On connait la Bretagne et ses sportifs, tout comme en Occitanie, on ne sait plus où aller le week-end tellement les calendriers Trail/running sont pleins.
Le week-end du 1er Mai, 2 choix : courir le dimanche 30 avril sur un parcours passant devant mon nouveau chez moi des vacances à Port-louis, ou le lundi 1 Mai sur le trail des Pirates de Kerhevy qui passe en bas de chez les parents.
Option 1 : direction dimanche à Riantec sous la pluie. Une arrivée anonyme heureusement que mes parents sont avec moi, je ne connais pas grand monde. Récupération du dossard, pas de photo du profil de course, j’avais demandé à l’organisateur par mail. Quel chaussage ? Il m’avait préconisé « trail » mais j’avais embarqué les « boost » aussi.
La pluie est bien présente. Ça yeah le Speaker du coin Mr Kervarec m’a reconnue. Petit échauffement, je croise 3 mecs tous équipés en « boost », euhhh on va suivre les locaux ! Allez, passage au stand on remet les Boost Adidas. On approche de la ligne, je croise Patricia vu en 2016 sur une course d’ici, très sympa on discute.
3-2-1 C’est parti, sur le 1ier kilo comme d’hab départ rapide dans le groupe de tête. Un groupe de 5 mecs se détache assez rapidement. Je suis accompagnée de 4-5 coureurs, le circuit est magnifique et sa pluie fine rajoute un côté local. Le paysage est magnifique, pleine vue sur l’océan. Le vent ne facilite pas la chose, mais on est pas là pour le chrono mais de profiter de ce paysage. Je suis accompagnée par Jean-michel et Pierre qui me booste bien.
Un rythme bien soutenu. Arrivée dans le parc du château de Kerdurand avec le plaisir de retrouver mon neveu, je profite de mon avance pour le prendre avec moi pour passer la ligne. Que des heureux, mes parents, ma sœur et mon neveu et surtout moi d’avoir réalisé une jolie course. Merci les Bretons et l’association de l’ACC Port-louis pour cette belle édition pluvieuse.
Une semaine de récup avec la cryothérapie locale dans une eau à 12°, comme dirait Marie-Pierre « on ferait pas ça tous les jours » pliz. On m’avait parlée du TRAIL URBAIN D’hennebont le dimanche 7 Mai, mais je n’étais pas décidée. J’avoue que d’avoir la famille sur place ça ne se refuse pas. Une semaine arrosée, non pas de pluie mais quelques apéros en famille peu importe, la forme est là. Inscription faîte le samedi à 17h50 pour le 16km.
Dimanche, le vent s’est calmé, température idéale. Arrivée sur place, je croise quelques têtes des foulées de Riantec, dont un des organisateurs des Relayeurs du Blavet ravis de me voir là. Je prends quelques renseignements sur le parcours, le choix des crampons pour un trail urbain/nature est toujours délicat, malgré la grosse nuit pluvieuse du vendredi, le vent a bien asséché les chemins. Option pour les BOOST de nouveau.
Je connais bien les environs pour y avoir fait mon collège/lycée. Petit ¼ d’heure d’échauffement qu’il faut se placer sur la ligne. Pas vraiment de repère je ne connais pas les coureurs. Repérage de Christine Le Bellego, favorite du département plus coutumière des marathons. Aux avant-postes, je me sens d’humeur joueuse, un peu comme un retour au source, 3-2-1- TOP départ !
J’avais déjà été surprise des départs lents dans le coin, alors histoire de faire exploser le peloton, je mets un gros coup, partie SEULE mais vraiment SEULE je me surprends moi-même mais pas l’impression de partir plus vite que d’habitude, on attaque direct dans le pentu de la ville, les spectateurs sont surpris mais il fallait bien que je puisse checker avec mon neveu poster à 1km.
Bon fini de jouer, la fierté masculine reprend le dessus je me fais reprendre par 2 mecs prêts à ne pas me laisser jouer longtemps. On redescend sur le halage pour entrer dans le joli HARAS national d’Hennebont, et là petite surprise les jockeys sans leur monture on nous fait faire quelques sauts d’obstacles, bien rigolo. Passage de l’écluse de POL VERN pour attaquer dans le bois du Hingair, chemin de mono trace je suis avec Cédric qui revient tranquillement, et me glisse « j’en garde pour la seconde boucle ».
On jardine dans les bois, c’est super sympa. Redescente sur le halage pour entamer la 2ième boucle. Mais avant il y a les encouragements du padre avec le tonton. Dans la ville, comme si le mot était passé, un paquet de monde connait mon prénom, quel plaisir. Sergio, un ami, nous attend en bas des remparts pour nous motiver avec Régis. On repart sur l’hippodrome improvisé des HARAS, de nouveau passage d’écluse et sur cette seconde boucle il faut aussi composer avec les coureurs du 8km partis après nous. Régis m’a lachée pour chasser Laurent et Nicolas, Cédric a décidé de prendre les commandes et a pris largement la tête de course.
Je me cale à ma 5ième place mais je perds la distance dans le bois sans les avoir en point de mire. On reprend le finish sur le Halage, de l’autre côté du BLAVET j’entends les clapclap de la famille que c’est bon. Kervarec au micro m’annonce également. Une arrivée avec beaucoup de monde entre les accompagnateurs et les coureurs du 8km c’est top et surtout avec la famille.
Tout le monde revient un peu sur mon départ canon, c’est rigolo, certains runners ont connu leur première place derrière une féminine. Discussion à la buvette avec Céline et Patricia (1 et 2 du 8km), on a beau être de régions différentes la sympathie de ces 2 nanas est égalées, un plaisir de voir que peu importe l’endroit l’état d’esprit est conservé.
Podium avec coupe/fleurs et panier garni et la traditionnelle Tombola laissant la chance à tous de repartir avec un lot. Merci les relayeurs du Blavet vous avez un beau Trail urbain et une belle ambiance. Les bretons je vous quitte mais pas pour très longtemps les WE de Pont et les vacances d’été sont proches je reviens rapido !
Par Mylène Bacon