Dans vous avons présenté dans un article précédent le nouveau livre de notre coach référent, Jérôme Sordello sur « La marche nordique ». Hors, il s’avère que la pratique de marche nordique peut également se montrer intéressante pour les coureurs !
A la base, la marche nordique est née du fruit de la réflexion de sportifs de disciplines de sports d’hiver qui cherchaient un moyen de s’entraîner en toutes saisons et n’importe où. Aujourd’hui encore, la marche nordique rentre dans la préparation d’athlètes de haut niveau, et pas seulement des sports d’hiver.
• Les traileurs
Pour reprendre les paroles de Christian Perrier, vainqueur de la marche nordique de l’Eco-trail de Paris 2015, « des sessions de marche nordique lors de la préparation de certaines courses (essentiellement les trails de montagne) m’ont beaucoup fait progresser sur les portions où on y marche »
N’y voyez pas tout de même la solution miracle car une étude n’a trouvé aucune différence significative lors d’une marche en montée (4,42 km avec 426m de D+) avec ou sans bâtons sur les paramètres suivants : fréquence cardiaque, dépense énergétique, perception de l’effort, lactates sanguins et temps réalisé.
• Les pratiquants de disciplines athlétiques
Dans certains pays comme en Italie par exemple, des protocoles d’entraînement sont petit à petit développés et intégrés dans la préparation physique de disciplines athlétiques.
L’utilisation des bâtons dans la gestuelle spécifique de l’athlète permettrait d’améliorer les actions équilibratrice et motrice des bras.
• Les coureurs en rééducation ou en prévention des blessures
La marche nordique représente un formidable outil de rééducation physique en vue de la récupération de la déambulation. Elle peut être aussi utilisée dans le but de prévenir les blessures ou même le surentraînement.
En effet, transposée en course, l’utilisation de bâtons permet de réduire les pics et forces d’impacts d’environ 5%.
Par Jérôme Sordello
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