Lors de l’un de nos derniers trails, nous avons croisé Serge, que nous vous présenterons prochainement dans la rubrique portrait de runners. La particularité de Serge, en plus d’être sympa, c’est qu’il est arrivé en vélo sur le lieu du trail et reparti (bien avant nous) en vélo également… pour lui, ce trail n’était qu’un échauffement à l’ironman de l’île Maurice qu’il allait disputer la semaine suivante. Cette rencontre est l’occasion de vous présenter cet « ironman » qui n’en est pas vraiment un.
La WTC (World Triathlon Corporation) est une société détentrice du nom et du label « Ironman ». C’est sous son contrôle que sont organisées les courses pouvant arborer ce nom. C’est elle qui distribue les places qualificatives pour le championnat du monde Ironman qu’elle organise tous les ans à Hawaï. Toutefois, seul le terme « Ironman » est déposé et est propriété de la WTC. Ainsi, tout organisateur de course peut proposer les distances Ironman tout en choisissant pour son épreuve un autre nom. C’est ainsi que des courses célèbres comme le triathlon d’Embrun (France) ou Roth (Allemagne) se courent sur des distances Ironman sans en avoir le label.
Tous les triathlons ne peuvent donc ou ne veulent pas être labélisés ironman car il y a derrière ce label de gros enjeux financiers. Fort de ce constat, des passionnés de sport et de triathlon ont décidé d’organiser des triathlons avec leur propre label : le D-DAY.
Pour en savoir plus sur le D-Day et savoir si c’est fait pour vous, lisez la suite.
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- D DAY Triathlon, organisé par des pro pour les amateurs
Ce Label, initié par un ancien sportif devenu voyagiste spécialisé en séjours sportifs et d’aventure, propose des triathlons exceptionnels.
C’est en collaboration avec le tri-athlète Eric Millard (22 fois finisher sur Ironman 5 fois 1er Français sur Ironman 6 participations à l’Ironman d’Hawaii) que le concept a pris son essor.
Le Label D-Day a pour ambition de démocratiser le triathlon et d’en faire connaître les valeurs humaines au plus grand nombre en proposant des épreuves aux formats extrêmes mais accessibles à tous les passionnés de sport dans un ambiance familiale.
- Démocratique et familiale… mais attention, ça ne rigole pas !
Pour pouvoir participer à la finale (qui se déroule à l’île Maurice) il faut se qualifier : seuls les dix premiers % de chaque catégorie d’âges sont retenus pour participer à la finale d’une année sur l’autre. Néanmoins, ces épreuves sont ouvertes à des « amateurs confirmés », on est loin de Nice ou de Hawaii, le but est bien de démocratiser le triathlon et de donner envie aux athlètes d’essayer cette discipline.
- 8h30 d’effort minimum
En France, tes triathlons longue distance (3.8 km de nata tion. 180 km de vélo. 42km de course à pied) se comptent sur les doigts des deux mains. Les deux plus connus sont l’lronman de Nice et l’Embrunman, qui rassemblent quelques 2500 participants pour le premier, mille pour le deuxième. Le «long.’ n’est en effet pas à la portée de tout le monde. Le meilleur l’emportera après environ… 8h30 minimum d’effort et 15h pour les derniers..
- De l’enfer au paradis, la finale à l’île Maurice
C’est dans cet esprit que les 3 courses de l’année 2011 ont été organisées : Chalon sur Saône, Val de Reuil et la finale de l’île Maurice.
L’année prochaine verra probablement la naissance de nouvelles manches qualificatives en Europe et en Afrique du Sud avec le même objectif qualitatif. Ses manches sont qualificatives pour la finale organisée à Maurice au mois de septembre.
Actuellement D-Day Triathlon propose 2 formats de courses :
D-Day Half avec 1,9 Km natation, 90 Km vélo et 21 Km en course à pied
D-Day long avec 3,8 Km en natation, 180 Km vélo et 42 Km course à pied
Environ 200 tri-athlètes sont engagés sur chaque compétition.
Il est aussi possible de participer en équipe.
Pour plus de renseignement sur les courses à venir vous pouvez vous rendre sur le site www.d-day-triathlon.com
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