Quelle belle surprise de recevoir cette paire de Saucony Peregrine 7 quelques jours avant mon séjour sur l’ile de Madère ! Parfait, ça sera tout simplement l’opportunité idéale pour mettre ce modèle à l’épreuve sur les sentiers terreux et humides de Madère.
Ce test se déroulera donc en grande partie pendant ces 10 jours, entre randonnées montagneuses, sorties trail à forts dénivelés et sorties de récupération sur sentiers roulants qui demandent vigilance et précision pour ne s’étaler au sol.
La gamme Saucony
Saucony, une marque qui, au fil de ces dernières années, fait de plus en plus parler d’elle. Pour ma part, je connais cette marque après avoir utilisé deux versions consécutives de la Triumph qui m’avait apporté entière satisfaction.
On retrouve trois gammes principales qui permettent d’adresser tous les segments de course à pied:
• Les modèles route (Freedom), légers et rapides.
• Les modèles route/chemin (Triumph, Redeemer, Echelon et bien d’autres). Ces modèles se caractérisent par leur confort et leur polyvalence pour sortir des chemins battus à sa guise.
• Les modèles trail (Grid Excursion, Razor, Peregrine), plus agressif pour faire face aux terrains difficiles de la pratique du trail ou course de montagne.
Données techniques de la Peregrine
Je trouve très réussi ce mélange des nuances de gris associées au vert « pétant » de la semelle. Un look agressif qui ne passe pas inaperçu –De profil, les crampons apportent une sensation d’agressivité à la chaussure. Son poids (pesée sur une taille 44) est de 288g. Tout à fait correct pour un modèle trail. Le drop est de 4 mm. J’étais inquiet de voir si mes mollets allaient me faire sentir ce faible drop. Allez au bout de l’article et vous en saurez plus !
Comme dit précédemment, la semelle est équipée de crampons assez imposants et en matière mono-densité. Elle est aussi ajourée sur la partie avant de la semelle, ce qui améliore certainement son poids. La pointe est équipé d’un pare-pierre qui m’a paru léger si on compare à d’autre modèles trail.
Le test à l’entrainement
Cette opportunité unique de partir sur l’ile de Madère et de mettre en place des séances de test sur des portions de l’ultra trail MIUT, j’ai voulu l’exploiter au mieux, et tant que ma condition physique pouvait me le permettre. Au total donc, 10 jours d’exposition de la Peregrine 7, qui je ne le cache pas plus longtemps a été une expérience très agréable.
Un bon équilibre entre le drop de 4 et le confort global du chausson
Tout d’abord, le résultat du drop de 4 mm sur mes mollets était surprenant. J’ai déjà utilisé des chaussures à faible drop, et les premières séances d’entrainement me généraient une fatigue prématurée des mollets.
Certainement un bon équilibre entre le drop de 4 et le confort global du chausson permettent de partir sans risque de se réveiller le lendemain matin avec des mollets en béton.
La précision des appuis
Pas de sortie sur terrains très boueux, mais des traversées de fossés et ruisseaux m’ont permis d’apprécier l’accroche réelle des crampons. Sur terrains secs et durs, on ne sent pas les crampons. C’est donc un bon point qui permet de considérer cette chaussure pour terrain gras tout en restant confortable sur terrain plus aride et ferme.
Une grosse sortie sur pierre volcanique et un dénivelé supérieur à 1000m me permettra de confronter les chaussures à un terrain agressif et qui demande une précision des appuis pour se sentir en confiance. Grâce à son laçage à plat, le chausson s’adapte parfaitement au profil du pied. Ainsi on peut poser son pied avec précision que ce soit sur une attaque pointe avant ou sur un déroulé avec la pose du talon en premier.
Le seul hic pour moi, sera les crampons sur la pointe avant. Il m’est arrivé 2 fois d’accrocher une marche et de devoir rattraper au mieux ma foulée pour ne pas finir à plat ventre. Je pense que ça arrive lorsque l’on court sur grosse pente et que le terrain est accidenté ou que la fatigue rend la foulée moins précise.
La chaussure est très dynamique pour un modèle trail
Quelques sorties de plusieurs heures m’ont permis de valider le confort que ces chaussures procurent. Par forte chaleur, je n’ai pas ressenti d’échauffement particulier. Le mesh de la chaussure est efficace et grâce à certains renforts sur le côté il n’altère en rien le maintien du pied.
On est aux petits oignons avec ce confort quel que soit le profil du terrain. De plus, la chaussure est très dynamique pour un modèle trail. Du coup, on n’hésitera pas à mettre une relance dès que la pente s’adoucit et, bien sûr, si les jambes le permettent encore. Après ces quelques heures sur terrains agressifs, je ne note aucune usure prématurée du mesh et des crampons qui restent dans un état d’usure très correct.
Nul doute que ces modèles devraient satisfaire les traileurs qui souhaitent s’équiper d’un produit confortable et très polyvalent.
Test en compétition
J’ai eu la chance de chausser ces Saucony Peregrine 7 en compétition, sur une épreuve route/chemin très rapide (16kms, 160m D+ pour 1h07). Passage de la route à certaines portion, ou encore de sable et single track en sous-bois. Tout au long de l’épreuve, la Peregrine a été à la hauteur : j’ai pu valider son dynamisme ou encore le maintien du chausson lors de la pose de pied.
Mon avis général
Un look agressif et des couleurs vraiment sympas, j’adopterai sans aucun doute les Peregrine 7 pour les trails allant jusqu’à 50 km et ce, quel que soit le type de terrain ou de profil. En effet, le dynamisme et son confort permettent des changements d’allures.
La semelle très crantée, permettra de s’aligner sur les courses boueuses en début et fin de saison. Il n’empêche que sur une course rapide sur terrain dur, la Peregrine 7 s’est très bien comportée : aucun échauffement et très fiable à bonne allure sur single-track qui demandent des appuis précis et fermes.
Test et compte-rendu réalisés par David REULET
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