisent facilement.
- Le format des courses proposées et le public atteint.
Le but étant qu’un maximum de personnes participe, des distances de 5 ou 10 km maximum sont souvent proposées, avec les bénéfices remis à la lutte contre le cancer. Des formats qui sont faciles à mettre en place dans les villages.
Les classements y sont quelques fois absents, ce qui incite aussi à venir pour faire également sa sortie du dimanche. Sans classement, pas de compétition, pas de stress, pas d’enjeu. Les personnes qui courent peu (voir très peu !), avec une petite distance accessible et sans classement, se lancent plus volontiers.
- L’ambiance conviviale
La convivialité est aussi de mise. Pas de prise de tête, et même si l’organisation est parfois légère (pas de chronométrage, pas de dossard, de simples flèches pour le tracé etc…) on met plus de coeur à mettre une bonne ambiance.
Décorations, animations des départs avec de la danse, musique, buffet… On se prête au jeu volontiers.
Beaucoup de nouvelles « courses » qui surchargent un peu le calendrier avec les compétitions habituelles. L’expansion se limitera peut être dans le temps, en espérant que les organisations « habituelles » puissent toujours se maintenir.
On peut aussi se demander si les formats de certains trails ou courses, quelques fois « excessifs », ne devraient pas s’inspirer de distances plus abordables pour la majorité ? Ce qui ferait venir du monde et de la concurrence, peut-être…?
On est en novembre : place au « Movember » !
Texte : Mathieu Bertos
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