L’été approche à grand pas et certains d’entre vous doivent déjà être en train de planifier les vacances estivales.
Pourquoi ne pas partir à la montagne et en profiter pour faire un stage d’entraînement en altitude ?
Les avantages de l’entraînement en altitude
Un séjour et un entraînement en altitude (le fameux Live High Train High) représentent un cadre de vacances optimal pour pousser l’organisme à créer des adaptations favorables à la performance comme :
• Une augmentation de la production de l’érythropoïétine (EPO) et de globules rouges,
• Une augmentation de l’hématocrite (3-5%), de l’hémoglobine (2-4 g/100ml de sang) et de la myoglobine, menant donc à une meilleure capacité du sang à transporter l’oxygène des poumons vers la périphérie,
• Une augmentation de la capillarisation,
• Une augmentation de la quantité de mitochondries cellulaires,
• La naissance de nouveaux capillaires,
• L’amélioration de la capacité tampon aux niveaux plasmatique et musculaire.
Toutes ces adaptations mènent à une meilleure capacité de transport et d’utilisation de l’O2 améliorant ainsi les performances de demi-fond et de fond.
Même si les études portant sur l’entraînement en altitude ont parfois révélé des résultats contrastés et que certains athlètes ont aussi eu de très bons résultats en s’entraînant uniquement au niveau de la mer ; le fait de s’entraîner et la capacité à soutenir une charge d’entraînement élevée en altitude est à coup sûr un plus pour améliorer ses performances.
L’exemple des kenyans
Lornah Kiplagat, athlète néerlandaise d’origine kenyane médaillée d’argent aux championnats du monde de cross 2006 avant de remporter la médaille d’or en 2007 explique d’ailleurs en grande partie le succès des athlètes kenyans par l’altitude : « nous disons toujours que ceux sont les 2 A, Altitude et Attitude. Les kenyans s’entraînent très dur, se focalisant sur l’entraînement et la récupération. Ils vivent en altitude et cela aide »*.
Pour l’athlète français Bob Tahri qui vient d’ouvrir cette année son propre training center à Iten au Kenya, « l’altitude représente la base du coureur de demi-fond et de fond. Pour les kenyans, s’entraîner en altitude est primordial ; c’est pour ça qu’ils y passent 11 mois de l’année. »
Dans un prochain article, nous vous donnerons les conseils pour bien choisir votre séjour et vous entraîner en altitude !
Par Jérôme Sordello
*http://www.time-to-run.com/interviews/kiplagat.htm
Laisser un commentaire