Cette semaine, le portrait de runner est un portrait de runneuse ! Marlène est monitrice responsable d’un service de formation au tir et à la self-défense pour la police à Toulouse. Fidèle cliente de I-Run, elle a accepté de se prêter à une petite interview pour partager son inépuisable motivation pour relever des défis !
Comment t’entraînes-tu ?
Tout dépend de l’objectif que je me suis fixé. Si c’est un marathon par exemple, je m’entraîne sur 12 semaines. Mon frère, qui est parti à La Martinique, m’entraîne à distance : il me teste au niveau de la VMA (ndlr : Vitesse Maximale Aérobie, vitesse à partir de laquelle une personne consomme le maximum d’oxygène), et chaque semaine, il m’appelle ou m’envoie un plan d’entraînement en fonction. Je m’aide également beaucoup de revues spécialisées comme Jogging.
De quel matériel ne peux-tu plus te passer ?
J’ai acheté un GPS Garmin qui calcule la vitesse, super pour s’entraîner dans la nature… Je crois qu’il est également indispensable d’avoir de bonnes chaussettes, des chaussures adaptées et une bonne pommade pour ne pas avoir d’ampoules…
Côté chaussures, j’ai longtemps porté des Asics Kayano, puis je suis passé à la Nike Zoom Vomero 4. Le test a été tellement concluant que je les ai conseillées à mon mari, qui a adopté le même modèle !
Participes-tu à des compétitions ?
Je ne cours pas pour l’entretien, je suis une compétitrice : j’aime me donner des défis ! Je cours beaucoup dans le Tarn, je fais souvent des podiums dans les courses auxquelles je participe. Je participe au challenge du Haut-Languedoc : prochaine étape, le 24 juillet à Vabre dans le Tarn, puis le 14 août à Cuxac, dans l’Aude.
Quel est le plus que t’apporte la pratique du running dans ta profession ?
J’encadre parfois des séances de course à pied, et j’aime beaucoup partager ma passion avec les policiers. En complément, je pratique le sport pour moi entre midi et deux. Je fais partie de la Fédération Sportive de la Police Nationale, j’ai eu la chance de participer aux Championnats d’Europe de Marathon à Prague en mai.
T’arrive-t-il de te lasser de la course ?
Lassitude ? Jamais ! Il y a un mois, en pleine course à Mazamet, j’ai senti une douleur au mollet et j’ai continué. Je n’aurais pas dû puisque je me suis blessée et il a fallu que j’arrête trois semaines et demie… Pendant une semaine je n’ai rien fait, puis j’ai essayé progressivement de reprendre d’autres sports comme le vélo et la natation… Il faisait très chaud, mais au contraire de me lasser, je dois me forcer à me donner des temps de repos !
J’oublie tout quand je cours, c’est un formidable anti-stress. J’aime me faire mal, aller au bout, me donner des objectifs !
Préfères-tu courir seule ou accompagnée ?
J’ai tellement couru seule que maintenant, je préfère être accompagnée. J’aime bien courir avec mon mari, auquel j’ai transmis ma passion. Son objectif, c’est de me battre, mais pour l’instant, il n’y est pas encore arrivé (rires). Je m’entraîne et ça paye !
Je cours pour moi, mais j’aime partager cette passion, et lorsque je donne des cours, je compte autant de filles que de garçons. Le running n’est pas un sport individuel, chacun a un objectif personnel, mais on peut s’entraîner ensemble en fonction de ses capacités.
Pour toi, courir au féminin, qu’est-ce que cela signifie ?
Je crois qu’il faut que toutes les femmes pratiquent un sport. Quelque part, même si les hommes partagent de plus en plus les tâches ménagères, on a toujours une « double vie » avec les enfants et la maison… Le sport est un moyen de s’évader ! Il faut s’obliger un peu, ne pas se dire « je suis fatiguée ». On peut s’organiser avec son mari et lui demander « tu gardes les enfants une heure, moi je vais faire du sport ». Il faut savoir se donner envie et ne pas occulter le sport pour d’autres obligations !
Quel est ton prochain objectif ?
Courir les 100 km de Vendée en 2011 !
Merci Marlène pour ton enthousiasme et bonne chance pour tes prochaines courses !
A votre tour, n’hésitez pas à nous contacter pour partager votre passion du running dans nos portraits de runners !
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