Cette semaine, Philippe, 52 ans, nous convainc que le Nord de la France regorge d’endroits enchanteurs pour courir, et qu’on n’a pas besoin d’aller jusqu’à New York pour participer au plus beau marathon du monde !
Depuis quand cours-tu ?
Je cours depuis une quinzaine d’années. J’ai toujours joué au basket, mais j’ai arrêté quand cela devenait trop fatigant. Comme je prenais du poids, je me suis progressivement mis au running.
Comment t’entraînes-tu ?
Je cours plutôt en dilettante, sauf lorsque je participe à des courses, auquel cas je m’entraîne plus sérieusement.
A quelles courses as-tu participé ?
Je cours généralement le 10 km ou le 21 km. J’ai fait des courses comme Les Gendarmes et les Voleurs de Temps, mais aussi des marathons… Rotterdam, New-York, La Rochelle, Paris quatre fois…
Et laquelle as-tu préféré ?
New-York est certainement la plus mythique, tous les coureurs rêvent d’y participer. Mais la plus belle c’est Paris. C’est magnifique.
Quel est ton équipement ?
La quasi-totalité de mon équipement vient de la marque Asics, parfois Adidas pour les vêtements. Côté chaussures j’ai testé les Mizuno, mais je suis revenu aux Asics. C’est une affaire d’État quand il faut changer de chaussures : quand on court régulièrement on a du mal à changer, il faut que le pied s’habitue et on finit par avoir des cloques. Alors je reste fidèle à Asics.
Tes endroits préférés pour courir ?
Le Tour d’Horloge à Carvin (ndlr : le parc a même donné son nom à un groupe de marathoniens qui s’y entraîne régulièrement : les Horlogeux !) et le Parc du Hautois à Oignies. J’aime bien courir le long de la mer le week-end quand la marée est basse, ça détend.
Quelle sera ta prochaine course ?
La classique internationale Marseille-Cassis, le dernier week-end d’octobre. Il y a le col de la Gineste au 10ème km qui représente une belle montée, alors je fais beaucoup de terrils (ndlr : monticules de déchets houillers) pour m’entraîner !
Un conseil pour nos lecteurs, en particulier ceux qui débutent en running ?
Se motiver pour courir dans le Nord, l’hiver ce n’est pas évident… Je dirais donc que l’effet de groupe est très important. On se rencontre, on discute, on rigole… Et quand on peut rigoler et courir en même temps, c’est qu’on est bien entraîné !
Sinon, je conseille aux gens d’aller dans un stade et de ne pas avoir peur de tourner. Il y en a qui vont répondre que c’est ennuyeux de tourner en rond, mais il ne faut pas perdre de vue que les kilomètres qu’on court à l’aller, il faut les faire au retour ! Et si on rentre épuisé, on peut se décourager facilement. Mieux vaut commencer tout doucement, en faisant des tours dans un stade ou un parc.
Merci Philippe ! Et vous, où aimez-vous courir dans votre région ?
Laisser un commentaire