Ce Trail Gascon j’en entendais parler depuis quelques années : « un esprit Trail dans un esprit Gascon »… il me fallait le vivre. Direction Gimont, sous un beau soleil dans le Gers.
Je n’ai pas l’habitude de venir dans ce coin de la région alors contente de croiser les Gersois. Arrivée sur place tu te rends compte qu’ils ont fait le plein, au nombre de voitures. 500 sur le 13km et 300 sur le 7km.
Dossard récupéré, ainsi que le cadeau de course, une bière de la brasserie Jean Brasse. L’occasion de saluer les amis runners : la famille Garaudet, Célianne, l’équipe du Luchon Anéto Trail, Aurélien et Jérôme de l’équipe Running Conseil. Cricri et Phil. Afum Team Photo tout le monde y est … on va se régaler.
J’avais sollicité Ronan Pierre de l’organisation dans la semaine pour connaitre l’état du parcours, il m’annonce bitume et chemins secs, donc on sort les pneus slick. Un p’tit quart d’heure d’échauffement il fait déjà bien chaud. 10h top départ, direct dans le pentu, ça met tout le monde au diapason.
Km1 on passe le pont de la Gimone, ptit coucou devant les objectifs, on remonte dans le village, ça pique, ça creuse les écarts. Partis avec les runners du 7km ça annonce un tempo rapide.
Km3 je/nous loupons la bifurcation, ne voyant plus au loin de coureurs je me retourne, je suis suivie tout va bien.
Km4 plus de petits panneaux à l’embranchement … mince ! Suivie par 10 coureurs, on sent l’erreur d’aiguillage, on tournicote, on arrête la montre, ça râle dans le peloton, assez joué, on rebrousse chemin, il faut retrouver la trace.
Retour au km3 et là on retrouve les coureurs et le panneau de bifurcation. Tu as 2 solutions, soit tu chouines et tu finis en mode trankilou, soit tu te mets un coup de pied au cul et tu envoies un coup de boost. Pas vraiment le temps de réfléchir que j’enclenche le choix numéro 2. C’est parti pour le slalom géant, ils ne doivent pas comprendre ce qui se passe. Tiens la mimi se réveille.
Km5 : la bifurcation du 13 et du 7km ça commence à moins tamponner on m’annonce 7ième féminine y’a du boulot, je croise l’équipe du LAT très surpris, puis Olivier, Renaud … Tous à la même réaction « qu’est ce que tu fous là ».
Km7 je suis en 3ième position mais je connais les 2 premières Coralie et Célianne, là il va falloir remettre un coup de boost.
Km10 dans la descente je reconnais l’allure de la givrette, allez c’est jouable, je la passe avec un ptit mot de chambre elle pige rien, surprise !
Km11 c’est au tour de Coralie de ne pas comprendre de me voir à ses côtés.
Km12-13 le job est fait on peut un peu relâcher, je dis un peu car rien n’est joué avant de passer la ligne.
C’est bien ça 15km affiché au compteur, désolée au gars qui m’ont suivie, avec cette issue j’avoue que j’ai pris un grand plaisir dans cette remontada un sacré exercice aussi bien physique que mental.
L’organisateur est gêné mais ce n’est pas de sa faute, habituée des rubalises et marquages au sol, il faut aussi se faire à des courses qui jouent le label « écotrail ».
L’apéro Gascon et la convivialité de cette épreuve ramènent aux fondamentaux du bel esprit de la course à pied. Au pays de d’Artagnan il faut savoir déjouer les embuches des chemins gersois. Merci aux organisateurs, j’y reviendrais ça c’est certain.
Par Mylène Bacon / Photos : AFUM TEAM PHOTO
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